par 320cds » 16 Déc 2013, 16:44
Le WE avait commencé moyen lorsque mon fils a commencé à vomir chez nos amis pour l'apéro dinatoire.
Quand lorsque sur le chemin du retour, la gerbe de ce dernier a traversé le sac papier (que nous avait brillamment mis à disposition la maitresse de maison, elle n'avait pas trouvé de filet à papillons) pour s'étaler sur ses fringues et le siège de la voiture, j'ai senti les prémisses d'un aller simple irrémédiable vers la loose, en plus d'une odeur épouvantable qui aller s'entêter dans la voiture si je nettoyais pas cela dès qu'on serait :
arrivé-sorti les gamins-nettoyer les gamins-préparer pour le dodo-les biberons-l'histoire de oui-oui-casse-couille.
Bref à 23 H dehors dans le noir, en me gelant les couilles, qui n'allaient pas tarder à grossir de manière exponentielle.
Couché minuit,
2H15, la petite pleure et hurle.
Impossible de la calmer.
Ma femme qui n'a pas assez regardé Dr House veut à tout pris la faire vomir, persuadée d'une contagion "gastro". Au bout de 30mn, j'arrive à lui faire entendre que la gamine a beaucoup de mal à respirer et que c'est très inquiétant. Coup de fil au pédiatre qui décroche au bout de 3 sonneries et m'envoie vers les urgences pédiatriques, l'endroit ou le temps s'arrête, pour les connaisseurs.
La petite avait besoin d'une dose de corticoïde, laryngite aigüe d'après l'interne de service.
Comme d'hab, 3 plombes avant qu'une infirmière qui papote décide à se bouger et nous filer le médoc. A 6H, après avoir passé 3H le cul sur une chaise (j'ai eu un aperçu de la vie de Bracigliano) ma fille dans les bras, on nous donne l'autorisation de rentrer, ordonnance à la main et cul en feu.
Après un dimanche épuisant, je bénis le ciel de retourner au taf. Et là, après mes 30 km de trajet, à 50 m de l'entrée du parking de ma boite, un petit bruit puis un grand rien. La voiture est nase. Avec l'élan j'arrive jusque au feu. Les connards se succèdent à me klaxonner malgré mes warnings et la place qu'ils ont pour quand même me dépasser.
Un abruti à scooter qui dit me connaitre veut bastonner, bref, cool.
L'assurance me dit que je suis bien sur couvert pour les pannes. Mais à plus de 50 km de chez moi, donc présentement, je peux aller me faire enculer : Je les aurai un jour, je les aurai.
2H à poiroter dans la caisse à attendre la dépanneuse, pas de moteur = pas de chauffage. Les arpions gelés.
Pas possible d'envoyer des mails le blackberry me dit que ma putain de boite mail a dépassé la taille autorisée.
Le PC ? Las de réchauffer mes couilles pendant que je bossais dessus, il a décidé d'entrer à son tour dans la danse et de s'éteindre net alors qu'il affichait une batterie encore remplie à moitié une seconde avant. Je vois un moustachu passer et je crois reconnaitre Jacques Legras mais je me rappelle qu'il est mort.
Le remorqueur regarde, il m'explique que ça pue. On remorque jusqu'au garage. Son collègue (le chef) regarde. Il confirme. La courroie a pété, il faut voir les dégâts en détail mais pense qu'il faudra remorquer chez le constructeur car là, il va y en avoir pour un bras (entre 5 et 8 K€), le moteur a morflé.
Mais PUTAIN cette bagnole a 3 ans et 83000 bornes, ils disent de changer la courroie tous les 120 000.
Lui aussi hallucine.
Sur le net, d'autres ont eu le même problème avec cette caisse, avec un champion trouvé sur le site de 60 millions de consommateurs : 14K€ la douloureuse et Nissan qui ne veut rien prendre en charge. Les fils de pute, Conforama a trouvé son maitre.
Ce soir, ils vont me dire a quel point le moteur est nase. Je sens que la semaine va être maussade.
Joyeux noël.