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QUELQUE CHOSE DE CHANGÉ
PUexIStrQaUoErdlienaTioreuredtequFraasni cinesctaonntsaenrvéee cdeettterafnascfuolrtmé er de
très bons coureurs en magnifiques champions, voire en
héros, réjouissons-nous ! Aujourd’hui, demain, dimanche,
l’édition 2006 aura généré de nouveaux héros. Ils
s’appelleront Floyd Landis, Frank Schleck, Cyril Dessel,
Andreas Klöden, Sylvain Chavanel, allez savoir ! Au point
où nous en sommes – sept coureurs en moins de trois
minutes au classement général – en ce lendemain matin
d’Alpe-d’Huez, où d’ordinaire se figent les hiérarchies, et à
quatre jours des Champs-Élysées, la liste n’est surtout pas
fermée. Oui, ce Tour sans Armstrong, ce Tour sans Ullrich,
Basso ni Vinokourov, ce Tour privé d’une part de son public
du bord de route également – c’est criant à l’image
télévisée –, ce Tour est passionnant.
est passionnant, mais pas seulement parce qu’il offre un
suspense qui n’a plus été de mise depuis les deux victoires
sur le fil de Greg LeMond, en 1989 et en 1990. Il est
passionnant également, et l’évocation du nom de LeMond
et de l’époque qu’il symbolise n’est pas gratuite, parce
qu’on y retrouve tous les ingrédients de la beauté et de la
difficulté du sport cycliste s’exprimant à son paroxysme,
dans le décor à nul autre pareil de la haute montagne. Les
coureurs ont souffert dans l’alpe d’Huez ; ils y ont tout
donné, jusqu’au bord de l’asphyxie parfois, se sont relevés
pour quelques-uns des meilleurs d’entre eux, parce qu’en
dette d’oxygène, tout bêtement, et donc tétanisés par la
douleur. Nous n’y mettrons pas notre main au feu, mais il
semble qu’il y ait quelque chose de changé, cette fois-ci
pour de bon, dans ce Tour 2006.
On veut bien que ses anciens équipiers aient perdu leurs
repères en son absence ; mais en choisissant l’Alpe-d’Huez
pour rendre visite au Tour, Lance Armstrong imaginait-il
qu’il attendrait plus de quatre minutes après le passage
des meilleurs pour y voir arriver Popovych et Hincapie, sept
minutes avant d’apercevoir Azevedo ?
De même, Armstrong connaissait-il Cyril Dessel ?
Probablement pas. C’est dommage, il se serait aperçu plus
tôt que le cyclisme français, à défaut de générer un
champion d’envergure, continuait de produire des coureurs
de grande qualité. Depuis des années. Malheureusement,
tous n’ont pas eu la chance de Cyril Dessel : reconquérir un
peu de tout ce qu’on leur a sans doute volé.
UN TOUR DE TRANSITION
Personne n’est capable de dire aujourd’hui si cet
Américain-là pourra remporter un autre succès dans ce
qui est la plus fameuse des courses cyclistes. C’est le
propre des vainqueurs de transition que de laisser
planer le doute quant à leur capacité d’assumer à
nouveau l’exploit. Et, après tout, puisque le cyclisme dit
avoir changé, il n’est pas impossible qu’il ait décidé de
rompre avec les règnes personnels interminables et les
dynasties d’équipe.
Pour autant, la victoire de Floyd Landis, qui doit sans
doute un peu à l’absence de Jan Ullrich, Ivan Basso,
Francisco Mancebo et Alexandre Vinokourov, écartés de
la course dans le cadre de l’enquête sur la dernière
affaire en date de trafic de produits dopants dite affaire
« Puerto », doit surtout beaucoup à Floyd Landis
lui-même, qui n’a rien du vainqueur de hasard. Il a
planifié ce succès, il a travaillé pour y croire et il a
souffert, à cause d’une hanche récalcitrante, pour
l’obtenir. Hier, il est devenu le 55e lauréat Maillot Jaune
de l’histoire du Tour de France.
Il fallait sûrement une telle victoire pour nous
permettre de renouer avec une certaine idée du
cyclisme, qui doit beaucoup aux coups d’audace, aux
coups de bambou, aux coups de chaud et aux coups du
sort. Il fallait ces rebondissements et ces flottements
tactiques pour que chacun se souvienne enfin que
l’incertitude fait la gloire du sport et ses héros bien
plus sûrement que les certitudes. Il fallait tout ça pour
que le public et les partenaires du Tour de France se
remettent à croire aux exploits et, donc, aux champions.
Mais le chemin est encore long. Il y a des images –
celles des poches de sang congelé de l’affaire
« Puerto » – qu’on ne veut plus revoir. Il y a des
comportements – mensonges, hypocrisie, arrogance –
qu’on veut voir disparaître. Il y a des visages et des
noms dont on souhaiterait qu’ils ne réapparaissent pas
dans le peloton et son environnement avant d’avoir
rendu de vrais comptes. Le Tour de France 2006 – grâce
à ses organisateurs et à certains de ses participants – a
ouvert une brèche. Le cyclisme, et avec lui le sport
professionnel tout entier, a le devoir de s’y engouffrer.
dlb1664 a écrit:zoyman a écrit:dlb1664 a écrit:Le vélo ne peut plus être crédible, là je crois que c'est le coup de grâce sur ce sport
en 1998,c'était bien pire.
Je pense pas, car en 98 les gars s'étaient fait choper avant que le tours commence, là c'est le vainqueur du tour qui se fait choper 1 semaine apres la fin du tour ça craind vraiment
dlb1664 a écrit:zoyman, reconnais quand même que ça le fait vraiment pas que le vainqueur de la plus prestigieuse des courses de vélo se fasse choper pour dopage dans la semaine qui suit
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