Figoal a écrit:Figoal, pourquoi pas ? En tout cas en principe...
Je trouve plus juste une société qui fonctionne sur un principe de mutualisation des risques et des coûts. Je trouve logique que ceux qui n'ont pas d'enfants participent par l'impôt aux frais de l'éducation de ceux qui en ont. Je préfère vivre dans un pays où l'électricité est fiable (pas comme en Californie) et où les trains roulent (pas comme en Angleterre). Pour ce qui est de la maladie, je ne vois pas trop de différence financière entre un prélévement important à la source et une assurance ruineuse que je paierais de mon propre chef (USA style).
Ce qui ne veut pas dire, naturellement, que l'Etat ne pourrait pas être mieux géré. Je ne suis pas favorable à la dékoulakisation des campagnes (iamaseb style), et je ne vois pas trop pourquoi l'Etat, par exemple, devrait fabriquer des voitures ou de la lessive. En revanche, il me semble que l'Etat est plus à même que le privé de se charger de ce qui relève du service public et de l'intérêt général. Ne serait-ce, par exemple, que parce que le but premier d'un service public ne doit pas être de gagner de l'argent, mais d'offrir un service de qualité (certes à un coût autant que faire se peut raisonnable).
c'est
une vision des choses, ce n'est pas la mienne (surtout la partie sur les enfants des autres qu'il faut "subventionner").
Une autre vision des choses est de prefèrer payer pour aider à l'éducation des enfants des autres, que je serai amené à cotoyer et qui auront eux aussi des enfants un jours, pour qu'ils soient civilisés et le moins ininterressants possible, plutot que tout parte en couille et me retrouver au contact d'une horde de puceaux histérique et analphabètes qui vont m casser les couilles quand ce sera pas simplement la gueule...
Cela dit, je pars du principe que moi je veux participer à aider les enfants des autres, parce que c'est important pour eux, comme ca l'a été pour moi, et je pense que ceux qui ne sont pas d'accord doivent prendre sur eux ou aller claquer leur thune ailleurs.
Jodko.
Il faut que cette jeunesse soit une jeunesse de révolution et non une jeunesse de révoltés.