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beenie a écrit:je connais. Un film de Moore etait passe le trimestre dernier sur Arte (qui est une excellente chaine tv)
ps: tes citations de prophetes me gene
beenie a écrit:oh, on se calme.
Il est ou le manque de courtoisie?
Je veux juste savoir qui il est.
rafael, t'es qui?
Al Moujrihoun a écrit:ben ca veut juste dire qu'il doit se présenter
Al Moujrihoun a écrit:Rigodo a écrit:Al Moujrihoun a écrit:ben ca veut juste dire qu'il doit se présenter
première (et dernière ?) phrase de ta vie sans faute, bravo à toi !!
tu parles de mon orthographe je présume?
parceque sinon tu sers à rien
freakish a écrit:Obiwankenobi a écrit:Allah n'est pas Obligé Ahmadou Kourouma
j'ai du le lire pour le lycée c pas terrible
La curée Giafrenco Zola
C'est pas terrible sauf si ont aime les belles meres qui se font leur beau fils
Si tu analyses bien le Livre et bien tu remarqueras qu'Emile ZOLA raconte les frauduleuses spéculations immobilières de Saccard lors des travaux haussmanniens à Paris, Zola exprime toute son aversion pour un régime et une bourgeoisie pourris par le "fric" où toute morale (publique autant que privée) est annihilée: la corruption est en effet le seul mode de rapport à l'autre et même l'amour est intéressé, voire tarifé.
Or Zola exprime symboliquement cette transformation complète des êtres par une altération marquée de la féminité et de la masculanité de ses personnages. Ainsi Sidonie Cloche est -elle "si peu femme dans ses allures" (p.87). De même, Maxime, toute son enfance "s'était cru fille" , ce qui le marqua définitivement; "une efféminisation de tout son être devait rester en lui, le frapper à jamais dans sa virilité" (p. 125). On nous le décrit donc comme "une fille manquée" (p. 200), "un hermaphrodite étrange venu à son heure dans une société qui pourrissait" (p.142) Quant au personnage de Renée (prénom homophoniquement hermaphrodite), Maxime n'était plus vraiment sûr de son sexe (p. 171) car la jeune femme fait "grand jeune homme" (p.171).
Cette ambivalence des sexes perturbe bien entendu la sexualité des personnages. Certains semblent impuissants, comme Saccard qui rend très peu visite à sa femme et entretient une relation platonique avec sa maîtresse) ou bien nouent une relation incestueuse (Renée/Maxime) ou encore sont animés par des désirs homosexuels. Maxime et René avouent ainsi avoir commis "des hontes" dans leur pensionnat respectif (p.145). Lorsque Renée fait l'amour avec Maxime, "Renée était l'homme" (p. 200) Quant à Sidonie, "elle avait horreur des hommes, disait-elle" (p.140) mais semble amoureuse de Renée (cf p 188 la déclaration qu'elle fait à René qui ne s'y montre pas insensible. Il n'est pas même jusqu'au valet Baptiste qui ne soit atteint par ce grand mal: "Il paraît que ces vilaines choses se passaient depuis des années dans les écuries... Et dire que ce grand escogriffe avait l'air d'aimer les chevaux! C'était les palefreniers qu'il aimait" (p.305-306).
j'ai aimé ce livre tout comme les autres autres livres concernant la famille Rougon Macquart.
Le roman se déroule dans la deuxième moitié du 21ème siècle.
La planète est devenue le siège d'une démocratie universelle, Globalia, qui rassemble sous la bannière des droits de l'homme et des libertés individuelles l'ensemble de l'humanité.
Tel est du moins le discours officiel, abondamment relayé par les médias. En réalité, Globalia est un archipel de territoires protégés par d'immenses bulles de verre, coupés d'un monde extérieur officiellement constitué de terres sauvages et désertes où la Nature a repris ses droits : Globalia est foncièrement écologiste ; on y respecte tous les êtres vivants, animaux ou végétaux.
La durée de vie des humains est très longue, grâce aux progrès de la médecine et aux saines habitudes alimentaires. Les jeunes y sont moins nécessaires, et généralement peu aimés. Les guerres ont disparu, grâce à l'éradication de toute culture historique et géographique - hormis quelques résidus folkloriques tolérés dans chaque ethnie.
Or à l'extérieur des zones protégées vivent bel et bien des humains, exclus de la prospérité globalienne... Ils sont réputés très peu nombreux et « terroristes ». La presse électronique fait état régulièrement de bombardements dont les campements terroristes des « non-zones » font l'objet ; et des attentats en zone protégée, de temps à autre, rappellent à la population qu'elle doit rester soudée dans l'idéal démocratique face au danger terroriste. Au nom de la démocratie, chacun est surveillé en permanence, car la démocratie ne saurait exister sans son corollaire sécuritaire. Le héros, Baïkal Smith, est jeune.
Contrairement à la plupart de ses congénères, il refuse d'adhérer à la bonne pensée consensuelle. Sa compagne, Kate, est moins rebelle, mais elle est prête à le suivre dans toutes ses aventures. Baïkal entraîne Kate hors du monde sécurisé de Globalia - ce qui est formellement prohibé. Le roman raconte l'errance de Baïkal dans les territoires hostiles, peuplés de tribus misérables et de bandes mafieuses.
Il devra surmonter bien des obstacles pour retrouver Kate, rapatriée de force en Globalia. Jouet d'une machination médiatique planétaire, Baïkal incarne sans l'avoir voulu l'Ennemi extérieur dont la démocratie globale a tant besoin...
Plus qu'un conte philosophique, c'est encore une fois un véritable roman d'aventures, plein de fraîcheur d'entrain, que nous donne J.C. Rufin.
Le livre est cependant nourri par une vraie réflexion sur les grands équilibres mondiaux, les rapports Nord-Sud, les libertés individuelles et collectives, la démocratie, sans que cette réflexion pèse jamais sur l'action.
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