Obiwankenobi a écrit:Allah n'est pas Obligé Ahmadou Kourouma
j'ai du le lire pour le lycée c pas terrible
La curée Giafrenco Zola
C'est pas terrible sauf si ont aime les belles meres qui se font leur beau fils
Si tu analyses bien le Livre et bien tu remarqueras qu'Emile ZOLA raconte les frauduleuses spéculations immobilières de Saccard lors des travaux haussmanniens à Paris, Zola exprime toute son aversion pour un régime et une bourgeoisie pourris par le "fric" où toute morale (publique autant que privée) est annihilée: la corruption est en effet le seul mode de rapport à l'autre et même l'amour est intéressé, voire tarifé.
Or Zola exprime symboliquement cette transformation complète des êtres par une altération marquée de la féminité et de la masculanité de ses personnages. Ainsi Sidonie Cloche est -elle "si peu femme dans ses allures" (p.87). De même, Maxime, toute son enfance "s'était cru fille" , ce qui le marqua définitivement; "une efféminisation de tout son être devait rester en lui, le frapper à jamais dans sa virilité" (p. 125). On nous le décrit donc comme "une fille manquée" (p. 200), "un hermaphrodite étrange venu à son heure dans une société qui pourrissait" (p.142) Quant au personnage de Renée (prénom homophoniquement hermaphrodite), Maxime n'était plus vraiment sûr de son sexe (p. 171) car la jeune femme fait "grand jeune homme" (p.171).
Cette ambivalence des sexes perturbe bien entendu la sexualité des personnages. Certains semblent impuissants, comme Saccard qui rend très peu visite à sa femme et entretient une relation platonique avec sa maîtresse) ou bien nouent une relation incestueuse (Renée/Maxime) ou encore sont animés par des désirs homosexuels. Maxime et René avouent ainsi avoir commis "des hontes" dans leur pensionnat respectif (p.145). Lorsque Renée fait l'amour avec Maxime, "Renée était l'homme" (p. 200) Quant à Sidonie, "elle avait horreur des hommes, disait-elle" (p.140) mais semble amoureuse de Renée (cf p 188 la déclaration qu'elle fait à René qui ne s'y montre pas insensible. Il n'est pas même jusqu'au valet Baptiste qui ne soit atteint par ce grand mal: "Il paraît que ces vilaines choses se passaient depuis des années dans les écuries... Et dire que ce grand escogriffe avait l'air d'aimer les chevaux! C'était les palefreniers qu'il aimait" (p.305-306).
j'ai aimé ce livre tout comme les autres autres livres concernant la famille Rougon Macquart.