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Messagepar MARSEILLAISE DU 92 » 26 Mai 2006, 09:38

bonjour à tous

les gars arrêter avec vos photos de moi c'est génant :oops:
VENTRE AFFAME N'A PAS D'OREILLE... @Jeune Congolais
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MARSEILLAISE DU 92
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Messagepar bourdu13 » 26 Mai 2006, 09:41

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Messagepar timence » 26 Mai 2006, 09:50

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Messagepar manuchao » 26 Mai 2006, 09:51

En ce 26 Mai , date d'anniversaire . Votre attaché de presse vous fait revivre la finale du 26/05/1993 . :cry:

Image

Pelé et la garde noire...
De la tête victorieuse de Boli, au travail défensif d'Angloma et Desailly, en passant par le talent d'Abedi Pelé, le mailleur Marseillais, l'OM doit une bonne part de son succès à sa garde noire.
L'OM a donc atteint son objectif en remportant une Coupe d'Europe qui s'offrit pour au Milan AC dès le premier quart d'heure d'une finale à la qualité extrèmement moyenne, comme toute finale qui se respecte. On n'ira pas jusqu'à dire que c'est Milan qui perdit le match plus que l'OM ne le gagna, car se serait retirer un peu trop de mérite à une formation marseillaise qui sut allier l'habileté tactique à la volonté et à l'énergie physique. Pourtant, on ne peut oublier que pendant le premier quart d'heure les Milanais, pratiquant leur vrai football, se créèrent des occasions qui auraient dû être déterminantes, mais qui en fin de compte, gâchées par le seul Massaro, leur futent fatales.
Une bataille tactique

Si le jeu fut hâché, resserré dans le centre du terrain, ce fut certainement parce que l'utilisation du hors jeu joua un rôle capital dans l'histoire. Les deux lignes défensives en présence l'utilisant en permanence et non sans habileté. L'OM, avec ses cinq arrières qui revenaient au nombre de trois lorsque le ballon était récupéré, mais qui surent remonter le terrain et prendre au piège l'attaque adverse, les Milanais avec leur quatre défenseurs essayant d'en faire autant et y parvenant eux aussi.

Pourtant, ce procédé tactique aurait pu coûter cher aux Marseillais dans le premier quart d'heure puisqu'il a permis à Massaro de s'échapper en plusieurs occasions et de se présenter en position favorable de but et pourtant, cette fois encore, c'est sur un coup de pieds arrêté et dans le jeu de tête que la décision devait se faire en faveur des Marseillais pour le seul Boli profitant à la 44e minute de sa détente et d'un timing qui surprit les Milanais et qui assura la victoire.

BARTHEZ réalisa deux très belles parades dans la période la plus difficile vécue par la défense marseillaise au début du match. Il n'eut ensuite au cours de la première période, qu'à intervenir sur des renvois de balle souvent retardés volontairement. Après le repos, il plaça quelques renvois aux poings et ses sorties aériennes n'eurent aucun mal à enrayer le danger.
ANGLOMA tint honorablement son poste de stoppeur droit, le plus souvent devant Massaro qui lui échappa certes en quelques occasions au début du match mais qui fut ensuite tenu en respect. Angloma dut quitter le terrain en raison d'une blessure au cours de la seconde période. DURAND, qui le remplaça, tint alors le poste d'arrière gauche en s'efforçant de bien colmater les brèches sur le flanc de sa défense.
DESAILLY fut comme stoppeur gauche presque toujours confronté à Van Basten, auquel il parvint à imposer le plus souvent sa présence physique, sa puissance, sa détente et qu'il gêna même souvent dans le domaine aérien.
BOLI fut un libero extrêmement vigilant, jaillisant comme à l'accoutumée au sol comme en l'air pour enrayer le danger. Il fut donc l'artisan de la victoire grâce à son coup de tête victorieux de la quarante-quatrième minute, mais sut également fort bien commander la manoeuvre du hors jeu et malgré quelques relances un peu hasardeuses, se comporter en vrai chef de défense.
DI MECO, d'abord arrière gauche, dut avancer souvent pour tenter de contrer Donadoni, son adversaire direct, ce qui l'amena à commettre une fois de plus un peu trop de fautes sur l'homme, payées d'un avertissement en deuxième période. Il devint stoppeur gauche surveillant même son ancien coéquipier Papin et entrant alors fort bien dans le système défensif pour conserver l'avantage et la victoire à l'équipe marseillaise.

Boksic décevant

EYDELIE, :twisted: promu arrière droit plus que milieu défensif latéral, sut parfaitement occuper l'aile droite de sa défense en y accomplissant un travail très utile de ratissage du ballon devant Lentini qui, après l'avoir pris de vitesse avant le repos, finit par baisser pied et par lui laisser le dernier mot.
SAUZEE fut un milieu droit qui se signala surtout par ses tentatives de frappe à distance, soit sur coup franc, soit dans le jeu en mouvement sans pour autant trouver l'ouverture et se montrer précis dans ses tentatives.
DESCHAMPS, qui n'a décidément pas retrouvé sa mailleure forme, s'évertua cependant à être très utile et efficace par son pressing sur le porteur du ballon, ses tacles et son travail défensif.
PELE qui, dans le plan de bataille mis sur pied par les Marseillais, occupa cette fois l'aile droite de l'équipe, posa de gros problèmes alors par son jeu de gaucher à un Maldini en petite forme; le Ghanéen travaillant alors comme le faisait Waddle l'an dernier, se montrant extrêmement dangereux par ses dribbles rentrants, ses débordements, ses accélérations et s'avérant finalement le meilleur joueur marseillais et le seul danger permanent pour la défense milanaise.
BOKSIC en effet, fut décevant, peu visible à la pointe du combat, n'arrivant pas à se défaire du marquage de Costacurta ou de la défense milanaise, ne plaçant aucun dribble, aucune accélération déterminante et étant finalement la grande déception de la finale.
VOLLER, deuxième avant-centre le plus souvent du coté gauche de l'attaque, chercha à ruser mais sans réussite, se battant cependant avec opiniâtreté avant de céder sa place à THOMAS qui, dans les dix dernières minutes, vint occuper le milieu gauche de l'équipe pour assurer définitivement la victoire.

Dans une équipe milanaise bien décevante et qui confirma l'impression très mauvaise qu'elle inspirait depuis quelque temps à travers la méforme de ses hommes de base, le gardien ROSSI ne fut guère sollicité. Pourtant, en défense BARESI fut le seul à jouer sur sa valeur réelle, jaillissant comme à ses plus beaux jours, surtout en première période et venant essayer d'apporter son esprit constructif au jeu d'attaque du Milan AC, mais en pure perte, MALDINI s'avérant en petite forme, tout comme un RIJKAARD extrêmement décevant techniquement et physiquement parlant, et qui fut lui aussi l'une des raisons de l'échec italien.
DONADONI et ALBERTINI n'étant guère mieux inspirés, VAN BASTEN étant également très discret et peu dangereux d'un bout à l'autre de la rencontre, MASSARO gâchant lamentablement les deux ou trois possibilités de but qui s'offrirent à lui dès le début du match et qui aurait pu assomer définitivement l'OM, LENTINI ne pouvant confirmer un excéllent début de match où il avait placé de redoutables accélérations sur l'aile gauche, PAPIN enfin, rentré à la 55e minute pour remplacer Donadoni n'entrant jamais dans le jeu de l'équipe et ne pouvant alors avoir un rôle prépondérant, dans une défense qui lui barra le plus souvent la route.

LES NOTES
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OM

BARTHEZ.............8
ANGLOMA.............7,1
BOLI................8,5
DESAILLY............8
DI MECO.............7,3
EYDELIE.............7,2
DESCHAMPS...........6,4
SAUZEE..............6,5
VOLLER..............6,2
PELE................8,5
BOKSIC..............6


MILAN

ROSSI...............6
TASSOTI.............5,9
COSTACURTA..........6,3
BARESI..............7,4
MALDINI.............6
DONADONI............6
RIJKAARD............5,6
ALBERTINI...........6,3
LENTINI.............6,8
VAN BASTEN..........6,3
MASSARO.............4,8



LE MATCH AU MICROSCOPE
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Une tête en or
MARSEILLE - MILAN AC 1-0 (1-0)
Temps lourd. Bonne Pelouse. Bon éclairage. 64.000 spect. Arb.: M. Rothlisberger (Suisse). But: Boli (44e). Averstissements: Di Meco (32e), Boli (54e), Barthez (70e) pour Marseille; Lentini (39e) pour Milan.
MARSEILLE : Barthez - Angloma (Durand 61e), Boli, Desailly - Eydelie, Sauzée, Deschamps (cap.), Di Meco - Pelé, Boksic, Völler (Thomas 78e). Entr.: Goethals. Remplaçants non utilisés: Olmeta (gardien), Casoni, Ferreri.
MILAN AC : Rossi - Tassotti, Costacurta, Baresi (cap.), Maldini - Donadoni (Papin 55e), Albertini, Rijkaard, Lentini - Van Basten (Eranio 85e), Massaro. Entr.: Capello. Remplaçants non utilisés: Cudicini (gardien), Nava, Evani.

LE FILM
4e : Faute de Tassotti sur Völler: Coup franc de Sauzée à destination de Di Meco... en position de hors-jeu.
5e : Coup franc de Donadoni à la suite d'une faute de Boli: la tête de Rijkaard passe au-dessus du cadre de Barthez.
7e : Centre de Van Basten pour la tête de Massaro, mais le ballon frôle le poteau gauche du gardien marseillais.
8e : Contre-attaque de Völler. Le tir de l'attaquant de l'OM est renvoyé par Rossi, mais Boksic ne peut reprendre le ballon comme il le souhaitait, pressé qu'il était par Maldini.
10e : Massaro est sifflé en position de hors-jeu.
11e : Lob de Boksic qui passe au-dessus du but de Rossi.
13e : Tête de Maldini au-dessus du but marseillais à la suite d'un corner brossé de Donadoni.
17e : Barthez sauve son équipe à deux reprises: du pieds, sur un tir en pivot de Van Basten; puis des deux mains sur une reprise de Massaro effectuée dans un angle fermé.
38e : Pelé est arrêté irrégulièrement par Lentini: le coup franc de Sauzée est stoppé par le mur italien.
44e : Premier corner pour l'OM obtenu par Pelé. Celui-là le tire à destination de la tête de Boli qui ouvre le score malgré la présence de Baresi et Rijkaard à ses cotés.

MARSEILLE : 1
MILAN AC : 0

46e : Barthez dégage des deux poings devant Van Basten.
52e : Sortie de Rossi devant la menace ed Pelé.
59e : Tête de Rijkaard interceptée par Barthez, malgré une ultime tentative de Papin qui avait remplacé Donadoni à la 55e minute. S'ensuit une petite échauffourée mettant aux prises Papin, Barthez et Eydélie.
62e : Frappe de Sauzée au-dessus du but de Rossi.
75e : Coup franc tiré par Albertini, puis repoussé par la jambe de Sauzée.
77e : Volée en extension de Papin qui passe à côté du but de Barthez.
80e : Volée de Van Basten... dans les nuages.

MARSEILLE : 1
MILAN AC : 0

ImageImage

AMBIANCE
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Dans la chaleur du stade olympique
C'est sous une espèce de canicule que s'est déroulée la finale. Et, dans les tribunes, l'ambiance était à la hauteur des conditions météo.
Depuis deux jours, les supporters milanais avaient pris un net avantage sur leurs homologues marseillais. On ne voyait qu'eux dans les rues de Munich. Sur la Marienplatz ou dans les biergarten, très fréquentés en ces temps de quasi-canicule. Du rouge et du noir partout. Et puis, en l'espace d'une journée, les Marseillais ont rétabli d'un coup la situation. Débarquant des trains et des avions spéciaux, ils ont à leur tour investi le centre-ville, s'opposant par la voix à leurs rivaux. De telle sorte que, hier soir, le stade olympique était à peu près équitablement partagé. Petit avantage en nombre pour les Italiens, dont le port d'attache est plus proche, mais égalité parfaite en revanche au niveau de l'ambiance et du bruit.
Les Marseillais sur la pelouse

18h45 : il fait encore 29° au gigantesque tableau d'affichage du stade et la température est très élevée aussi dans les tribunes. Elle monte même d'un cran, là-bas, dans le virage blanc occupé par les supporters marseillais. Ceux-ci sont aux premières loges pour voir déboucher du tunnel l'équipe de Milan et c'est une bordée de sifflets qui accueille Baresi et les siens. Papin, noyé au milieu de la masse, n'y coupe pas, lui non plus.
Celui qui s'en sort le mieux, c'est finalement Berlusconi. Cerné par les photographes, il effectue une véritable promenade de santé le long des tribunes, sourire éclatant et bras levés. Un parcours de star. C'est le moment que choisissent les Marseillais pour faire à leur tour leur apparition. On attend alors deux choses: les retrouvailles de JPP avec ses coéquipiers et la rencontre entre Berlusconi et Tapie.
Or, rien ne se passe. Papin n'évite pas ses anciens coéquipiers, mais ne les recherche bien évidemment pas non plus. Une simple poignée de main à Castaneda, une tape amicale sur la nuque de Pelé, et l'ancien capitaine disparaît dans le souterrain. Quant aux deux présidents, ils se croisent sans véritablement se voir.
19h30 : sur le même panneau que tout à l'heure, le thermomètre affiche maintenant 28°. Le match débute dans trois quarts d'heure et, comme à son habitude, Barthez est le premier à venir s'échauffer, flanqué d'Henri Stambouli. Pas fou, il choisit le but derrière lequel sont massés les supporters de l'OM et il en profite pour les saluer. Il ne restera pas longtemps isolé sur la pelouse. C'est toute l'équipe milanaise qui lui emboîte le pas et qui viennent se préparer devant la tribune où sont massés ses supporters. Lesquels supporters, tout en rouge, ont disposé (comment ?) sur la piste d'athlétisme, théâtre des exploits des JO de 1974, leurs banderoles et leurs drapeaux. Papin ? Il arrive avec un léger décalage accompagné de Nava, le défenseur remplaçant.
19h40 : c'est au tour des Marseillais de revenir sur la pelouse, alors que l'atmosphère a encore grimpé d'un ou deux tons dans le stade olympique. Un délégué de l'UEFA descend quatre à quatre les escaliers de la tribune d'honneur, avec en main l'objet de toutes les convoitises : la Coupe d'Europe des clubs champions, qu'il vient installer sur un socle, mais qu'un supporter marseillais a réussi à caresser au passage.
20 heures : tout le monde rentre aux vestiaires en ordre dispersé, Français et Italiens mélangés, et c'est tout le cérémonial de l'UEFA qui s'enclenche, comme toujours à la minute près. Les ramasseurs de balle font leur apparition, les photographes sont parqués sur la ligne de touche et les deux équipes pénètrent sur la pelouse dans leurs couleurs habituelles, Marseillais tout en blanc, et Milan en rouge et noir. Le tableau d'affichage indique 26°. Dans les coeurs des supporters des deux équipes, il fait au moins le double.

REACTIONS D'APRES MATCH :
DI MECO "Je ne pensais pas que ce serait si beau"

«J'avoue qu'on y croyait, mais je ne pensais pas que cela allait être grand comme cela. Je ne pensais pas que ce serait si beau. Après Bari, on ne pensait pas refaire une finale aussi tôt. J'avais été blessé après cette finale de Bari et vingt-quatre mois plus tard, je suis à nouveau en finale et je la gagne. J'ai eu cinq minutes d'euphorie après le match mais je ne réalise pas encore tout ce qui nous arrive. En fait, j'ai hâte d'être à Marseille pour que l'on fête cela entre nous.»
Basile Boli : «Je pense à mon frère qui vient d'avoir un petit garçon qui porte mon nom. Cette Coupe, elle est pour lui. Ce n'est pas extraordinaire, c'est la folie ! CE soir, je ne pleure pas, non je ne pleure pas. Je ris.»
Didier Deschamps : «Cette Coupe, on la regardait tous avant le match. On se disait qu'elle était à nous. C'était un combat très dur. Les Milanais ont raté quelques occasions au début et puis nous, on en a eu une, et on l'a mise au fond.»
Michel Platini : «Je suis surtout heureux pour les joueurs. J'étais il n'y a pas si longtemps le sélectionneur de la plupart de ces gars-là, et ils étaient formidables. Cela va être un tremplin formidable pour le foot et pour la Coupe du monde en France. Marseille méritait de gagner cette finale. Il avait un très beau palmarès et devait avoir cette récompense.»
Jean-Pierre Papin : «Perdre une finale de Coupe d'Europe, ça fait toujours énormément de peine. Je crois que ce soir, ce n'est peut-être pas l'équipe la plus forte qui a gagné. Simplement, ils ont eu une occasion, ils l'ont mise au fond. On en a eu cinq, on en a pas mis. .Je crois que ça se résume à ça (...) Il y a six étrangers et trois qui jouent. C'est la concurrence, c'est difficile mais il faut accepter. Vous savez c'est l'entraîneur qui a fait son choix. Il n'y a rien à dire là-dessus. (...) Ca ne m'aurait pas gêné du tout d'égaliser. Si j'avais pu, je l'aurais fait. Je porte les couleurs du club qui est opposé aux Français, il n'y a pas de sentiments à avoir. Ils l'ont mérité. Cela fait longtemps que l'on avait été très loin. Jamais jusqu'au bout. Cette fois-ci, ils l'ont gagné. Eh bien tant mieux pour eux...»
Frank Sauzée : «Ce qui nous arrive est fabuleux. Ce que nous avons fait jusqu'à présent, nous l'avons fait avec tout notre coeur. Nous nous sommes éclatés, c'est merveilleux. Quand on voit le public en liesse, on sait qu'on vit des moments inoubliables. Pas seulement dans notre vie de footballeur, mais surtout dans notre vie d'homme. Pendant le match, on a pas eu trop le temps de réaliser car l'équipe milanaise ne nous en a pas laissé le temps. En seconde mi-temps, ce fut un peu plus difficile, car nous avons cherché à gérer le résultat. Je pense que c'est surtout la solidarité qui a fait la différence.
On est heureux. On rentre dans l'histoire, c'est quelque chose d'extraordinaire. Je crois que depuis longtemps, les gens attendaient qu'un club français rentre dans l'histoire. C'est Marseille, c'est fantastique car nous avons vécu une année superbe. Mais il faut aussi tirer un coup de chapeau à Auxerre et PSG et Monaco qui ont joué des demi-finales et des finales de coupes d'Europe. Ca prouve que le football français est de qualité.»
Marcel Dessailly : «Que dire, C'est merveilleux. Le public est là. On s'est régalé. On a dominé une équipe milanaise de bout en bout, même si ils nous ont mené la vie dure en seconde mi-temps. On ne peut être que satisfaits car nous somme le premier club français à remporter une coupe d'Europe.»
Fabien Barthez : «Je n'ai pas encore l'impression d'entrer dans la légende. Nous sommes encore dans le feu de l'action. On réglera ça plus tard.»
Jocelyn Angloma : «J'ai pris un coup assez dur sur le tibia. J'ai dû quitter mes compagnons. Mais ils ont fait le nécessaire. Voir le match du banc, cela a été vraiment dur, mais les gars ont tenu.»
Michèle Alliot-Marie, qui se trouvait à Munich : «Quelle belle aventure que vient de connaître l'OM, après son parcours exceptionnel. Ce titre tant espéré de meilleur club européen consacre une saison tout à fait remarquable. Merci de ces moments d'intense émotion que vous nous avez fait vivre. Toute la France a vibré avec vous.»
Fabio Capello (entraîneur du Milan AC) : «L'Olympique de Marseille est une grande équipe, mais indiscutablement, c'est Milan qui s'est procuré le plus grand nombre d'occasions. Van Basten a eu une balle d'égalisation, Papin aussi, mais il nous a manqué la précision. Les Français ont marqué sur corner, leur premier du match et évidemment, ce but a tout changé. Nous avons essayé d'aller de l'avant en seconde mi-temps, mais nous n'avons pas eu de chance. La saison prochaine, l'équipe subira quelques modifications, mais en gros, le Milan AC conservera la même ossature.»
Silvio Berlusconi : «On n'a pas l'habitude de perde une finale européenne. Mais nous sommes contents car nous avons disputé une belle Coupe. Malheureusement, nous avons eu cinq occasions en première mi-temps que nous n'avons pas concrétisé (...) Si Gullit n'a pas joué, c'est tout simplement que l'entraîneur ne l'a pas jugé en forme suffisante. Maintenant, il nous reste à obtenir une victoire ne championnat national afin d'être à nouveau présent en Coupe d'Europe l'an prochain.»
Raymond Goethals : :cry: «Nous étions allés en finale il y a deux ans. On était meilleur que l'Etoile Rouge et on méritait de gagner. Ce soir tout est effacé. Car cette victoire est d'autant plus grande qu'elle a été acquise face à un adversaire de choix. Face à la meilleure équipe du monde. Ca a été un match dur, difficile pendant lequel on a souffert. Mais tactiquement, et pour la quatrième fois en quatre matches, on a bien su prendre les Milanais. Contre eux, il faut jouer haut et pratiquer le hors jeu. C'est la seule façon de s'en sortir. J'étais déjà très heureux d'être en finale, mais la gagner et battre le Milan ça me comble. Je vais donc terminer là-dessus, puisque ma décision est prise je prends ma retraite.»
Bernard Tapie : «Je ressens un très grand bonheur. Plusieurs clubs français dans le passé ont flirté avec la Coupe d'Europe. Reims, Saint-Etienne, Monaco, nous-mêmes il y a deux ans. Or, paradoxalement, c'est la fois où on avait affaire à l'adversaire le plus dur qu'on réussit à la gagner. Cette victoire, c'est la preuve que l'état d'esprit des footballeurs français a changé et qu'on participe désormais aux coupes d'Europe pour gagner. Ils sont devenus tout à fait compétitifs. J'ai souffert pendant ce match parce que c'était serré et que tout pouvait basculer d'un moment à l'autre. En deuxième mi-temps Papin a failli marquer et presque sur la contre-attaque c'est Boksic qui aurait pu le faire. Dans ce genre de rencontre il y a fatalement une part de chance. Celle-ci nous avait jusqu'à présent tourné le dos, mais ce soir on a été remboursé et cette victoire efface tout le reste. Papin a été sifflé par les Marseillais ? Oui, mais il avait un peu allumé ces temps derniers dans la presse italienne et le public s'est vengé. Cela dit il existe une vraie amitié et un véritable respect entre les deux parties et Jean-Pierre peut revenir à Marseille quand il veut. Je suis prêt à le reprendre. Quant à moi pas question de partir là dessus. On ne s'en va pas sur un coup de tête comme ça et le jour où je le ferai il y aura des garanties quant à la pérennité du club.»


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Soudain Marseille a pris feu !
Jusqu'à la fin du match, la cité phocéenne était ville morte. Et puis, à 22h05...
Et soudain ce fut l'explosion. Le tremblement de terre. Il était 22h59, hier soir à Marseille, quand la cité poussa un cri lourd et sourd. Un cri de bonheur et de délivrance. Un cri qui ne pouvait être que celui du bonheur total, celui de la victoire, attendue depuis tant d'années. Depuis trop longtemps. Moins d'une minute avant la mi-temps, Basile Boli, majestueux, venait de s'envoler dans les airs de Bavière et d'inscrire le seul but de la partie face à l'indestructible armada rouge et noire. Sur le Vieux Port, dans toute la ville, au sein de toute cette agglomération, qui était devenue pour un soir la capitale de la France, la folie s'empara de tous les esprits et de tous les corps.
De chez eux où ils s'étaient massés devant leur poste de télévision ou dans les restaurants équipés d'écrans géants pour une clientèle privilégiée, tous se retrouvèrent dans la rue afin de libérer le trop plein de cette énergie et de cette passion qu'ils avaient trop longtemps contenues.
L'OM menant 1 à 0 devant le Milan de JPP. Quoi de plus normal après tout. «De toute façon, que ce soit en match officiel ou amical, nous n'avons jamais perdu contre ces «putaing» d'italiens.» Le crâne enroulé dans un maillot bleu et blanc., les joues dessinées de la même couleur, les inconditionnels de l'Olympique de Marseille, ceux qui ne purent cependant pas débourser les deux, trois ou quatre milles francs afin d'obtenir le fameux sésame pour Munich annonçaient là, sur le quai des Belges, que désormais plus rien ne pouvait leur arriver. «On n'a jamais perdu contre eux, je te dis !» On conjure le mauvais sort comme on peut...
La deuxième mi-temps va commencer. Comme ce fut le cas une bonne heure plus tôt, les rues vont se vider en plus de temps qu'il n'en faut pour le dire. Comme par enchantement, la vie semble s'être évanouie. Marseille redevient ville-morte. Seuls quelques gardes mobiles, en faction sur les points stratégiques de la cité, font contre mauvaise fortune bon coeur et surveillent d'un oeil inquiet cette armée de l'ombre qui ne va pas tarder à resurgir. Le pouce coincé dans le ceinturon en cuir de son pantalon, René avoue, quelque peu désabusé : «Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, c'est mon boulot. Je suis obligé d'être dans la rue. Vous y êtes bien vous !» Des sifflets se font alors entendre dans la ville. Une voix métallique sortie tout droit de son talkie-walkie prévient René : «Papin vient d'entrer.»
Un peu plus loin, il suffit de descendre quelques marches pour se retrouver devant l'employé de la RATP. Celui qui est de garde précisément ce soir-là, le mercredi 26 mai 1993 au métro Vieux Port - Hôtel de Ville. Le son du transistor filtre de la cabine. Ca grésille dur. «Moi je me fous de la télé. La radio cela me permet de faire travailler mon imagination». Etre bloqué dans son aquarium alors que près d'un milliard de téléspectateurs sont rivés devant leur petit écran n'émeut pas plus que ça notre bonhomme. «Un milliard ? Vous n'êtes pas de Marseille, vous ?»
L'explosion !

Devant l'église qui fait l'angle du quai des Belges et de la rue du Beausset, nous avons trouvé, en début de soirée, le seul Marseillais mécontent de la ville. Un pauvre diable, qui tend du bout des doigts sa casquette désespérément vide aux passants. «Moi, je m'en fous de l'OM. Personne ne passe. T'as pas cent balles ?» Devant ses yeux ébahis passera alors une Renault 18 bleue ensevelie sous le poids de 18 supporters (nous les avons comptés). Il faudra l'intervention des forces de Police pour que les amortisseurs, qui hurlaient de douleur, soient enfin soulagés.
Le match a repris depuis longtemps et les efforts désespérés du Milanais de charme Lentini ne changeront rien au scénario de l'histoire établie ne première mi-temps.
Exceptés quelques photographes déterminés, à la recherche de l'insolite, et des couples de femmes pouvant enfin sortir seules sans être importunées, les rues sont abandonnées. La rencontre arrive à son terme et la tension commence à envelopper l'atmosphère. Il fait de plus en plus chaud. La «pute» qui traîne ses bas résilles du côté de la rue Paradis n'a pas fait un client. «Heureusement qu'ils ne font pas la finale tous les soirs. D'habitude quand l'OM joue j'ai du monde. Mais là, sitôt le match fini, je rentre chez moi. Cela ne va pas être vivable dans le coin.»
Les Brigades mobiles commencent en effet à se déployer. Il ne reste que quelques secondes. Les Marseillais, d'ordinaire si volubiles, retiennent tous leur souffle, il est 22h05 et le premier pétard explose dans la ville. C'est fini. Enfin !
Marseille se libère, Marseille hurle, dégueule son bonheur. Une horde sauvage, mais pour l'instant disciplinée, s'empare du Vieux Port. Ils sont des milliers à bloquer complètement la cité. Partout, les larmes coulent, les Klaxons se déchaînent, les filles vous sautent au cou. L'émotion est à son paroxysme.
Les Marseillais, fiers d'être devenus les premiers vainqueurs d'une Coupe d'Europe, tombent les uns dans les bras des autres, ivres - au sens propre comme au sens figuré - de bonheur. Des téméraires plongent dans les eaux glauques du Vieux Port.
La nuit va être chaude. Pour tout le monde !

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26/05/1993 A JAMAIS LES PREMIERS
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manuchao
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Messagepar bourdu13 » 26 Mai 2006, 09:59

manuchao,

=D> =D> =D> =D> =D>

26/05/1993 A JAMAIS LES PREMIERS


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Messagepar timence » 26 Mai 2006, 10:01

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Messagepar bourdu13 » 26 Mai 2006, 10:13

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Messagepar etienne » 26 Mai 2006, 10:46

"putzain hi la DD TC" @le boss.

manuchao : merci ! :wink:

MARSEILLAISE DU 92, très jolie bannière :wink:
Après la Rolex et Ségala :
"+1. Tant que t'es pas 50 un comptable ça sert à rien" @Olympien
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Messagepar bourdu13 » 26 Mai 2006, 11:07

:oops:
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La prochaine console de Nintendo devrait être
commercialisée à un prix inférieur à 25.000 yens (174 euros)
au Japon, et moins de 250 $ aux Etats-Unis. C'est ce qu'a
indiqué
hier Yoshihiro Mori, Senior Managing Director de Nintendo,
lors de la présentation des résultats du groupe au Japon.
La Wii serait ainsi affichée à un tarif plus de deux fois
inférieur à celui de la PlayStation 3 au Japon.
La console de Sony sortira en effet le 11 novembre
au prix de 62.790 yens (437 euros) dans sa configuration
20 Go, la version avec disque dur 60 Go étant elle
commercialisée en open price, avec un prix directement
choisi par le détaillant. Mori a également rappelé que
la période de lancement sur ces deux marchés était
prévue entre octobre et décembre, avec pour objectif
6 millions de machines et 17 millions de jeux distribués
au 31 mars 2007. Rappelons que les trois précédentes
consoles de salon
de Nintendo, Super Famicom, Nintendo 64 et GameCube
, étaient sorties au Japon au prix de 25.000 yens. Nintendo
n'a pas apporté de précisions concernant la sortie de la Wii
en Europe.



http://www.gamekult.com/articles/A0000048804/
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Messagepar bourdu13 » 26 Mai 2006, 12:28

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Messagepar Globe Trotter » 26 Mai 2006, 12:40

Bernard Tapie : «Je ressens un très grand bonheur. Plusieurs clubs français dans le passé ont flirté avec la Coupe d'Europe. Reims, Saint-Etienne, Monaco, nous-mêmes il y a deux ans. Or, paradoxalement, c'est la fois où on avait affaire à l'adversaire le plus dur qu'on réussit à la gagner. Cette victoire, c'est la preuve que l'état d'esprit des footballeurs français a changé et qu'on participe désormais aux coupes d'Europe pour gagner. Ils sont devenus tout à fait compétitifs. J'ai souffert pendant ce match parce que c'était serré et que tout pouvait basculer d'un moment à l'autre. En deuxième mi-temps Papin a failli marquer et presque sur la contre-attaque c'est Boksic qui aurait pu le faire. Dans ce genre de rencontre il y a fatalement une part de chance. Celle-ci nous avait jusqu'à présent tourné le dos, mais ce soir on a été remboursé et cette victoire efface tout le reste. Papin a été sifflé par les Marseillais ? Oui, mais il avait un peu allumé ces temps derniers dans la presse italienne et le public s'est vengé. Cela dit il existe une vraie amitié et un véritable respect entre les deux parties et Jean-Pierre peut revenir à Marseille quand il veut. Je suis prêt à le reprendre. Quant à moi pas question de partir là dessus. On ne s'en va pas sur un coup de tête comme ça et le jour où je le ferai il y aura des garanties quant à la pérennité du club.»


:lol:
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Messagepar bourdu13 » 26 Mai 2006, 12:43

Globe Trotter, :?:
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Messagepar didierdrogba » 26 Mai 2006, 12:45

aaaaaaaaaaaaaaaaa, me revoila cher concitoyens
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Messagepar bourdu13 » 26 Mai 2006, 12:54

Globe Trotter a écrit:
Bernard Tapie : «Je ressens un très grand bonheur. Plusieurs clubs français dans le passé ont flirté avec la Coupe d'Europe. Reims, Saint-Etienne, Monaco, nous-mêmes il y a deux ans. Or, paradoxalement, c'est la fois où on avait affaire à l'adversaire le plus dur qu'on réussit à la gagner. Cette victoire, c'est la preuve que l'état d'esprit des footballeurs français a changé et qu'on participe désormais aux coupes d'Europe pour gagner. Ils sont devenus tout à fait compétitifs. J'ai souffert pendant ce match parce que c'était serré et que tout pouvait basculer d'un moment à l'autre. En deuxième mi-temps Papin a failli marquer et presque sur la contre-attaque c'est Boksic qui aurait pu le faire. Dans ce genre de rencontre il y a fatalement une part de chance. Celle-ci nous avait jusqu'à présent tourné le dos, mais ce soir on a été remboursé et cette victoire efface tout le reste. Papin a été sifflé par les Marseillais ? Oui, mais il avait un peu allumé ces temps derniers dans la presse italienne et le public s'est vengé. Cela dit il existe une vraie amitié et un véritable respect entre les deux parties et Jean-Pierre peut revenir à Marseille quand il veut. Je suis prêt à le reprendre. Quant à moi pas question de partir là dessus. On ne s'en va pas sur un coup de tête comme ça et le jour où je le ferai il y aura des garanties quant à la pérennité du club.»


:lol:


:mrgreen:
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Messagepar Prior » 26 Mai 2006, 12:54

Et moi ça y est j'en fait partie !!! :mrgreen: Bonjour a tout ceux que je n'ai pas vu =D>
Eh au fait, le 26 mai c'est autant un jour de fête qu'un jour de deuil...putain on a rien gagné depuis 13 ans !!!! #-o
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Messagepar bourdu13 » 26 Mai 2006, 12:56

manuchao, edit , ton poste deborde !!! 8)
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Messagepar bourdu13 » 26 Mai 2006, 12:57

Prior a écrit:Et moi ça y est j'en fait partie !!! :mrgreen: Bonjour a tout ceux que je n'ai pas vu =D>
Eh au fait, le 26 mai c'est autant un jour de fête qu'un jour de deuil...putain on a rien gagné depuis 13 ans !!!! #-o


si l'intertoto !!! :mrgreen:
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Messagepar bourdu13 » 26 Mai 2006, 15:13

shakira :oops:


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Messagepar The Flankeur » 26 Mai 2006, 15:50

bourdu13, elle n'est pas vilaine.
The Flankeur Je te remercie sincerement de noter mes efforts, tu es mon omliver préféré@Rocca
The Flankeur, t'es un mec cultivé alors 8)@Squall
The Flankeur, tu es mon idole.. 8)@jeanfred
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Messagepar etienne » 26 Mai 2006, 16:07

le boss valide 8)
Après la Rolex et Ségala :
"+1. Tant que t'es pas 50 un comptable ça sert à rien" @Olympien
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