par JPP REVIENS » 24 Avr 2006, 18:16
Tout émoustillé que je suis pas la perspective de ce "choc", j'ai décidé de rédiger un "petit" (désolé pour la longueur) article :
Jour de gloire :
Ce samedi 29 avril, jamais le Stade de France n’aura aussi bien porté son nom. Jour de gloire me direz vous ? Jour historique vous répondrai-je.
Le jour où deux antagonismes profonds, deux équipes, deux histoires se retrouveront autour d’un ballon rond pour écrire, une fois de plus l’histoire du football français, et faire oublier le cinquième titre d’affilée de la froide et distante capitale des gaules.
Bien plus qu’une finale de coupe de France, c’est un évènement à l’impact considérable qui va se dérouler sous nos yeux, tant les PSG/OM sont entrés dans les annales du football hexagonale, au plus grand désespoir d’un Jean Michel Aulas (dans ton cul aulas serais je tenté de dire, mais elle est facile, et j’ai déjà dit « annales »)
Au-delà du sport, au-delà du jeu, ce samedi soir d’avril s’apprête à donner des frissons au pays tout entier, les yeux rivés sur les deux locomotives médiatiques d’un football français dépérissant, n’en déplaise à l’ogre lyonnais qui se satisfait de sa gloire nationale sans pour autant trouver le chemin des demies finales en coupe.
Des frissons d’angoisse face aux tensions que se vouent les deux clubs depuis des années, des frissons de bonheur pour tous les passionnés du ballon rond qui vont pouvoir admirer la fougue d’un Ribery ou la classe d’un Pauleta, le tout encadré par le jeu viril d’un Lorik Cana et les tacles de Mario Yepes.
Ce sera également l’une des dernières occasions pour notre divin chauve de prouver à monsieur soleil, l’homme qui murmurait à l’oreille de Govou, le dénommé Raymond la chance que son crâne luisant sous les projecteurs vaut largement tous les sourires ultrabright du monde, même si ce sourire vient de Lyon.
Ultime chance pour le PSG de sauver sa saison, la coupe de France s’annonce comme le renouveau d’un Olympique de Marseille à la stabilité (enfin) souhaitée par tous, au sein du club comme chez les supporters. Un OM renaissant de ses cendres, et dont les joueurs seraient tous au FC Barcelone s’ils avaient joué comme cela depuis le début de leur carrière.
Une mention spéciale à Mamadou Niang, qui a arrêté la chasse à la mouette pour se reconsacrer au football avec talent et envie, à Toifilou Maouligoal qui n’aura bientôt plus aucune inspiration pour ses messages à force d’enfiler les buts et les passes décisives.
Je ne ferai pas l’affront d’oublier master Pagis, l’homme aux 7% de votes en faveur de sa participation à la coupe du monde 2006 , et dont les déviations, les appels de balle et les frappes sont autant de régals pour les passionnés que nous sommes.
Espérons que le seul combat de samedi se déroule sur le pré d’une pelouse où Ribery, l’idole de tout un peuple risque de revenir bien souvent, vêtu du maillot au coq. Souhaitons de tout notre cœur que Franck, l’homme aux 10 poumons, aux crochets déroutants et à la classe internationale (une seule personne en France semble en douter, dommage qu’il soit sélectionneur) brise les rêves de victoire de parisiens déjà soufflés par l’ouragan Ribery à l’automne.
Souhaitons un bon match à tous les supporters qui feront le déplacement, souhaitons l’ivresse de la victoire, souhaitons de perdre la voix et toute raison face au déferlement des attaques Olympiennes.
Souhaitons nous la fin des années de transitions, des années de désillusion.
Souhaitons nous le bonheur d’un succès historique
D’abord la France, bientôt l’Europe, il n’y a qu’un seul Olympique, et il est Marseillais.
Place au football…
La vie c'est long, surtout vers la fin.