Savoir répondre présent lorsque tous les éléments s’opposent à vous, c’est la marque des grands. Face à l’adversité, savoir relever le défi proposé et se montrer digne du maillot, c’est la marque des grands joueurs. Ce soir, l’espace d’un match, nos minots ont montré leur grandeur.
Le cœur était marseillais et l’envie de se sortir les tripes plus forte que la polémique laissant à penser que ce match se jouerait seulement en coulisses, tant il n’y avait rien à espérer de l’opposition entre une CFA2 et des parisiens dans l’obligation de gagner.
Mais c’est omettre qu’il n’y a qu’une seule vérité, celle du terrain. Voilà l’enseignement à retenir de ce PSG-OM.
Sur le rectangle vert, nos minots ont tenu la dragée haute à des parisiens empruntés, fébriles et incapables de développer un semblant de football. La première mi temps est résolument marseillaise, à l’image d’un Bocaly accrocheur. le mérite des marseillais ayant été de réussir à faire déjouer des parisiens qui ne parvinrent jamais à donner du rythme à leur jeu.
Si paris espérait marquer rapidement pour se donner de l’air, les changements de Lacombe soulignèrent encore plus clairement l’incapacité de ses troupes à prendre ce match par le bon bout. La seconde mi temps étant une copie conforme de la première période.
Qui, ce soir, pourra reprocher à Marseille d’avoir faussé le championnat ?, qui peut remettre en cause l’envie de ces marseillais ?. Au delà du point pris en terre parisienne, c’est la manière qu’il convient de retenir, car le groupe olympien a donné une véritable leçon en ce qui concerne l’amour du maillot. Sur le terrain, il n’y avait pas quatre divisions d’écart.
Quel plaisir de ramener ce point dans ce contexte malsain volontairement entretenu par la Ligue, Canal et le PSG !.
Quelle fierté de voir la joie des marseillais au coup de sifflet et dans les vestiaires !.
Quel bonheur de fermer la gueule de nos détracteurs de cette façon !.
Sur ce match, Paris perd plus que deux points à domicile. Cette défaite va laisser des traces dans une équipe incapable de marquer depuis quatre matchs, dont le coach ne fait déjà plus l’unanimité, tout comme son président.
Mais ce soir, le cas des parisiens nous importe peu. Il est des matchs qui marquent l’histoire d’un club. Celui là en fait partie, sans aucun doute.
Oui, Didier avait raison, c’est ça l’OM. Un club résolument à part.
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koquille le 05 Mar 2006, 20:20, modifié 1 fois.