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argumentation analytique

22 Fév 2006, 18:14

j'ai une argumentation analytique a faire sur le theme :
dans quelles conditions peut on autoriser l'euthanasie

des ames charitables seraient elles prete a vouloir m'aider?
merci d'avance de votre aide

22 Fév 2006, 18:16

dans quelles conditions peut on autoriser l'euthanasie

dans celle d'un actionnaire a la con qui detruit a petit feu le plus gd club de Fce 8)

22 Fév 2006, 18:20

dans quelles conditions peut on autoriser l'euthanasie

dans celle d'un actionnaire a la con qui detruit a petit feu le plus gd club de Fce 8)


Bonne idée. 8)

Image

22 Fév 2006, 18:21

euh, quand t'es un nazi :mrgreen:

22 Fév 2006, 18:21

n'utilise pas d'exemple précis comme argument sinon tu vas te faire plomber:

-euhhhh je sais pas trop, diagnostic médical définitif sans possibilité d'amélioration dans un stade de paraplégie
-Souffrance intense de la personne (du genre bourrée d'escarres) alors que ça mort ne saurait tarder
...

et puis quand on parle aussi mal et qu'on dit autant de conneries que Diam's :mrgreen:

22 Fév 2006, 18:22

junicx, merci je vais developpé deja ces 2axes ;)

22 Fév 2006, 18:23

heu... un truc tout con mais faut quand meme le dire, t'es un petit peu obligé de parler de l'affaire Imbert, a mon sens...

22 Fév 2006, 18:23

dadoo,
good luck nigga

22 Fév 2006, 18:26

l'euthanasie ou comment tenter de legiférer lamentablement sur une pratique existant depuis toujours et basée sur la confiance medecin-malade.

debat ridicule et nefaste pour moi.
C'est mon avis de medecin qui l'a (malheureusement) fait.

22 Fév 2006, 18:30

gob a écrit:l'euthanasie ou comment tenter de legiférer lamentablement sur une pratique existant depuis toujours et basée sur la confiance medecin-malade.

debat ridicule et nefaste pour moi.
C'est mon avis de medecin qui l'a (malheureusement) fait.


Un geste d'amour qui paradoxallement donne la mort....

22 Fév 2006, 18:31

Qu'est-ce qu'une "argumentation analytique" ? Une espèce de dissertation ?

22 Fév 2006, 18:32

gob,
oué tu sais moi toutes les semaines à mon taff je vois une forme d'euthanasie, c a dire de bonnes doses de morphines qui tranquilise le patient et qui l'accompagne, c'est pas brutal au contraire, on utilise ça quand le malade souffre beaucoup trop, et qu'il n'y a aucun espoir de guerison et d'amélioration de son état

22 Fév 2006, 18:34

fourcroy, oui avec intro , developpement , conclusion

22 Fév 2006, 18:41

gob a écrit:l'euthanasie ou comment tenter de legiférer lamentablement sur une pratique existant depuis toujours et basée sur la confiance medecin-malade.

debat ridicule et nefaste pour moi.
C'est mon avis de medecin qui l'a (malheureusement) fait.

c'est bon a savoir.
j'ai maintenant un moyen de pression sur toi :twisted:

la prochaine fois que tu me condredis, je te denonce a Sarko 8)

22 Fév 2006, 19:06

Bon, si c'est une dissertation, il est bon de mettre en avant des "tensions", c'est-à-dire des ambiguités, des contradictions. Le sujet, déjà, me semble un peu ambigu : comment comprendre "autoriser" ? Légalement ou moralement ? Tout ce débat sur l'euthanasie s'embourbe sur cette opposition moral/légal. Parce qu'il y a des choses sur lesquelles il vaut mieux fermer les yeux, tant on a du mal à les formaliser suffisamment comme l'exige une loi.

L'euthanasie, c'est bien sûr difficile, une question de confiance entre le médecin et le patient ou sa famille, comme le dit justement gob, ça peut être effectivement un acte d'amour très fort comme le dit Di Maggio (euthanasier un proche, il y a eu un exemple qui a fait beaucoup de bruit il n'y a pas si longtemps et qui suit son cours d'une mère euthanasiant son fils avec le toubib - je ne sais plus où ça en est).

La difficulté est celle de la frontière, de la décision. L'euthanasie, c'est un assassinat, c'est-à-dire un meurtre prémédité, commis de sang froid. Ca a vite fait de déraper - il suffit de se souvenir de l'assassinat à grande échelle des déficients mentaux par les nazis, ou, plus récemment, de l'infirmière qui euthanasiait à tour de bras. Et pourtant, c'est aussi paradoxalement un acte de profonde humanité, l'abbréviation des souffrances inutiles d'un être en fin de vie.

Comme pour l'avortement, question qui a des points communs avec l'euthanasie, il existe une position de refus de principe - c'est celle des religions. Cette position est simple : la vie est un don de Dieu. Ce que Dieu donne, personne n'a le droit de le reprendre. Pourtant, dans la pratique, cette position est dure à tenir tant la souffrance peut apparaître comme scandaleuse. A se demander, d'ailleurs, si la théologie chrétienne n'a pas inventé la notion hautement discutable de rédemption par la souffrance juste pour essayer de l'accepter.

Si l'on sort de cette position de principe (laquelle est à l'occasion inhumaine), c'est compliqué faute de règle simple à pouvoir appliquer. L'accord du mourant ? Il pourrait changer d'avis, se trouver dans un état dépressif transitoire. L'issue est médicalement sans espoir ? Sans parler de miracle, il y a des guérisons inexpliquées. La vie dans cet état ne vaut pas la peine d'être vécue ? Qui peut se permettre de décréter un truc pareil... Bref, on trouve toujours facilement une objection.

Je bâtirais le devoir comme ça : en intro, dire qu'on touche à la mort et à la souffrance, donc au plus profond et au plus angoissant de l'existence humaine, ce qui rend le sujet à la fois nécessaire et inextricable. Ensuite, passer en revue les difficultés et contradictions, insister sur la difficulté de légiférer, eu égard à l'individualité irréductible des cas. Conclure peut-être de manière très modeste, comme gob.

22 Fév 2006, 19:22

fourcroy, je te remerci beaucoup de ton aide je vais faire tout ca et le completer avec les exemples de junicx,

22 Fév 2006, 19:34

la vie est un don de Dieu


alors pourquoi tue t on autant au nom de Dieu ?
(désolé de cette petite digression dans le sujet)



Conclure peut-être de manière très modeste, comme gob.

en se demandant ce qu'un loi apporterait a une relation non pas d'amour mais de profond respect entre le soignant et le soigné.

22 Fév 2006, 19:41

alors pourquoi tue t on autant au nom de Dieu ?

sombre prextexte.
les communistes se sont pas privé de tuer au nom d'un parti...
idem pour les nazis au nom de la pureté d'une race...
les gds genocides n'ont pas été fait au nom d'une religion.

je dirais que tuer est dans la nature humaine. Notre intelligence ns ogligeant a trouver des pretextes.

22 Fév 2006, 19:55

gob a écrit:
la vie est un don de Dieu

alors pourquoi tue t on autant au nom de Dieu ?

Il y a un paradoxe à tuer au nom du bonheur de l'humanité (le totalitarisme communiste) ou d'une religion d'amour (les monothéismes). En tant que Chrétien, je trouve monstrueux de tuer au nom de Dieu, mais ça n'engage que moi, donc c'est pas passionnant... On peut trouver des explications dans la vocation universelle missionnaire des religions (en tout cas pour le christianisme et l'islam), dans le mépris de la vie terrestre au regard de la vie éternelle... et dans le fait que ceux qui font ça trahissent leur religion.

Conclure en se demandant ce qu'un loi apporterait a une relation non pas d'amour mais de profond respect entre le soignant et le soigné.
Tout à fait, une belle conclusion modeste et humaniste (enfin, modeste pour celui qui la pense, pas pour le médecin sur les épaules duquel ça repose, pour lequel cela ne saurait être facile).

22 Fév 2006, 20:04

gigi,
thank u pour ta réponse

gob,
on ne tue au nom de Dieu que par ce que c'est un mobil parfait, une sorte d'excuse, de "passe droit", en aucun cas les vrais croyants ne tuent, et ce dans nimporte quelle religion
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