10 Fév 2006, 00:02
pascalouch a écrit:bourdu13 a écrit:lol , c'est vrais , mais ces personnes n'avaient pas le pouvoirs et les competances , pour le remettre sur les bons rails et ça , a etait l'echec de cette affaire !
Le Ministère Public, qui a ordonné les poursuites, n'avait pas le pouvoir ni les compétences ? La Chancellerie, qui se mèle de bien d'autre choses, n'a pas jugé bon d'intervenir par manque de pouvoir ou de compétences ? Le Conseil de la Magistrature apparemment saisi par les avocats de la défense ? Le Juge des Libertés ?
Personne n'a surtout voulu se mouiller dans une affaire de pédophilie.
Le Juge des Libertés
10 Fév 2006, 00:06
10 Fév 2006, 00:06
Dessnoman a écrit:J'aime pas du tout comment tout le monde s'acharne sur lui; le mec il fait son taf avec ce qu'il avait a ce moment la, il n'y est pour rien si tout le monde a menti. Après c'est clair que c'est sont taf mais sur une affaire de pédofilie, ca doit pas etre simple non plus.
La seule chose que je regrette, c'est que maintenant que la vérité a explosé, c'est qu'il n'admette pas les erreurs qui ont été commise mais pas que par lui et le manque d'excuse, est je pense, impardonnable
10 Fév 2006, 00:07
Boobie_the_Chicken a écrit:bourdu13, tu pourrais t'appliquer parce qu'en mettant des virgules partout dans tes phrases on comprend rien
10 Fév 2006, 00:07
10 Fév 2006, 00:09
Boobie_the_Chicken a écrit:Pas, de, soucis, mais, bon, ça, a, tendance, a, nuire, a, la, clarté, de, tes, posts
10 Fév 2006, 00:10
Depuis les dernières lois, c'est le juge des libertés et de la détention (JLD) qui accorde ou refuse la mise en détention provisoire . La décision se prend maintenant après demande du juge d'instruction auprès du JLD, qui donne sa réponse après une audience de cabinet lors de laquelle a lieu un débat contradictoire composé de :
* un réquisitoire du parquet
* les observations du mis en examen ainsi que celles de son conseil (en général un avocat)
* le mis en examen ou son conseil peut demander un délai pour préparer sa défense auquel cas l'audience est reportée pour une période de 4 jours ouvrables maximum, durant laquelle le mise en examen est incarcéré. À la suite de ce délai, le mis en examen comparait à nouveau devant le JLD, qui donne sa décision finale, libération ou mise en détention provisoire.
La loi de 1993 a créé le référé-liberté. Ce référé-liberté permet à l'incarcéré, en mêùme temps qu'il interjette appel, de demander au président de la chambre de l'instruction de suspendre les effets du mandat de dépôt dans l'attente du résultat de l'appel (qui doit être donné dans les dix jours, faute de quoi le mis en examen doit être remis en liberté). Le référé-liberté doit être fait le jour suivant le mandat de dépôt et la réponse doit être rendue et motivée par le président de la chambre dans les 3 jours. La demande de référé-liberté doit montrer qu'il n'est pas manifestement nécessaire de détenir en prison le mis en examen dans l'attente de l'appel (appel de la décision de mise en détention provisoire). La loi de 1996 renforce les pouvoirs du président dans ce domaine en lui donnant la possibilité de nuancer sa décision, en effet il peut désormais :
* suspendre
* infirmer
* remplacer par une mise sous contrôle judiciaire
* confirmer la détention
Sous réserve de l'application des articles 657 et 663, le dessaisissement du juge d'instruction au profit d'un autre juge d'instruction peut être demandé au président du tribunal, dans l'intérêt d'une bonne administration de la justice, par requête motivée du procureur de la République, agissant soit spontanément, soit à la demande des parties.
Le président du tribunal doit statuer dans les huit jours par une ordonnance qui ne sera pas susceptible de voies de recours.
En cas d'empêchement du juge chargé de l'information, par suite de congé, de maladie ou pour toute autre cause, de même qu'en cas de nomination à un autre poste, le président désigne le juge d'instruction chargé de le remplacer.
Toutefois, en cas d'urgence et pour des actes isolés, tout juge d'instruction peut suppléer un autre juge d'instruction du même tribunal, à charge par lui d'en rendre compte immédiatement au président du tribunal.
Dans les cas prévus par le deuxième alinéa de l'article 83 et l'article 83-1, le juge désigné ou, s'ils sont plusieurs, le premier dans l'ordre de désignation, peut remplacer ou suppléer le juge chargé de l'information sans qu'il y ait lieu à application des alinéas qui précèdent.
10 Fév 2006, 00:20
le juge d'instruction chargé de le remplacer
Depuis les dernières lois, c'est le juge des libertés et de la détention (JLD) qui accorde ou refuse la mise en détention provisoire
10 Fév 2006, 00:22
10 Fév 2006, 00:24
10 Fév 2006, 00:26
Ce référé-liberté permet à l'incarcéré, en mêùme temps qu'il interjette appel, de demander au président de la chambre de l'instruction de suspendre les effets du mandat de dépôt dans l'attente du résultat de l'appel
devant le JLD, qui donne sa décision finale, libération ou mise en détention provisoire
10 Fév 2006, 00:29
Lolo_DV a écrit:Evidemment que c'est plein de gars qui ont fermé les yeux ... enfin involontairement, il suffit de peu, imaginez le gars censé appuyer le travail du juge d'instruction, il s'en branle car l'OM a perdu, il signe pour se dédouaner sur telle autre personne et il va dormir ...
Les flics, ils ont un truc qui leur dit d'aller perquisitionner chez un pédophile, pour eux il est coupable, ils y vont et après ils boivent le café ...
Pour chacun c'est des formalités à la con, on se rend peu à peu compte que chacun a un peu bâclé le boulot, les flics ils ont mal fouillé, le juge a rien dit, les preuves sont pas apportées alors qu'il suffit de se pencher pour que des gonzes soient libérés dans l'heure qui suit ...
Donc ouais c'est pas QUE Burgaud, on peut pas mettre un visage sur le responsable de l'erreur, comme si je disais : désignez le responsable de la société de consommation.
C'est un tout, c'est bien pour ça que la loi faut la changer, et que la médiatisation sert à ça ...
10 Fév 2006, 00:31
10 Fév 2006, 00:32
10 Fév 2006, 00:33
10 Fév 2006, 00:39
arrête de citer des bouts de phrases sans aucun sens, ça devient ridicule
10 Fév 2006, 00:40
loursin a écrit:oué enfin sans rentrer dans un débat technique sur la procédure pénale qui est un truc enorme, on peut quand meme dire objectivement que burgaud a merdé mais qu'aucun des autres magistrats impliqués n'a rectifié le tir... et comme je ne peux pas croire que tous les magistrats concernés soient incompétents, c'est qu'il y a certainements des problèmes plus profonds..
10 Fév 2006, 00:49
bourdu13 a écrit:arrête de citer des bouts de phrases sans aucun sens, ça devient ridicule
Tu veut pas que je cote tout , non ?
La detention a etait longue , c'est parce que l'enquete l'a etait egalement , et vus que les accusations etaient graves , le juge des libertes a fait ce qu'il fait pour toutes ce genre d'affaires.
Il auraient remis en liberté (pendant que l'enquete etait en cours) , tu croit pas que cela aurait eu de sale consequences , si il c'etait averer que les acusations etait exact !!
Vas dire ça , a des parents , a qui les enfants on eu a subir des horreurs tels que celles ci , citer par le juges .
Moi non!!
10 Fév 2006, 00:51
Donc ça revient à nier la notion de présomption d'innocence, et une simple accusation suffit alors à te faire emprisonner... 3 ans, c'est le temps qu'a duré l'instruction
10 Fév 2006, 00:53
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