16 Mai 2006, 13:16
16 Mai 2006, 13:18
16 Mai 2006, 13:25
argentina a écrit:hooligans un film que j attend
Date de sortie : 31 Mai 2006
Réalisé par Lexi Alexander
Avec Elijah Wood, Charlie Hunnam, Claire Forlani
Film américain, britannique. Genre : Drame
Durée : 1h 50min. Année de production : 2004
Renvoyé de la prestigieuse université de Harvard pour un délit qu'il n'a pas commis, Matt Buckner part se faire oublier chez sa soeur en Angleterre. Là-bas, il découvre la fièvre qu'engendre le football, et surtout les groupes de supporters qui défendent l'image et la réputation de leur club comme une religion.
Sensible à l'esprit de camaraderie et à cette volonté d'absolu, Matt se laisse entraîner, mais prend aussi peu à peu conscience des coulisses d'un sport dont les joueurs sont les seigneurs et les fans les mercenaires... Ces cercles très fermés sont prêts à tout pour renforcer leur réputation et asseoir leur suprématie. La compétition ne se déroule pas que sur les stades, et entre ces groupes extrêmes, il n'y a jamais d'arbitre.
Face à sa conscience et son passé qui le rattrape, Matt va devoir choisir ses règles du jeu...
16 Mai 2006, 16:28
16 Mai 2006, 17:19
17 Mai 2006, 08:13
pour le foot y rien ne vaut Football Factory
17 Mai 2006, 13:03
17 Mai 2006, 13:11
EL MAGNIFICO a écrit:sa reste pour la pluspart des gens d'extreme droite et a ta couleur tu te ferais linche argentina,
si non a mater pour bien rire captain orgasmo
17 Mai 2006, 13:14
17 Mai 2006, 16:13
argentina a écrit:pour le foot y rien ne vaut Football Factory
+10 000
milwall powa
17 Mai 2006, 16:16
17 Mai 2006, 17:34
18 Mai 2006, 08:21
18 Mai 2006, 11:59
18 Mai 2006, 12:02
EL MAGNIFICO a écrit:bourdu13, rien a voir
18 Mai 2006, 12:03
18 Mai 2006, 13:14
bourdu13 a écrit:Psychoboy91, c'est returns , masi en fait c'est le debut , non ?
18 Mai 2006, 13:23
Psychoboy91 a écrit:bourdu13 a écrit:Psychoboy91, c'est returns , masi en fait c'est le debut , non ?
bah non en faites
18 Mai 2006, 15:18
18 Mai 2006, 15:58
Cannes 59e festival
«Da Vinci» daube
Hors compétition. L'adaptation de Ron Howard tourne au nanar fauché.
Film le plus attendu depuis la naissance de Jésus dans une bergerie des environs de Bethléem, Da Vinci Code n'a pas seulement bloqué la gare de Cannes avec le train promo en provenance de Londres (lire page 32), mais aura aussi cassé les pieds (et le reste) de 2 000 journalistes privilégiés en guise de cadeau de bienvenue. Salle Debussy, 20 h 40, la foule frémit encore, des gens qui ne se sont pas vus depuis un an, l'accréditation en bandoulière (ou, nouveauté, enroulé autour du poignet, respect !), s'envoient des baisers par-dessus les fauteuils. Cinq minutes plus tard, le film démarré, une envie de mourir saisit l'assistance. Il faut dire que Jean-Pierre Marielle courant à s'en péter le ménisque à travers la grande galerie du Louvre, un moine albinos à ses trousses, la caméra de traviole, laisse mal augurer de la suite. On est largement en dessous de la vérité.
Salmigondis. Ce n'est pas faute d'avoir fait monter la sauce : la Columbia a maintenu sous scellés le lourd secret de cette adaptation du méga-best-seller de Dan Brown (40 millions de lecteurs, au bas mot) mais l'heure de la délivrance, enfin venue, est terrible. Comme le disait en bas des marches un spectateur dépoitraillé aux caméras de télé quémandant la bonne parole : «Ça va pas du tout, on n'y croit pas, Marie-Madeleine n'est pas incarnée, c'est pas ça du tout...» Il n'était pas seul à se plaindre, le brave homme déjà recouvert de coups de soleil. La projection a en effet été secouée de rigolades irrespectueuses, avant de s'achever en concert de sifflets et en concours international de «moues gênées». On a même vu quelques catholiques foncer ventre à terre vers Notre-Dame du Suquet pour se rincer de ce salmigondis d'impiété.
On le sait, Da Vinci Code spécule sur une relecture décodée de la tradition chrétienne, croisant sources historiques, théologiques, détails iconologiques, élucubrations maboules de toutes sortes de conspirationnistes en chaleur. En gros, notre seigneur Jésus était marié à Marie-Madeleine, plus si putain. Monsieur et madame Christ ont une fille, comment s'appelle-t-elle ? Alors qu'on crucifie celui qui se prétend le fils de Dieu, Marie, enceinte, accouche d'une fille, Sarah. Ce scoop, comme celui de la fille cachée de Mitterrand, a été étouffé dans l'oeuf par le premier empereur chrétien, Constantin. Mais Templiers et membres de la confrérie du Prieuré de Sion continuent de vénérer la relique de Marie-Madeleine. Leur quête du Saint-Graal serait la recherche du lignage perdu du Christ, la ligne de sang royal dont la trace s'égare à l'époque des Croisades et autres péripéties embrouillées.
Tout ça nous mène gentiment jusqu'à aujourd'hui, où le Vatican, via le bras occulte de l'Opus Dei, s'amuse à contrecarrer systématiquement chaque tentative de révéler ce secret. Jacques Saunière, conservateur du Louvre, est assassiné. Sur son torse, il a gravé un symbole et il a écrit sur le sol de son sang, non pas «Omar m'a tuer», mais «13.3.2.1.1.8.5.0, Draconian Devil ! Oh Lame Saint ! PS Find Robert Langdon». Aussitôt dit, aussitôt fait, Langdon (Tom Hanks), un éminent spécialiste américain des symboles, venu à Paris conférencer, est convoqué par le commissaire Bézu Fache (Jean Reno) sous la pyramide du Louvre pour une petite explication de texte. Quand débarque sans crier gare Sophie Neuneu (non, pardon, Neveu, Amélie Tautou), une cryptographe stressée qui se révèle être la petite-fille du macchabée. Langdon et Sophie se retrouvent embringués dans une course-poursuite qui les mène du bois de Boulogne (?!?) jusqu'à Londres. Ils ont toutes les polices européennes aux fesses, on leur tire dessus comme des lapins dès qu'ils bougent mais ils passent leur temps à bavasser comme s'ils avaient décroché un CDI inespéré pour l'émission Palettes d'Alain Jaubert sur Arte. Et vas-y que je te décris la symbolique de la Cène chez Leonardo da Vinci, et que je ramène ma culture sur Alexander Pope, Newton, la Bible, la sorcellerie à travers les âges...
Aux abois. Ron Howard ne sort pas de la cuisse d'Orson Welles, on le savait, mais d'avoir perdu à ce point le code de la mise en scène est l'une des surprises de ce film, dont le spectateur et une industrie hollywoodienne un peu aux abois pouvaient espérer qu'il soit au moins efficace. Que nenni ! De la coupe au bol de Tom Hanks, en passant par les chemises atrrrrrroces de Jean Reno, ou les flashs de reconstitutions historiennes de la prise de Jérusalem, ou du concile de Nicée torché à la gouache graphique, tout confine au nanar fauché. Le couple Tautou-Hanks ne parvient jamais à simuler le moindre atome crochu et Jean Reno cherche désespérément à rencontrer le réalisateur. Todd Mc Carthy, éreintant le film dans les colonnes bibliques de Variety, note par ailleurs l'indigence de l'adaptation signée Akira Goldsman (déjà responsable des gratinés I Robot ou Batman Forever), et souligne : «Il est impossible de croire que, si jamais le roman n'avait pas existé, un tel scénario aurait été ne serait-ce qu'examiné par un studio hollywoodien.»
A ce stade de l'article, on n'a encore rien dit du clou du Code : Audrey Tautou apprenant qu'elle est la descendante directe du Christ, donc de Dieu. On lui aurait annoncé que le room-service du Carlton ne fonctionne plus au-delà de 23 heures, que la boutique Dior a fermé pour travaux, elle n'aurait pas eu l'air plus dépitée. Hanks lui jette une couvrante sur les épaules et la dirige vers une cellule de soutien psychologique.