par Psychoboy91 » 21 Jan 2006, 00:17
King Kong[u]
Le remake de Peter Jackson est un veritable hommage au film de E.B. Schoedsack et M.C. Cooper réalisé en 1933. P.J a su garder l'essence même des grands films d'aventure de l'époque. Il nous livre ici le film d'une vie, sa vie. Alors agé de dix ans P.J. découvre King Kong, et ce dernier lui donnera envie de faire du cinema, d'ailleur quelques années plus tard avec la caméra 16mn offerte par ses parents, il réalisera son premier court metrage sur King Kong en image par image (quelques extraits son dispo sur le dvd de bad taste).
En 1998, le scénario de King Kong est déjà écrit, et juste aprés fantômes contre fantômes, P.J; décide de s'atteller au tournage de son film, mais Universal le stoppera craignant la concurence de Godzilla et de mon ami Joe, il se consolera alors avec le tournage titanesque du seigneur des anneaux.
Encore auréolé du succés de sa trilogie, il enchaine de suite le tournage de King Kong avec un scénario quelque peu remanié et cette fois la faveur des producteurs.
Le film débute tout d'abord, dans un New York des années 30, frappé de plein fouet par la crise et la prohibition. On y decouvre Carl Denham (Jack Black veritable revelation du film) realisateur qui contre l'avis de ses producteurs embarque a destination d' une ile inconnue pour y tourner son film, au passage il emmene une jeune actrice du nom de Ann Darrow (Naomi Watts sublime et qui nous rappelle Fay Wray) et sequestre son scenariste Jack Driscoll (Adrien Brody, qui a fait son chemin depuis oxygen).
La suite tous le monde la connait, on assiste au periple de nos aventuriers sur Skull Island.
P.J a réalisé un véritable tour de force, King Kong est un chef d'oeuvre, un film généreux et surtout courageux, car notre ami néo-zelandais n'a pas triché avec ses sentiments et cela se ressent a l'écran. Le film est bourré de scènes touchantes qui tourné par dessus la jambe aurait pu paraitre nunuche voire raté, ici il n'en est rien.
L'exploit que réussi P.J est au dessus de toute les espérances, on est loin ici du remake de J.Guillermin de 1976 ou la relation entre Kong et Jessica Lange etait a la limite de la zoophilie.
L'hommage de Jackson va jusqu'a reprendre le score de Max Steiner par l'orchestre lors de la présenation de Kong au New Yorkais et les danseurs reprennent a l'identique la choréagraphie de 1933 et en arborant les meme costumes.
Mention spécial a Andy Serkis (Gollum du seigneur des anneaux)qui interprete Kong avec justesse.
Alors oui King Kong souffre de petits defauts la musique de James newton Howard n'est pas toujour a la hauteur de certaines scenes, on aurait aimé ecouter le score d'Howard Shore, ou quelques incrustations numériques un peu ratée (c'est juste une scène sur 3 heures c'est rien), mais il reste au final un morceau de bravoure cinématographique rarement égalé et le cinéma d'aventure recupère toutes ses lettres de noblesse.
On a beau connaitre la fin, les larmes sont toujours presentes, merci beaucoup Monsieur Jackson.
6/6
Psychoboy