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moi non plus je vois un croix rouge a la placeje vois plus ton horrible avatar
MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE : LE COMMENCEMENT
(THE TEXAS CHAINSAW MASSACRE : THE BEGINNING)
USA - 2006 - 92 minutes
Réalisé par : Jonathan Liebesman
Producteur : New Line Cinema/Platinum Dunes/Texas Chainsaw Productions
Scénario : Sheldon Turner
Photo : Lukas Ettlin
Musique : Steve Jablonsky
Avec : Jordana Brewster, Taylor Handley, Diora Baird, Andrew Bryniarski, Matthew Bomer, R. Lee Ermey
Critique de film par Argento, le 13.02.2007
Le cinéphile blasé par tant d’annonces de remakes de films cultes et autres séquelles de métrages à succès aura beau dire le contraire, nous vivons actuellement un véritable paradis cinématographique, où l’horreur sanguinolente et le fantastique hardcore ont plus que jamais pignon sur rue. Figure de proue ayant amorcé la tendance, après le formidable retour aux sources que constituait déjà Jeepers Creepers, Massacre à la Tronçonneuse version 2003 avait surpris le plus blasé des geeks, ramolli par une trop invasive succession de slashers formatés et pitoyables. Suite au succès que l’on sait et à la réussite artistique indiscutable du long-métrage du teuton bourrin Marcus Nispel, il ne faisait pas un pli que Michael Bay et sa boîte de production Platinum Dunes réitéreraient l’expérience en lançant une suite que d’aucun espérait à l’avance aussi réussie que son prédécesseur. Il aura fallu attendre 3 ans pour que cette suite nous parvienne, sous la forme d’une préquelle prometteuse bien que totalement casse-gueule. Dévoiler les origines d’une figure aussi imposante que Leatherface relevait en effet autant d’une gageure diablement excitante que d’une très probable (et castratrice) désicônisation du monstrueux personnage. A l’arrivée, qu’en est-il de cette introduction à rebours de l’un des crimes les plus bizarres de toutes les annales de l’Histoire des Etats-Unis, le massacre à la tronçonneuse ?
Dès ses premiers instants, Massacre à la Tronçonneuse : le Commencement assume sa filiation avec l’original de Hooper et le film de Nispel en conservant du premier la granulosité marquée et la mise en scène brutale, et du second la direction artistique, notamment en terme de teintes et de cadres. Soignée et embellie par des mouvements de caméra léchés, l’image du nouveau film de Jonathan Liebesman s’éloigne de l’aspect presque glamour du remake de Nispel pour adopter une photographie où le sale prend le pas sur le beau, dans une stratégie visant à ancrer les racines du mal dans le contexte social le plus vil. La décadence nait de la fracture économique et politique, l’idée n’est pas nouvelle et Liebesman l’exploite de façon très terre à terre, pour mieux sublimer une certaine forme de folie contaminatrice où l’abolissement des codes moraux prend son essor dans le quotidien le plus anecdotique. La perte d’un travail, et donc d’une fonction aux yeux de la société, crée ici le trauma initial, trouvant une expansion physique à l’écran en une nécessité d’en détruire la cause. Humaine, bien entendu. Il ne faudra qu’une dizaine de minutes au metteur en scène pour asseoir Thomas Hewitt, pauvre redneck victime de sa condition, au rang d’une monstruosité infâme aux réflexes mécaniques, implacable mais totalement malléable, car perméable à la manipulation (qu’il s’agisse de l’introduction ou des desideratas des autres membres de la famille).
Gros regret toutefois, contrairement à Hannibal Rising, autre préquelle s’attachant à décrire les premiers pas d’un célèbre serial killer cannibale cinématographique, Massacre à la Tronçonneuse : le Commencement ne rend que partiellement justice à son titre en expédiant trop rapidement l’enfance de Leatherface pour finalement plus s’attarder sur la famille Hewitt toute entière, conférant même la plupart de ses meilleures séquences au personnage du shérif Hoyt, rôle repris avec tout le sadisme et la perversion de rigueur par un R. Lee Ermey en grande forme. Heureusement, Leatherface s’enhardit d’un temps de présence conséquent à l’écran, lui conférant une omniprésence naturelle, même quand il n’y apparaît pas. Car finalement, plus qu’un simple survival pimenté, Liebesman met avant tout en scène la traversée du désert d’un homme tiraillé entre des forces extérieures (le chômage, déchéance économique, la famille, déchéance sociale) et sa propre folie destructrice. Une poignée de séquences disséminées dans le récit appuient formellement cet état de fait en montrant Leatherface armé de son engin de mort, parcourant le désert texan en suivant une route sans fin (suite à son départ des abattoirs), puis stoppé dans son cheminement par Hoyt le ramenant au bercail. Ce qui amorce le cœur scénaristique du film, la rencontre et la mise à mort d’un groupe de quatre jeunes dont les deux hommes sont appelés pour le Viêt-Nam. Déluge de violence barbare où l’humain est réduit à un simple bout de viande dont on consomme tous les morceaux, la dernière heure du film n’est qu’une finalement gigantesque parenthèse dans l’action se clôturant sur le retour de Leatherface dans le désert, achevant sa traversée pour mieux plonger dans les ténèbres. Un dernier plan marquant.
Il ne faut donc pas s’étonner si le script s’échine la plupart du temps à reformuler une histoire déjà connue tant elle se structure sur un agencement de séquences très similaires à celles du film de Nispel (et même à celles du Hooper). La mécanique assassine ne fonde-t-elle pas ses bases sur un ressassement de motifs déclencheurs se répétant à l’infini. Pas ou peu de surprise en terme d’écriture donc, le spectateur évolue en terrain connu dans une intrigue certes balisée mais dont l’approche s’avère totalement justifiée. Il est d’ailleurs amusant de constater que certains ajouts divergents des autres opus de la franchise (notamment l’irruption de Hell’s angels conférant à l’ensemble une petite touche Zombie/Mad Max) ne trouvent aucune réelle finalité, autre que celle de faire monter la sauce. L’agression des jeunes par la motarde ne représente à ce titre qu’un simple outil narratif en forme de deus ex machina indispensable à l’ouverture du piège à loup devant nécessairement se refermer sur les protagonistes principaux. Heureusement, Liebesman contrecarre ces coincidences indues en faisant montre d’un savoir faire évident dans l’art de trucider son prochain, transgressant les règles établies pourtant déjà bien corsées, au risque de sombrer dans la gratuité la plus jubilatoire (comment l’oncle Monty s’est-il retrouvé dans un fauteuil roulant ? Attendez de voir, vous allez rire…). Absence de concession jusque dans sa dernière scène, sadisme outrancier, tortures militaires (la séquences des pompes qui sent le vécu pour Ermey) et violence incroyablement frontale (plus encore que ce que l’on a pu voir en 2006 !), le tout monté avec un sens du rythme incroyablement pêchu, Massacre à la Tronçonneuse : le Commencement, malgré quelques errances scénaristiques indiscutables, ne pourra que satisfaire les fans acquis à la cause d’une franchise en tout point excellente.
Note : 5/6
Axe a écrit::shock: Hier j'ai matter Massacre a la tronconeuse Begining
ça faisait au moin 10piges que j'avais pas tant flippé sur un film , ya du suspens, c'est violent, ya du sang a donf !
Ya meme un moment ou j'ai failly me faire dessus, façe de cuir est sur le point de butté sa 1ere victime avec sa nouvelle tronconeuse (le bikers) , au moment ou il démarre l'engin de mort, mon portable se met a vibrer, j'ai trop flippé
Aprés le film pour allér de mon canap au bouton off du DVD, j'ai manqué de me toler car j'avais les jambes de coton toutes tremblantes
Axe a écrit:Psychoboy91, dsl je raconte juste mon ressentie, pas l'histoire (toutes façon elle est connue de tous ); et il fait vraiment mais vraiment flippé (contrairement au tout 1er qui a trop mal vieilli et qui m'a fait rire lorsque je l'ai vu ya 3/4 ans)
et toujours cette ambiance glauque, puante merdique du desert du Texas et de ses habitants avec des tetes datant du moyen age.
ma trop fait flippé, jsui bien content de l'avoir matté sans ma copine, sinon je serai passé pour une lopette ; par contre vais pouvoir faire le malin avec elle quand je me le rematerai
Psychoboy91 a écrit:Axe a écrit:Psychoboy91, dsl je raconte juste mon ressentie, pas l'histoire (toutes façon elle est connue de tous ); et il fait vraiment mais vraiment flippé (contrairement au tout 1er qui a trop mal vieilli et qui m'a fait rire lorsque je l'ai vu ya 3/4 ans)
et toujours cette ambiance glauque, puante merdique du desert du Texas et de ses habitants avec des tetes datant du moyen age.
ma trop fait flippé, jsui bien content de l'avoir matté sans ma copine, sinon je serai passé pour une lopette ; par contre vais pouvoir faire le malin avec elle quand je me le rematerai
soit pas désolé j'attendais juste quelques avis avant d'y aller.
Psychoboy91 a écrit:quelques liens pour les nouvelles photos exclusives de spider-man 3
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