MassaliaLive.com

[gob]

Vu Horns

euh … comment dire … gore

[superolive]

Mommy m'a mis une sacré claque.
Mon amie travaillant avec un public ayant les caractéristiques de l'ado du film, elle m'a assuré du réalisme des situations décrites.
J'en suis sorti bouleversé. Ce film prend aux tripes.
Le sous-titrage est obligatoire tant l'accent est .

Je le conseille vivement.

Vu hier , dans le petit cinéma d'Art et d'Essai en bas de chez moi

Film a voir , enfin pour ceux qui aiment ( aussi ) d'autres films que les blockbusters ou autres ...

J'ai bien aimé , le film est relativement long ( 2h15) , mais il passe tres bien .

Sur le fond , j'ai aimé les dialogues en québécois , même quand c'est pas drôle tu rigoles presque sur les expressions
J'ai apprécié les 3 personnages principaux , la mère en mode un peu biatch qui malgré tout se crève le cul pour son fils , la voisine qui est tres touchante j'ai trouvé , et le jeune ( acteur excellent ) , même si t'as envie de lui coller des claques dans sa gueule toutes les 5 minutes ...( je parle du personnage )

Sur la forme , belle bande son , seul bémol je reproche un peu un côté assez esthétisant , quelques longs plans séquence qui m'ont fatigué .

M'enfin c'est quand même un très bon film

[sillicate]

Il y a de vraies momies de cinéma au moins dans mommy si je veux aller le voir ? Ca parle de quoi ?

[superolive]

sillicate, t'as qu'a aller voir sur internet , tu pourras y trouver le pitch

[sillicate]

dans ma potch ?


(là j'ai vraiment honte)

[hide]

aristote2, il est diffusé avec des sous-titres?
Je vais peut-être y aller ce soir, après je m'absente quelques jours et j'ai peur qu'à mon retour le film ne soit plus à l'affiche.

Sous-titrage obligatoire.
Par contre, la qualité des sous-titres laisse à désirer parfois.

Effectivement, je suis allé voir le film dimanche soir dans un petit cinéma art et essai en bas de chez moi, parce que merde, il faut bien faire vivre les petits commerçants

Effectivement les sous-titres sont pas superflus mais je me souvenais pas qu'il y en avait sur ses précédents films.

Pendant la projections je me suis fais les remarques suivantes:

-"Aïe ma tête", les 5-6 premières minutes entre l'argot québécois, les sous-titres (du français sous-titré en français, chaud ) et le format d'image (le fameux 1:1) j'ai frôle la rupture d'anévrisme
- Xavier Dolan me donne toujours l'impression d'être un réalisateur qui ne sait pas réaliser des films, comprendre, qui n'a pas appris à faire des films comme les autres. J'ai l'impression qu'il veut raconter une histoire et pose sa caméra là et se fout du décor, du cadrage. Je sais que c'est pas vrai, mais je pense à ça à chaque fois.
- Il a toujours tendance à faire des plans "à la manière de". Dans "Les Amours imaginaires" l'inspiration Wong Kar Wai c’était flagrant.
- Quelle carrière il aurait s'il avait été américain?
- Il s'est fait plaisir avec la BO

Sinon le film ma emballé et ma femme à versé sa petite larme à la fin. Il est moins éprouvant que ce à quoi je m'attendais car plus centré sur la relation mère/fils que sur les troubles psychologiques du fils. Le film passe comme une lettre à la poste grâce aux dialogues très rythmés et quelques scènes qui font retomber la pression. Le jeu sur le format de l'image j'ai trouvé ça si simple et si efficace, je sais pas si ça a déjà été beaucoup utilisé? Les 3 acteurs principaux sont rayonnants, j'aurais d'ailleurs aimé en savoir plus sur le personnage de la voisine.

Ceux qui ont également aimé, je vous recommande chaudement "J'ai tué ma mère" du même réal, sur la relation mère/fils... encore... toujours

[pretender]

Vu Gone Girl.
Pour moi ça ne vaut pas toutes les critiques positives qu'on veut bien donner à ce film.
L'histoire en tant que telle est + qu'intéressante pour qui n'a pas lu le livre.

Les images sont propres, parfois trop même, le scénar' peut paraître surprenant, les principaux acteurs jouent plutôt bien (entre autres Rosamund Pike ) et personnellement n'ayant pas lu le livre, l'histoire m'a bien intéressé. Avis personnel, j'ai trouvé le film un poil long et surtout, quelques scènes trop peu plausibles pour être réelles.
Le film fait trop américain aussi à mon goût.

Au total, j'ai apprécié quand même, mais assurément pas à hauteur de la high quality du film qu'on veut bien nous vendre.

[Moundir33]

hide, je pense que Tom à la Ferme a du être sous-titré en France aussi.
Le prochain Dolan sera en anglais, il tourne aux US avec Jessica Chastain. Il est encore jeune, il pourra faire carrière à Hollywood.

[Toti]

Les images sont propres, parfois trop même

Que veux-tu dire par là ?

[EL MAGNIFICO]

pretender, sa reste une anglaise

[pretender]

Toti, si tu as vu le film :

Spoiler: montrer

Ne serait-ce que quand tu vois la scène où elle vient d'avoir du sang sur elle, la façon dont il apparaît, c'est pas vraiment crédible, il apparaît beaucoup trop net, je sais pas comment dire, trop solide qui plus est vu la quantité de sang. Je parle pas du moment où elle l'étale au sol.

Y'a des moments comme ça dans le film, où les images trop nettes nuisent au caractère réaliste du film.

EL MAGNIFICO, certes mais physiquement parlant, elle demeure quand même bien jolie.

Pour revenir au film ou à l'intrigue plutôt, il a un côté qui peut être dérangeant par rapport aux 2 personnages, je suis sibyllin volontairement pour pas en +, et à la fois intéressant sur le plan psychique.

[Toti]

@ pretender

Non je n'ai pas vu le film, mais j'aime beaucoup Fincher en général et j'essayais de deviner dans quel sens tu employais ce mot. Cela étant, je comprends très bien ton sentiment.

Tout dépend du parti pris de l'auteur. C'est forcément voulu, surtout avec Fincher qui est un maniaque de l'image (comme l'était Kubrick par exemple, enfin presque comme il l'était). Ce côté "trop net" est peut-être renforcé sciemment pour accroître tel ou tel sentiment lié au récit ou à la psychologie d'un personnage. Peut-être est-ce une façon de choquer, de conférer un aspect irréel à la scène. Il faudrait que tu revoies Gone girl avec ce raisonnement en tête pour te faire une idée plus précise de la chose.

Toutefois, il y a aussi un écueil technique inhérent à la technologie numérique, une limite avec laquelle Fincher doit composer.

Je m'explique.

En matière de définition, le film est largement battu depuis la troisième génération de capteurs (10 à 12 millions de pixels), en revanche pour la profondeur, le relief, les nuances de couleurs et les nuances de gris, nous sommes loin du compte (volumes, formes, flou d'arrière-plan, micro-contraste, etc). Ce que certains prenaient pour de la “molesse“ était en fait de la richesse, de la nuance, de la progressivité et du naturel. Autant d'aspects que la rudesse et le côté abrupt du numérique ont réellement appauvris.

Par ailleurs, tout ce qui relevait avec la pellicule d'une certaine "magie", comme le grain par exemple*, est aujourd'hui froid, lisse, géométrique et systématique (ou très incomplet notamment pour les couleurs). L'image cinématographique est devenue chirurgicale, et ce qu'elle gagné en réalisme cru, elle l'a perdu en âme, en densité, en charme, en naturel et en mystère, et quelque part aussi en matérialité comme tu l'évoquais.

Ça paraît idiot, mais c'est pourtant vrai.

* qui était aléatoire et esthétique contrairement au bruit électronique

[pretender]

@toi Toti.

Spoiler: montrer

Alors je t'ai lu en petit décalé et comme si c'était un avatar à droite , mais je te comprends pour ce qui est de la technologie liée à l'image.
Je le regrette même largement cet aspect-là, l'esthétique pure n'étant plus esthétique d'un point de vue purement émotionnel (évidemment pas rationnel), qui plus est dans un film comme celui-ci.

Sache que j'apprécie aussi beaucoup le style de Fincher
Pour revenir à ce film, ce qui peut lui donner une réelle plus-value, à mon sens, c'est son côté réaliste justement.
Si donc cette scène ne l'est volontairement pas, je pense que Fincher s'est planté.
Si cette impression de couleurs dans cette scène ou dans les scènes finales est liée à la psychologie du personnage représentée par Amy, au sens où Fincher aurait souhaité montrer son caractère potentiellement froid, je pense que c'est mal restitué. J'entends par là que l'intérêt à mon avis est moindre de représenter Amy comme un personnage froid si l'on souhaite rendre ce film + intéressant et dérangeant.

Dans une scène comme celle-là, je crois bien davantage comme tu l'expliques à ce coté travaillé de l'image chez Fincher, cette question de définition qui rend effectivement un aspect immatériel au film. Encore une fois, si c'est une volonté de Fincher de travailler ces images dans la scène pour que le spectateur soit détaché vis-à-vis des personnages, je trouve que le film perd alors de son intérêt et de son intensité. C'est sans doute justement l'aspect psy du film qui le rend encore + intéressant voire dérangeant.

Si Fincher a fait ce film dans le but de choquer mais pas trop, en prenant en compte à la vision de ces images, le public qu'il estimerait "principal" (Américains puritains) et dans l'optique de donner un prix à Gone Girl, pour le coup, si tel a été vraiment son intention, je trouve cela + que regrettable.

Bon, je dis tout cela moins bien que toi et c'est encore moins évident de comprendre ce que je veux dire si tu n'as pas vu le film, mais j'espère vraiment que tu m'auras compris.

[Toti]

@ Pretender

Spoiler: montrer

Je comprends très bien ce que tu dis (je te rassure), je vais juste apporter deux petites précisions.

Tu as peut-être raison, Fincher a très bien pu se planter, cela étant, le fait que le sang de la jeune femme ait un côté un peu synthétique ou immatériel peut aussi traduire le détachement de celui qui l'a enlevée/assassinée. Maintenant, peut-être que ça ne fonctionne pas bien et que ça dessert le propos.

Quand je parlais de choc, je ne pensais pas à ça par rapport à la société ou aux codes US. De toute façon, depuis Fight Club et l'accueil glacial que les Américains lui ont réservé, je pense que Fincher s'en cogne un peu. Non, je pensais plutôt à un choc qui oblige le spectateur à se poser des questions, à éprouver une sensation qui s'oppose à ce que l'image lui montre, « à l'amener là où il ne pensait pas aller» si tu veux. Il faut analyser les cadrages, le rythme (montage), les angles choisis pour essayer d'aller plus loin et le rôle de cette scène dans le récit, ou plus précisément dans la diégèse.

Quand tu parles « d'image travaillée », je ne sais pas ce que c'est moi.

Ce n'est pas une pique hein, surtout pas, d'autant que j'aime bien discuter ciné avec des gens passionnés, c'est juste de la déformation professionnelle.

Pour moi, une image est nette, floue, chargée, minimaliste, surexposée, sature, douce, monochrome, à contre-jour, cadrée au cordeau si tu veux, mais « propre ou travaillée », là je ne sais pas ce que tu sous-entends, mais c'est un sujet intéressant.

Tu veux dire une image lisse, nette, épurée contrairement à ce qu'on voit dans Seven par exemple ?

Réponds-moi par MP pour éviter de polluer le topique si tu veux.

[Fidel Cienaga]

Par ailleurs, tout ce qui relevait avec la pellicule d'une certaine "magie", comme le grain par exemple*, est aujourd'hui froid, lisse, géométrique et systématique (ou très incomplet notamment pour les couleurs). L'image cinématographique est devenue chirurgicale, et ce qu'elle gagné en réalisme cru, elle l'a perdu en âme, en densité, en charme, en naturel et en mystère, et quelque part aussi en matérialité comme tu l'évoquais.

Ça paraît idiot, mais c'est pourtant vrai.

* qui était aléatoire et esthétique contrairement au bruit électronique

Tout à fait, et le pire est à venir avec le 6K qui va s'installer assez rapidement. J'ai vu que Aaton avait abandonné la plus belle invention faite (par un français) à ce jour :

Mais surtout, il (le français) invente un procédé qui permet à l’image numérique d’échapper à la malédiction de son extrême régularité: le velouté et l’infini nuancier que permet le 35 millimètres étaient dus au fait que les sels d’argent photosensibles sont disposés de manière irrégulière (et aléatoire, note de Fidel) sur la pellicule, alors que les pixels sont une grille fixe et parfaitement régulière. Beauviala met au point un dispositif qui décale aléatoirement la position physique du capteur d’un demi-pixel à chaque image, déstabilisant l’enregistrement.

et nous permettant de retrouver la magie de la lumière du 35mm, snif.

Je déteste la HD, quand je vois que Netflix ne commande plus que du 4K en docu ...
Le cinéma c'est pas de la captation d'un match de foot bordel !

[Toti]

Ah ben tu prêches un converti !

J'avais entendu parler de cette histoire et c'est franchement dommage, d'autant qu'Aaton s'est essentiellement fait connaître par la relative transparence de ses solutions entre film et données binaires… P'tain c'est trop con ça !

Concernant la mascarade de la 4K —complètement ridicule en dehors du cinéma et d'un écran de cinéma par ailleurs— il faut reconnaître que c'est surtout un superbe outil marketing… Après le DVD, Raymond le bleu, la VOD, le gode, la HD (mais pas le hash), voici la 4K (ce n'est pas sale), qui est plus mieux qu'auparavant before warum parce que*…


*surtout à deux mètres d'une TV en 102" évidemment

[pretender]

Toti, je viens de te répondre par mp.

[Toti]

Je viens de voir ça, je te répondrai demain.

[superolive]

çà parle de ciné en mp , non mais allo quoi

[pretender]

superolive, jalouse
C'était pour pas polluer le topac', c'tout.