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Betsamee a écrit:Pascalouch, je t'aime de sexe
sillicate a écrit:Shingeki no Kyojin en film live :
http://www.animenewsnetwork.com/news/20 ... oto-debuts
Fennec a écrit:Rennes c'est quand même le summum de la lose.
Je pense que l'univers se venge du fait que Pinault ait le droit de se taper Salma Hayek.
pretender a écrit:Constant partagé aussi pour moi, j'en reviens. Je trouve que le film est surcoté par la critique. Des longueurs aussi dans le film.
"L'étonnant succès de 12 Years a Slave [...] ne peut que s'expliquer par une espèce de mauvaise conscience collective, tellement le film est plat. Comment se permettre de ne pas aimer l'histoire véridique du kidnapping d'un Noir libre et intégré vers 1840 pour le vendre comme esclave ? On sait gré à Steve McQueen de nous passer les chichis arty de Shame, symptômes de l'égo démesuré d'un réalisateur qui inventait des dispositifs pour épater, sans avoir rien à nous dire. [...] Sur un sujet aussi brulant on aurait préféré la hargne du Tarantino de Django Unchained qui savait, lui, construire de vraies scènes développant l'ampleur du mal dans le temps.
[...] Sentiment obscène, vu le sujet, mais moins obscène que la seule petite folie esthétique de McQueen : filmer en silhouette une esclave se faire violer par son maitre sous une magnifique lune rouge."
“12 Years a Slave” : gros haut-le-coeur
[...]
Plasticien reconnu, Steve McQueen possède un talent qui ne se prête pas gracieusement au cinéma. Comme dans ses précédents films (Hunger, Shame), le réalisateur anglais insiste sur la représentation des corps en souffrance. L’essentiel de 12 Years a Slave consiste en un catalogue des sévices infligés par les esclavagistes, sans idée novatrice de scénario ou de mise en scène. Les techniciens de ce film sont excellents. Mais, outre que cet album de belles images de l’esclavage est ennuyeux et prévisible, l’esthétique sulpicienne de McQueen qui vise à dégoûter de l’esclavage pourrait amener certains à jouir de ce spectacle surligné.
[...]
12 Years a Slave appartient à une vague de films américains sur le même sujet. Quentin Tarantino avait tiré l’esclavage vers son univers mélangeant cinéphilie recyclée, humour et dialogues poivrés. Django Unchained réussissait le mix grand sujet-bon film, et son ironie (rejetée par Spike Lee) visait toujours les bourreaux, jamais les victimes. Dans Lincoln, Spielberg se concentrait sur l’abolition, analysant le fonctionnement complexe de la jeune démocratie américaine, ou comment atteindre un objectif juste par des moyens illicites. Spielberg et Tarantino transcendaient le grand sujet par une vision personnelle et anglée. Steve McQueen, lui, déploie les grands moyens mais sans parvenir à montrer autre chose qu’une dénonciation tautologique et lourdingue. Merci, mais on savait déjà que l’esclavage, c’était horrible. La critique anglo-saxonne a adoré (on parie que Spike Lee aussi) : pour elle, le poids du sujet est plus important que l’originalité du regard que porte l’artiste. 12 Years a Slave ou la banalité du bien.
.Pourquoi 12 YEARS A SLAVE échoue-t-il là où LA LISTE DE SCHINDLER a réussi ?
Après Hunger et Shame, Steve McQueen filme un nouveau tourment doloriste, cette fois dans les années 1850 du Sud des Etats-Unis. 12 Years A Slave, c’est l’esclavage tout en émotions et jamais en informations – c’est plus fédérateur – mais surtout en CDD – c’est plus rassurant – qui confond fait divers et crime contre l’humanité
hide a écrit:Nemenems, j'en retiens aussi ce cote feel good movie avec du bon "bon sentiment". Cependant j'ai trouve ça également énormément mélancolique (perte de son job, relation pere fils) et moi je suis sorti de la salle en faisant mon œil mouille.
Fennec a écrit:J'ai pas vu le premier parce que pour moi faire un reboot 5 ans après la première trilogie c'est complètement ridicule, mais j'ai l'impression que c'est finalement très différent, et Garfield me semble être un meilleur Parker que Maguyre.
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