Débats, partage et délires en tout genre. C'est une tradition maintenant...
19 Jan 2014, 11:55
Fennec,
22 Jan 2014, 17:19
Non ce n'est pas tiré du formidable Touch of Sin mais d'un diaporama du Monde sur les nouveaux riches de Chine.
Tout ça pour dire : allez voir Touch of Sin de Jia Zhang Ke, éblouissant de cinéma et porté par de superbes acteurs!
22 Jan 2014, 19:30
aristote2, sur la desolation de Smaug, je rajouterais que j'ai ete extremement decu de la bande son, aucun theme musical prenant et marquant, qui etait quand meme un parametre important qui m'a fait adorer la 1ere trilogie.
Pour le voir en VO, il a fallu que je fasse 70 km jusqu'a Aix
Ne pas voir un film en VO, c'est je trouve une heresie, que l'on parle la langue ou pas. L'intonation d'un acteur fait partie de son jeu.
22 Jan 2014, 19:32
si ça te permet de pas subir les "Qu'est-ce qu'il a dit la" pendant les 2h00 du film vive la VF
22 Jan 2014, 20:06
alexduke, ouais enfin aller voir un film si on capte rien aux dialogues c est pas terrible non plus hein
22 Jan 2014, 20:16
dlb1664, ça dépend dans un classe x le dialogue importe peu
22 Jan 2014, 20:59
Ouais aller mater un film X au ciné c'est pas trop mon truc tu vois
22 Jan 2014, 21:31
Enfin au cinema il y a des sous-titres hein
22 Jan 2014, 21:45
J'ai été voir le second opus des Hunger Games cet après-midi.
Bon divertissement. Ça colle plutôt pas mal aux bouquins. Dommage que l'acteur masculin principal ait le charisme d'une poule.
22 Jan 2014, 21:46
alexduke a écrit:
Ne pas voir un film en VO, c'est je trouve une heresie, que l'on parle la langue ou pas. L'intonation d'un acteur fait partie de son jeu.
+ 1000
23 Jan 2014, 01:17
dlb1664 a écrit:alexduke, ouais enfin aller voir un film si on capte rien aux dialogues c est pas terrible non plus hein
non mais sous-titres hein
23 Jan 2014, 23:44
Je ne saurais que trop conseiller le visionnage de Requiem pour un massacre, magnifique film retraçant l'épopée d'un jeune partisan (adolescent), échappant de peu au massacre d'un village par les nazis et parvenant, à la film, à se retrouver devant ses bourreaux.
C'est un film biélorusse de 1985, réalisé par Klimov, qui a vécu le siège de Stalingrad (il avait 9 ans) et scénarisé par Adamovitch qui a 14 ans avait rejoint les partisans biélorusses. Film pour lequel ils ont fait appel à des rescapés biélorusses de massacres de civils par des unités nazies assistés d'auxiliaires. Une réelle touche réaliste, loin (en tout cas c'est mon ressenti) de toute dimension moralisante.
A la fatidique question : comment des hommes ont-ils pu massacrer ainsi ? On retrouve parfois des explications avancées par Browning dans son magnifique bouquin Des hommes ordinaires dans lequel il suit une division de policiers mobilisés pour orchestrer quelques massacres en Biélorussie (sur les Juifs) et qui n'étaient pas forcément obligés de faire ce qu'ils ont fait mais qui, en grande majorité, ont exécuté les ordres.
Je l'ai montré en partie à mes élèves pour aborder la dimension d'anéantissement de la seconde guerre mondiale. On verra ce qu'il en ressortira.
24 Jan 2014, 13:10
Rob77 a écrit:Requiem pour un massacre,
Je l'ai montré en partie à mes élèves
Bravo. Ce film est tout simplement extraordinaire. La séquence d'arrivée dans le village en travelling avant qui suit le sidecar, c'est du très grand cinéma.
Sur les Einzatsgruppen, tu peux aussi te servir du bouquin de Prazan qui est très grand public mais plutôt bien foutu. Son docu est très efficace aussi.
24 Jan 2014, 13:55
Fidel,
Je ne connais pas, peux tu me renseigner ?
24 Jan 2014, 14:09
Il existe en poche aussi
et le dvd
Gros boulot sur les quatre groupes de commandos d'extermination qui avançait dans le sillage de la Wermarcht. Le bataillon 101 de flics dont parle Browning en faisait partie. On estime à peu près qu'ils ont tué 1,5 millions de civils à eux seuls entre 1941 et 43 (Juifs, prisonniers de guerre, partisans, et civils non raciaux en Biélorussie). Prazan a réussi à en faire quelque chose de très accessible avec un vrai boulot sur les archives visuelles et papier.
Dedans il y a un très bon historien français, Christian Ingrao qui a aussi publié un truc très bien :
Les chasseur noirs (des brigands sortis de taule pour faire la guerre contre insurrectionnelle).
24 Jan 2014, 14:12
Merci bien.
La commande va partir, reste plus qu'à trouver le temps de le lire (pas une mince affaire en année de stage).
24 Jan 2014, 14:14
Tu ne le regretteras pas, c'est saisissant et autrement plus intelligent que les bienveillantes ...
24 Jan 2014, 15:32
Je n'ai pas non plus lu les bienveillantes mais parait-il que ça a fait un petit séisme dans la communauté historienne. La question se posait (pour certains dans le sillage du linguistic turn notamment) de savoir si la littérature, finalement, ne pouvait pas dire ou décrire autant, sinon plus, la vérité/réalité que l'histoire.
Mon professeur d'épistémologie (un maitre au sens noble du du terme) nous en a souvent parlé (comme de Browning d'ailleurs).
24 Jan 2014, 16:04
Rob77 a écrit:La question se posait (pour certains dans le sillage du linguistic turn notamment) de savoir si la littérature, finalement, ne pouvait pas dire ou décrire autant, sinon plus, la vérité/réalité que l'histoire.
Bonne question, surtout que le processus "naturel" est la disparition du témoin, du contemporain de l'évènement. La littérature a ce pouvoir d'évocation intime de l'épreuve traversé par l'homme que n'a pas l'Histoire. En cela elle prend la relève du témoignage. C'est valable pour l'Art en général. Suffit de lire Primo Levi ou les Carnets du caporal Barthas, ou de regarder un dessin de Zoran Music pour s'en convaincre.
Cela n’empêche pas l'histoire, l'Histoire s'adresse à la généralité, l'Art à la singularité irréductible de l'homme.
Les bienveillantes, c'est un autre débat, c'est juste un bouquin motivé par des choses pas très glorieuses ...
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