Gastibelza a écrit:Baioko a écrit:Odd, pour Wolwerine j'ai lu qu'il était fort ennuyant et rempli de cliché, pas très engageant donc.
J'ai bien apprécié moi. Chose originale pour un blockbuster ricain : l'histoire se déroule à 99% du temps au Japon et la photo est plutôt bien soignée, notamment les plans de Nagasaki.
Par contre, oui, on évite pas certains clichés ou du moins une vision du Japon assez convenue, le fameux va-et-vient entre tradition et modernité (les samouraïs, le ronin, blablabla).
Mais je trouve que le film recèle quand même de bonnes idées qui lui permettent de se distinguer dans la foule de blockbusters indigestes et creux qui surgissent parfois sur les écrans.
D'abord, il y a les références à Kurosawa et son chef d'oeuvre Le château de l'araignée ( au passage, certains estiment que ce film a inspiré G. Lucas pour faire Star Wars). La neige qui rappelle visuellement la brume, la forteresse en haut du mont ou les archers rappellent furieusement l'oeuvre de Kurosawa et un peu de références classiques ne peut pas faire de mal aux troupeaux d'ados coca-colisés qui fréquentent les Pathé-Gaumont.
Ensuite, j'ai trouvé pas mal la thématique de fond du film qui concerne les biotechnologies et d'une manière générale la question du transhumanisme. Les allusions sont nombreuses : médecine hi-tech, nanotechnologie, prothèse pour homme augmenté et surtout la problématique de la mort qui au cœur des débats sur le transhumanisme. Philosophes, chercheurs, médecins s'opposent avec passion : la mort est-elle une pathologie comme une autre ? Quelles conséquences psychologiques et métaphysiques au dépassement de la mort ?
Bref, j'ai trouvé ça sympa que le film aborde ces questions-là très contemporaines malgré tout. D'ailleurs, si on veut approfondir le sujet, le dernier numéro de Politis y consacre un large dossier illustré par Enki Bilal.
J'l'ai vu hier soir.
Bon cela se laisse regarder, malgré les 2 H, on ne regarde pas trop sa montre.
Je l'ai moins intellectualisé que toi, étant historiquement un Lug-man (et surtout tout sauf un intellectuel), je vois surtout les références / différences par rapport à l’œuvre originale. Bon là, le twist final est cousu de fil blanc, donc j'ai pas cherché des plombes le demi-frère.