calabrais, bah, un peu de tout. Invitant des Autrichiens, pour lesquels le fromage reste un concept vague, j'essaye de dresser un plateau riche et varié. Là, j'avais du roquefort, un autre brebis, au romarin, morbier, munster, camembert, chèvre frais, Sainte-Maure, un troisième chèvre vieux comme Hérode, du Bergkäse du Vorarlberg et encore un ou deux qui ne me reviennent pas.
Sinon, pour la photo, j'ai pas.

Cela dit, même si j'ai galéré comme un malade, si, j'ai du attendre la troisième cuisson pour que les "doigts de fée" (les cylindres de meringue sur le dessus) ne ressemblent pas trop à des bouses de vache, rattraper la crème qui avait tourné, monter le gâteau en catastrophe, j'ai été étonné du résultat : c'était très bon, d'une amertume juste, d'une texture subtile et agréable alors que je m'attendais au pire. Servi avec un champagne rosé (Ayala), c'est vraiment un dessert sympa (si on a du temps devant soi...)
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury