par 320cds » 08 Juin 2014, 21:19
Bande de fumiers.
Rien à signaler sinon que la lumière du PC attirant les insectes, je suis rentré au bout de 20 mn et que la première pièce d'A.Astier est moyenne, de manière rétrospective on peut voir que c'est un brouillon des thèmes qu'il développera plus tard : tirades à la Audiart, son personnage attachant de bougon sensible dépressif mais fort, le ressort comique du couple idiot lent et intelligent impatient, glisser du tragique dans la comédie (avec souvent la dépression suite à la perte d'un proche, la mort de l'enfant..).
-----
Sinon, WE ou pas WE, j'ai remis un petit coup de pédale en passant, pas envie de me laisser dépasser dans le tour de la scoumoune en 365 étapes.
Ma dulcinée, que vous devez commencer à cerner, après m'avoir refait faire chaque pièce de la maison, du sol au plafond, a eu une nouvelle lubie. Elle est rentrée vendredi soir avec une masse.
Oui avec une masse. Le grand bâton avec un gros truc dur et lourd en ferraille au bout.
Cela pourrait surprendre le premier quidam venu, mais moi qui fait avec depuis .. le 20ième siècle, je reste stoïque.
Je sifflote.
- j'peux savoir à quoi cela servir ?
- j'supporte plus notre barbecue.
...
Bah oui, on a un barbecue en brique, à l'américaine, qu'était d'jà là quand-qu'on a acheté la maison. Certes il est un peu décatit mais rempli son office, c'est à dire me permettre de servir des merguez cramées et cancérigènes à mes amis citadins, venus chercher du dépaysement dans ma banlieue perdue, et le sens de la formule du maitre de maison : échantillon "attention Jérome, bois vite ton verre : glaçon fondu, rosée foutu".
Bref, elle ne l'aime plus, me dit qu'elle va le dessouder elle si moi je veux pas le faire, du haut de ses 49 kgs, qu'elle ne me demande rien.
Bon évidemment, elle me fait comprendre avec ce langage non verbale que maitrise si bien les femmes pour nous faire chier, que pour elle, cela va être impossible, que je devrais être mort de honte de la laisser ne serait-ce que poser ses mains délicates de pianiste sur cet objet qui jure tellement avec sa tenue Mage, et que si je veux espérer un jour rebénéficier de ses faveurs, faudrait que je le fasse et fissa.
Ni une, ni deux, mais 3, car j'ai mon petit orgueil, je commence la destruction du merdier, finissant de détruire mon coude meurtri (topic médical), sous un bon 30° à l'ombre, mais au soleil,un bon 35, ce qui fait que le nez goutte, selon la réaction chimique Hydrogène et Oxygène , qu'on écrit H O-cosinus. Oui c'est pourri, même Ruquier en voudrait pas en rêve.
Reste à emmener le cadavre de ce barbecue à la déchetterie.
Donc 12 tours de brouette, enlever les sièges autos de la bagnole, baisser les sièges, protéger le tout avec des cartons et monter des centaines de kilos de gravas dans ce coffre allongé.
De bon matin ce jour, je pars à la déchetterie, 20 bornes, avec l'impression de conduire une 504 break rentrant au bled, c'est a dire les amortisseurs compressés sous le poids, roulant à la vitesse d'un octogénaire cacochyme.
Et là, oui là, aucune surprise. Une file de voiture et d'utilitaires d'artisans. Les conducteurs pestent, il est 9h45, c'est sensé ouvrir à 9h et la grille est toujours fermée sans signe de vie du clampin. On attend jusque 10, on voit qu'on l"a dans le cul lulu. On fait demi tour, on rentre chez mémé, dégouté.
Evidemment c'est fermé les jours fériés donc lundi et le mardi est le jour de fermeture, le plan est bien conçu, pas de place au hasard.
La voiture en l'état ne peut pas être utilisée pour aller au taf (autoroute) ni pour emmener les enfants à l'école.
J'ai donc du décharger ces putains de gravas en attendant samedi prochain pour recommencer et nettoyer ce chantier, vite fait car j'ai 2 familles d'amis qui débarquent le dimanche pour un barbecue. Tout est véridique bien entendu.