Après les trois jours intensifs de salon, je ne tenais plus debout. J'étais épuisé. D'ailleurs, je me suis endormi comme une masse hier soir.

A 22 heures, je n'arrivais plus à tenir les yeux ouverts, et je me suis réveillé à... 11 heures ce matin.
Sinon, je me demande bien ce que vous entendez par "dégorger" dans ce contexte particulier. Je ne peux évidemment pas vous répondre avant que vous ne me l'expliquiez.
Bon... J'ai pris un peu le temps d'analyser ce que j'avais vécu depuis mon réveil, et je commence à me rendre compte de la chance extraordinaire que j'ai eue d'être au milieu de tous ces gens, de toutes les négociations, et d'y prendre part. Un des meilleurs souvenirs, en sus de la paie et des défilés en tous genres

fut le moment où le patron a directement donné mes coordonnées à deux allemandes de mon âge environ, pour que je mène les négociations après le salon.
Tout le monde a été content du travail que j'ai fourni, et pour être honnête, ça fait un bien fou de se sentir utile et performant dans quelque chose, surtout en ce moment.
Je n'ai jamais été aussi excité. Quand je suis rentré, j'étais encore sous pression, plein de projets en tête pour l'image de la boîte pour laquelle j'ai bossé, d'autant plus qu'ils ont beaucoup aimé mes idées et les ont trouvées pertinentes. Je me suis senti comme un poisson dans l'eau en fait, et j'ai envie de revivre ça.