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13 Déc 2005, 22:11

DITES,
je change de sujet mais est ce que je suis le seul a avoir vu et être méga choqué par ce qui se passe actuellement en australie??
:shock:

13 Déc 2005, 23:09

superolive, si tu crois que je ment en toute connaissance de cause, je te demande de me le dire clairement. J'arrêterai tout débat avec toi, a quoi bon continuer dans de tel circonstance ?



Voilà ce que dit J.marseille : « En trente ans, au cours de cette période que nous appelons paresseusement la "crise", le PIB par habitant a quasiment doublé, le patrimoine moyen a triplé, le taux de mortalité infantile a été divisé par 4, la durée hebdomadaire de travail a baissé de 44 à 35 heures et le nombre de bacheliers par âge a triplé. »


Si je ne m’abuse, il met bien en avant la baisse du temps de travail, je veux dire que c’est quelque chose de positif pour lui, n’est-ce pas ?


Ses conclusions (dans l’introduction): « Pour paraphraser Jean Fourastié, ne devrait-on pas appeler « glorieuses » ces trente années qui ont ainsi bouleversé la France ? Tout le pari de ce livre est de répondre affirmativement à cette interrogation et de comprendre à quel point la France d’aujourd’hui ne ressemble plus à la France d’hier, sauf dans les valeurs et les comportements de ceux qui refusent d’admettre le progrès, ses contraintes et ses logiques. »


Ce qu’il entend par contraintes et logiques, c’est par exemple, que puisque notre espérance de vie a augmenté (Cf, Chapitre 1 : « Le nouveau calendrier de la vie »), il faut travailler d’avantage. Je vous laisse en juger.



J'aurai quand même une chose à lui demander à J.Marseille, devant tous les progrès accomplit, ne pouvions nous pas faire beaucoup mieux ?


Mais je rejoins la pensée Marxiste qui voit dans le capitalisme un système qui permet le progrès, mais celui-ci n'est pas le moins du monde au service des intérêts communs, sauf quand "l'état vorace" intervient... pensée qui sera très vite mis de coté, car collé sous l'étiquette Marxiste (?).

13 Déc 2005, 23:23

kenny, qu'est ce qu'il s'y passe ?


Jodko.

13 Déc 2005, 23:30

iamaseb a écrit:Déjà, il nous explique contrairement à Figoal, que la bourse est une valeur sûr.



j'aimerais bien avoir son explication :P

13 Déc 2005, 23:37

je te scan ça, mais je vais dodo après.


Je te laisse toute la page pour remmettre dans le contexte.
http://perso.numericable.fr/iamaseb/g2f.jpg

J'avais même pas fais gaffe à la dernière ligne de la première page ! Bravo jacques !
Modifié en dernier par iamaseb le 14 Déc 2005, 10:30, modifié 1 fois.

14 Déc 2005, 00:17

jod.ko a écrit:kenny, qu'est ce qu'il s'y passe ?


Jodko.
Pdt deux jours tout ce qui de pres ou de loin ressemblait a un arabe ou un oriental a été bastonné .une sorte de journee portes ouvertes aux ratonnades.En dautres epoques et dauters temps on aurait appelé ça des pogroms

14 Déc 2005, 00:18

kenny, cest assez :shock:
la planete pars en vrille

14 Déc 2005, 09:24

iamaseb, je dis pas que tu mens, mais tu es dans une telle logique que c'est toujours pareil avec toi :wink:

14 Déc 2005, 09:43

Attention, tu va finir par penser comme moi.



Jodko.

14 Déc 2005, 10:28

J'essaye d'être le plus logique possible avec les informations que j'ai, c'est un fait. Maintenant, je pense que c'est plutôt une bonne chose.

C'est évident que j'ai beaucoup de lacune en ce qui concerne l'expérience, le travail... et que toi via ton expérience, tu as quelques donnés que je n'ai pas. Il n'en reste pas moins que je reste logique, et que tu peux avec ce que je dis, ce que tu penses, ce que tu sais te faire ta propre opinion.

Maintenant, la plupart de mes propos sont d'une portée globale sur la finalité de notre système (et que l'on voit dans les faits). J'estime être fort logique sur ce propos, c'est-à-dire d'être dans le vrai. Je n'ai aucune vocation à être l'homme sain, l'homme parfait, j'en suis même très loin... La seule chose que je fais ici, c'est essayer de remettre les choses à leur place, car je crois qu'aujourd'hui on est enfermé dans une secte appelé économie, et que justement on laisse la logique et la vérité a des gourous comme J.Marseille.

Dans son livre, celui-ci dis plein de choses vrai via tous ses tableaux, mais les liens qu'il en fait sont assez incroyable, et démontre d'une ignorance (que je n'ose pas croire) où d'une manipulation.

Evidement c'est la lecture que j'en fais, mais encore une fois je tend a être logique avec les informations que j'ai. Démontre moi où je serais illogique, et je reverrais mes positions. Je ne suis pas né communiste, je le deviens.


PS : Message auto pompeux ! Je suis plus clair qu'avant ! J'écris mieux ! Ya - Ha ! (c'est pas encore parfait, c'est sûr, mais c'est mieux qu'à l'époque du débat sur le TCE)

14 Déc 2005, 10:43

iamaseb, je n'ai cherché à te rabaisser où me mettre en avant.

Chacun a son experience :wink:

maintenant je suis surpris de ce qu'a écrit Jacques Marseille, je connaissai l'historien talentueux, pas l'economiste ultra liberal :wink:

14 Déc 2005, 10:49

superolive, où est il "ultra libéral" ?
Il est très limite quand il dit "comme si la culture action dépendait plus du QI que du revenu" sachant qu'après il dit qu'à long terme la bourse est un bon placement financier.
Le problème de iamaseb c'est qu'enfermé dans ses idéologies il ne peut être en accord avec l'auteur sinon cela s'apparenterait à un suicide politique. Ce que Marseille dit n'est pas neutre mais à ce moment là que dire des rapports de la cour des compte...

14 Déc 2005, 11:10

peops, bah oui, que dire des rapports de la cour des comptes ;) Beaucoup de chose, sans doute !


Je ne suis pas d'accord avec J.Marseille ! Il n'y a rien de stratégique la dedans !

Dans l'idée, je ne veux pas être représentant d'un parti, d'une corporation, d'un clan ... je veux être dans le vrai , c'est tout.


J'ai la chance de ne pas être rentré dans la vie actif,où ma position se confond avec qui je suis, mes idées, et où je perd donc de l'objectivité.

Quand je critique le capitalisme pour ce qu'il est, je comprends très bien que certains le prennent pour ce qu'ils sont eux-même. Pourtant, c'est plutôt le système que je critique, et pas les hommes.

Par contre, je vise les très haut placés, qui en toute connaissance de cause, nous manipule comme des merdes.



J.Marseille est capitaliste, il n'est pas keynésien, il est contre l'état, contre les syndicats, contre le SMIC, pour l'allongement de la durée du travail, pro-TCE, voit en l'économie moderne (néolibérale) le salut... Il est quoi alors ?

14 Déc 2005, 15:10

La France contrainte d'affronter enfin sa dette Cyrille Lachèvre
[14 décembre 2005]

L'ampleur de la dette française que révélera le rapport Pébereau rendu public aujourd'hui devrait inciter le gouvernement à élaborer une loi quinquennale de maîtrise des finances publiques. Un traitement de choc pour un enjeu de taille : la dette française est passée de 90 milliards d'euros en 1980 à plus de 1 100 milliards aujourd'hui.
C'EST un rapport qui peut faire «boom» mais qui peut aussi faire «pschitt». Installée en juillet par le ministre de l'Economie et des Finances, Thierry Breton, la mission Pébereau doit publier aujourd'hui ses conclusions sur la dette publique française. Composé d'une vingtaine de personnalités de tous bords issues du monde politique, industriel, universitaire ou syndical, le groupe de travail dirigé d'une main de fer par le président du conseil d'administration de BNP Paribas avait pour mission de «définir les orientations nécessaires pour assurer le redressement des finances publiques» de la France.


La principale conclusion pratique de ce rapport devrait être l'élaboration, par le gouvernement, d'une loi quinquennale de maîtrise des dépenses publiques, gravant dans le marbre des objectifs précis d'assainissement des finances chaque année pour rétablir l'équilibre budgétaire à horizon 5 ans. Le principe de cette loi, révélée par Les Echos hier, pourrait être annoncé dès aujourd'hui par le premier ministre . Un traitement de choc pour un enjeu de taille : la dette française est passée de 90 milliards d'euros en 1980 à plus de 1 100 milliards aujourd'hui. Ramenée en pourcentage du PIB, elle s'est envolée de 20% en 1980 à plus de 66% aujourd'hui, avec une nette accélération au cours des dernières années. Et encore il s'agit uniquement de la dette avérée, contractée auprès des marchés financiers.


Engagements hors bilan
Car le rapport Pébereau reviendra aussi sur le montant des «engagements hors bilan» de la France, tels que les retraites des fonctionnaires qui représentent une charge comprise entre 450 et 900 milliards d'euros selon les hypothèses retenues.


L'objectif est de faire un inventaire complet du passif de la France en prenant soin, toutefois, de ne pas sombrer dans l'alarmisme comme l'avaient pourtant souhaité au début certains membres de la commission adeptes des traitements de choc. «Il ne faut pas s'attendre à des révélations spectaculaires sur les finances de la France», souligne-t-on du côté de Bercy, arguant du fait que tout est déjà connu, de longue date. La vraie nouveauté, c'est que «pour la première fois, le sujet est mis sur la table en tête de liste de nos priorités».


Selon un membre de la mission, «l'intérêt de parler de l'ensemble des dettes et en particulier des engagements futurs de la France, c'est de montrer aux Français l'ampleur de ce qu'il faut payer aujourd'hui et de ce qu'ils devront payer demain si aucune réforme structurelle n'est décidée en matière de retraites ou d'évolution du périmètre de l'Etat».

Trois préconisations


Voilà pourquoi, plutôt que de s'attacher au bilan, la mission Pébereau a été invitée par Thierry Breton à muscler la dernière partie de son rapport, celle des préconisations. Elles seront de trois ordres : renforcer la croissance pour réduire la charge de la dette. Poursuivre l'assainissement budgétaire en s'orientant vers une norme de «zéro progression» des dépenses publiques en valeur. Ce qui passe par une baisse drastique des dépenses de fonctionnement et une réforme substantielle de l'Etat, à l'image de ce qu'ont fait, avec succès, certains autres pays. Enfin, le gouvernement sera invité à accélérer les cessions d'actifs non stratégiques. Autant d'objectifs ambitieux. Et très politiques.


Car, si pour Michel Pébereau et les membres de sa mission l'objectif a toujours été de réaliser un rapport académique de référence, l'ambition de Thierry Breton est d'en faire une arme de politique économique, voire, tout simplement, de politique. La question est de savoir jusqu'où le gouvernement est prêt à le suivre.

Le ministre de l'Economie joue gros dans cette partie. Après avoir une première fois indiqué, lors de sa prise de fonctions, que la «France vivait au-dessus de ses moyens» il s'était vu reprocher de ne pas mettre en pratique ce langage de vérité dans son budget pour 2006.


Avec la publication du rapport Pébereau, il s'offre une seconde chance de le faire. Mais s'il n'est pas suivi par le premier ministre, le rapport restera lettre morte.

Source: Lefigaro.fr
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Voilà nous y sommes ...

1/ quelque soit le parti au pouvoir, l'Etat devra t-il augmenter les impots ?
Ce matin Montebourg disait qu'il y aurait nécessairement une augmentation des impots si la France bascule à gauche en 2007

2/ quel sera le comportement des francais si il y a des vrais réformes en profondeurs ?
Rejet en masse , manifs ?

3/ cela me fait penser au thème d'une émission télé il y a quelques mois : "La France est-elle devenue ingouvernable ?

essayons de sortir du cadre habituel droite contre gauche, moi je contaste que la dette de l'Etat augmente depuis les années 80-90...

14 Déc 2005, 15:40

superolive, les contraintes du progrès devient plus contraignante que le progrès lui même pour la classe défavorisée ;) Quelle echec !


"Fin 2002, le patrimoine national s'établit 7 189 Mds d’euros, soit 4,7 années de PIB. Il est composé de 6 996 Mds d’€ d’actifs non financiers et 193 Mds d’€ de créances nettes sur le reste du monde. Sa progression reste soutenue (+6,5 %) même si elle est en retrait par rapport à 2001 ( + 8,3 %) et surtout 2000 ( + 9,2 %). L’évolution de la position extérieure de la France contribue fortement à ce ralentissement. Le patrimoine non financier est constitué pour l’essentiel de constructions ( 51 %), de terrains ( 30 %) et de machines ( 8,5 %). La part relative des terrains progresse de + 2,6 points en un an, en raison de l’envolée des prix des terrains." @Insee

Bref, il a été vu qu'en 2003, 10 % de la population possédait 46 % du patrimoine nationale d'après J.Marseille, soit 3 306 Milliards d'euros.

Et j'ose imaginer la forte augmentation au cours de ces deux trois dernières années !

Si une grande part de l'argent est pris là, je ne crois pas que tu auras de grande manif dans la rue.


En étant simpliste, imaginons qu'ils payent toute la dette.
Il leur reste 2 000 Milliards (comme je suis gentil) soit 33 % du patrimoine totale (je prends comme patrimoine 6000). C'est déjà beaucoup que 10 % possède 33 %, je crois que le mérite et la prise de risque serait emplement récompensé, non ?

14 Déc 2005, 15:52

tiens j'avais pas vu mais l'auteur de l'article est un pote de Gimenez :mrgreen:

14 Déc 2005, 19:27

Figoal a écrit:
iamaseb a écrit:Déjà, il nous explique contrairement à Figoal, que la bourse est une valeur sûr.



j'aimerais bien avoir son explication :P



bis :o

14 Déc 2005, 20:36

Figoal, je ne comprends pas trop ta dernière intervention.

14 Déc 2005, 20:44

"il nous explique contrairement à figoal que la bourse est une valeur sûre"


--> j'aimerais bien avoir cette fameuse explication

ça me semble pourtant limpide :lol:

14 Déc 2005, 20:46

Figoal, tout comme ma réponse l'était.
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