boutiflika serait il prophete lui aussi?
Le caricaturiste d’origine Kabyle, Ali Dilem lourdement condamné.
Lors du procès en appel pour offense envers le président de la République, le 11 février 2006, la cour a sérieusement alourdie le jugement contre Ali Dilem le caricaturiste d’origine Kabyle.
Source :
http://spaces.msn.com/aferkiw
Le caricaturiste de Liberté, jugé pour les mêmes chefs d’inculpation d’ « offense envers le président de la République » a été condamné, par défaut, à une peine d’un an de prison ferme, assortie d’une amende de 100 000 dinars ( 1000 €), alors qu’il avait écopé lors du procès en première instance d’une amende de 50 000 dinars ( 500 €).
Selon le quotidien algérien Liberté « La défense du caricaturiste fera opposition à cet arrêt ».
L’avocat du caricaturiste, Maître Bourayou a relevé l’extrême sévérité de la sanction qui ne saurait se justifier par l’absence de Dilem.
« Sanctionner la caricature, source d’humour et de gaieté, c’est condamner tout simplement la liberté d’expression dans ce qu’elle représente de plus noble et de plus pur. Le rire et la dérision sans lesquels la vie ne serait que tristesse et violence ne peuvent trouver matière à répression », a déclaré Me Bourayou, estimant que « ces caricatures, en dépit de leur trait mordant, expriment en fait un regard plein d’humour sur les évènements d’actualité et les hommes publics ».
Toujours selon le journal Liberté, « Me Bourayou souligne que les caricatures de Dilem ne doivent, en aucun cas, subir le poids de la conjoncture actuelle, marquée par le syndrome ambiant de la violence ».
C’est l’hebdomadaire français « Le nouvel Observateur » qui nous livre les réactions de Dilem à ce jugement. Il déclare que « Le régime algérien profite de la conjoncture, après l’émoi jeté dans l’opinion publique nationale et arabe en général, pour faire condamner un caricaturiste pour ses dessins. Cela procède de la même manière que les méthodes utilisées généralement pour intimider la presse et la parole libre en Algérie. Je veux juste rappeler que ce n’est pas ma première condamnation puisque je suis poursuivi dans le cadre de 24 procès. Je suis appelé presque chaque semaine devant les juges. ».
Ce jugement très sévère ne semble pas l’avoir abattu car il conclut que « je vais continuer mon travail sereinement. Je ne me suis pas arrêté quand les terroristes nous menaçaient physiquement et je ne vais pas m’arrêter parce que je fâche Abdelaziz Bouteflika et les généraux ».
source:
http://www.kabyles.com/article.php3?id_article=851
ou
http://permanent.nouvelobs.com/medias/2 ... S6383.html