calabrais a écrit:On est mal barrés en FranceAujourd'hui est le jour du grand rassemblement contre le CPE (contrat premier embauche). Plein de français critiquent cette mesure en disant c'est un pas vers la précarité et que l'on cherche à privilégier les patrons.
Evidemment, tout le monde veut avoir la sécurité d'un emploi très bien payé mais ce n'est pas comme ça que ça marche.
Le problème est qu'en France on a une vision arriérée du monde de l'entreprise : on pense encore aux grandes entreprises industrielles où des patrons adipeux s'en mettent plein les fouilles en exploitant les ouvriers.
Il faut se réveiller. Sur les 2.800.000 entreprises françaises, savez-vous combien ont plus de 500 salariés ? 1.800
.Et 2.600.000 entreprises ont même moins de 10 salariés.
Le CPE, ce n'est pas un cadeau aux grandes entreprises, c'est l'occasion donnée aux petites et très petites entreprises d'embaucher sans risquer de mettre la clé sous la porte. C'est par exemple ce qui est arrivé à un de mes amis : il a embauché quelqu'un qui ne faisait pas l'affaire et comme il ne pouvait pas s'en séparer, sa boite a fini par couler. Résultat : 2 emplois de perdus au lieu d'un de gagné.
Il faut comprendre que la soi-disant précarité de l'emploi c'est surtout la précarité du chômage. Dans tous les pays où le chômage est réduit, on peut perdre facilement son boulot. Mais surtout, on peut en retrouver un très facilement.
Quand je vois la mentalité passéiste de certains en France (qui s'auto-proclament pourtant progressistes
), je conseillerai à tous les jeunes omlivers de s'expatrier au pays de ElMa
Ceux qui pariaient sur un essoufflement du « tigre celtique » avec l'explosion de la bulle internet et la concurrence des pays de l'Est se sont trompés: d'ici à 2010, le pays devrait générer de
90 000 à 120 000 emplois.
Face à la pénurie de main-d'oeuvre, les représentants du patronat courent la planète pour attirer les candidats à l'immigration. Pour peu qu'ils sachent se débrouiller en anglais,
les Français ont tous les atouts. Ils seraient aujourd'hui de 15 000 à 20 000 à Dublin, soit 1% de
la population d'après l'AFI, l'Association des Français en irlande. Et le flux se poursuit. Laurent Girard-Claudon, qui a créé à Dublin le cabinet de recrutement Approach People pour les candidats français, le confirme. « Finances, informatique, service clientèle, ventes... il y a des postes à prendre dans tous les secteurs », affirme ce jeune entrepreneur de 27 ans.
En cinq ans, il a déjà placé 700 candidats dans des entreprises irlandaises et dispose en moyenne de quelque 150 postes à pourvoir.
A 34 ans, Habib Rhissassi ne rêvait pas d'exil: bardé de diplômes, ce jeune Français d'origine marocaine cherchait un poste de consultant commercial en France.
Malgré sa thèse en informatique et son expérience internationale, pas de réponses. « Mon CV a été consulté 500 fois en France et je n'ai eu qu'un entretien en un mois. Je l'ai mis sur deux sites de recrutement irlandais: le téléphone sonnait 5 fois par jour. » Une semaine et deux entretiens plus tard, il décroche le job de ses rêves avec prime de déménagement, excellent salaire et bonus en prime. Son origine maghrébine, qui - regrette-t-il - « lui a fermé les portes des carrières commerciales en France »,