C'était Puerta
Le joueur de tennis qui a subi un contrôle positif à Roland Garros n'est autre que le finaliste argentin Mariano Puerta. La nouvelle, annoncée par nos confrères de l'Equipe, pourrait lui valoir une suspension à vie, la première de l'histoire de ce sport, eu égard de la récidive.
Le quotidien précise qu'une expertise et une contre-expertise effectuées dans le laboratoire français de Châtenay-Malabry ont prouvé la présence dans les urines de Puerta d'étiléfrine, un stimulant majeur, normalement utilisé contre l'hypotension et dont la prise est susceptible d'une suspension de deux ans. Puerta, ajoute le journal, risque cependant la suspension à vie pour cause de récidive ayant déjà été frappé entre le 1er octobre 2003 et le 1er juillet 2004 d'une suspension de neuf mois pour avoir été contrôlé positif au clenbuterol, un stéroïde anabolisant.
L'actuel 10e joueur mondial, passé de la 400e place mondiale début 2004 à la 9e en août 2005, ne pourra échapper à cette sanction que s'il peut se prévaloir de «circonstances atténuantes», indique encore le quotidien sportif.
Le journal rappelle que le nom de l'intéressé ne sera pas divulgué par les instances du tennis avant que son cas soit jugé par un tribunal de trois membres indépendants.
Battu en finale du dernier tournoi de Roland-Garros par l'Espagnol Rafael Nadal en quatre sets, Mariano Puerta, 27 ans, est le cinquième argentin convaincu de dopage, après Guillermo Canas, suspendu 2 ans en 2005, Martin Rodriguez, privé de ses points atp et de ses primes en 2003, Guillermo Coria, suspendu 7 mois en 2001 et Juan Ignacio Chela, frappé d'une suspension de 3 mois en 2000. Puerta, actuellement au Japon où il dispute le tournoi de Tokyo, dont il est la tête de série N.1, aurait affirmé auprès de son entourage avoir pris un médicament pour «soigner une grippe» pendant Roland-Garros, indique encore l'Equipe.
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