Salut Aureck 13,
Lorsque je dis "l'homme muni de sa seule conscience", je parle de conscience au sens de repère qui permet de te situer par rapport aux choses du monde qui t'entourent...On peut facilement imaginer que la conscience ne peut se passer d'une référence à un objet, au risque de rester vide. En efet, la pensée n'est jamais totalement indeterminée et la conscience s'exerce toujours en réference à une chose du monde qui nous entoure(je nie qquechose, je juge qquechose, je doute de qquechose,...). tu explique donc en 1 paragrahe que la fonction de la conscience est de procéder à une phénoménologie(terme emprunté au philosophe Husserl), càd à une étude des phénomènes extérieurs. Mais qui dis étude des choses du monde qui nous entourent ne veut pas forcément dire atteindre leur profondeur càd leur verité.
C'est alors que Descartes parle de cette fameuse probabilité objective: il veut en fait dire que la conscience, lorsu'elle procède jusrement à cette étude des phénomènes extérieurs au sujet(càd l'étude des choses du monde), elle est incapable d'atteindre la verité. En effet, denués de toute méthode(concept à développer dans le 3ème paragraphe), nos sens(la vue , le toucher,...) nous plongent dans l'erreur et nos appétits(désirs) nous mènent vers la passion qui est le contraire de la raison et donc de la verité. D'où la probabilité objective: lorsque la conscience essaie de saisir l'objet(càd le comprendre) pendant son étude de phénomènologie, elle ne peut atteindre que du probable et non du véritable(à cause de ces sens qui nous trompent,...)
D'où, comme suggeré dans mon 1er message, tu dis que la solution pour atteindre cette verité, c'est le bon sens plûtot que la conscience pure.
Donc tu développe la notion de bon sens(cf 2ème paragraphe du 1er message envoyé).
Suggestion:(thèse de Socrate) le bon sens est en fait une manière de penser qui peut être entretenu en visant la déliberation plutot que le calcul.
calcul: c'est la manière de penser qu'utilise les gens du sens commun(en d autres terme les français moyen que tu retrouve dans les buvettes du parc des princes...). Ces gens identifient le bon, le bien ou le beau(en dautre termes la verité) comme issue de la coutume, des habitudes collectives. En gros, ces gens n'agissent qu'en appliquant la coutume à la lettre sans se soucier de savoir si cette coutume est dans la verité ou dans l'erreur. Tu dois justement préciser dans la 1ère partie du dvpt ke je t ai proposé que la conscience comme phenomenologie(càd qui permet de se situer simplement par rapport aux choses du monde) risque fort de ne pouvoir atteindre que ce 1er degré de compréhension des choses(qui est loin de la verité recherchée), trompée par les sens et les désirs humains.
la deliberation(a developper donc dans le 2ème paragraphe): elle vise justement à ne pas réflechir DANS la coutume mais SUR la coutume en essayant de mettre en évidence les contradictions présentes dans cette dernière puis de les résoudre. C'est là qu'intervient un terme clé:les apories; ce sont des contradictions de la coutume qu'il faut s efforcer de résoudre pour atteindre un concept, càd une définition réelle des choses du monde exempte de toute contradiction.
D'ailleurs le principe d'une dissert' de philo est complètement tournée vers cette tentative de résolution d aporie: "comment la conscience qui n'est que la surface des choses peut elle percevoir toute la profondeur du monde". On te demande en fait de résoudre l aporie qui "entâche" la définition du mot conscience pour aboutir, dans ta conclusion à une définition réélle càd au concept de conscience.
En gros, si on reprend l'articulation du developpement que je t ai proposé, tu devrai à peu près avoir ça dans ta
CONCLUSION partielle qui résume les 2 premières parties:la conscience comme phénomenologie ne permet que de se situer par rapport aux choses du monde et ne permet pas pour autant de les comprendre(résumé 1ère partie); elle n atteint que le stade du calcul et non de la deliberation.La 2ème partie montre ensuite que c est le bon sens qui mène à la verité.Mais tu précise que la conscience n'est pas que phenomenologie, il existe aussi une conscience au sens de reflexivité(conscience de soi), qui elle, par l'intermédiare de la Méthode, atteint le bon sens et donc la verité.
D'où, la résolution de l'aporie st la suivante: la conscience n'est pas que phénomenologie(synonyme d'intentionnalité au cas où tu aurai deja entendu ce terme) mais également reflexivité(conscience de soi) qui elle est la 1ère étape qui mène au bon sens(cette résolution d aporie est donc l objet de la 3ème partie et tu explik ke la conscience de soi peut s elever juskau bon sens grpace à la Méthode).
CONCLUSION FINALE: En somme la certitude subjective("je suis sur que j existe car je pense") apportée par la conscience de soi(reflexivité) engendre le bon sens grace à la Méthode et enraye du coup la probabilité objective dans laquelle était au départ plongée la conscience des choses du monde (phenomenologie).
Come back=En définitive(conclusion 2ème partie), le bon sens c'est atteindre des concepts(càd des définitions reelles des choses du mondes qui nous entourent) par l'intermédiaire de la deliberation càd la remise en cause des valeurs de la coutume et de leurs contradictions(tu développe ensuite dans ta 3ème partie comment Descartes procède à cette remise en cause des connaissances qu'il avait accumulées jusqu'à ce jour...c'est là que tu développe cette fameuse Méthode cartésienne; cf 3ème partie du 1er message ke je tai envoyé...)
Voilà jespere que ces précisions sur la manière dont j ai ficelé le raisonnement proposé t aideront dans ta démarche. Ne te laisse surtout pas impressioner par des terme comme reflexivité ou phenomenologie, je te les ai expliké et c est pas plus compliqué que ça.
Conseils pour l avenir: quand tu lis un sujet de philo pour la premiere fois, ne te laisse surtout pas impressioner par la tournure poétique que le prof' peut donner à ses phrases.Par exemple ici, il faut garder la tête lucide et se dire tout simplement quelle peut etre la difference entre la surface des choses et la profondeur du monde: et bin il s agit tout simplement de la compréhension basique des choses, que tout le monde peut avoir à première vue, sans avoir recouru à aucune Méthode(la surface des choses) et de la verité des choses(la profondeur du monde) accessible par le bon sens qui commence lui par la conscience de soi(cogito=1ère étape du bon sens).
Sinon, garde à l esprit qu un sujet de philo cherche toujours à résoudre une contradiction, à savoir une aporie.
tu auras pu remarqué que les précisions que je t ai donné forment un amalgame pas trés structuré(je passe de la 2ème partie à la conclusion puuis je fais un come back sur ce kil faut mettre dans la 3ème...)
Mais bon je pense que si tu comprends bienn la logik de ceux que je t explik tu sera remettre tout ça en ordre et de toute manière j ai tenté de te précisé à chak fois entre parenthèses à kel partie appartenait l explikation.
Surtout n hesite pas à me demander des explikations supplémentaires en esperant ke tu auras une bonne note à ta dissert'
VIVE L OM et à bientôt...