David Banner jouit d’une belle réputation aux Etats-Unis depuis la sortie, début 2003, de son premier opus «dirty south style» Mississippi: the album (MTA), . Il s’en revient aujourd’hui avec un deuxième volet, intitulé MTA2: baptized in dirty water.
Premier constat: Banner présente toujours une nature aussi schizophrénique. Car entre les titres menaçants ou insupportablement mysogines (Pop that), il y a ceux où le Mississipien semble chercher un début de rédemption (My Lord). Une juxtaposition étrange qui sonne plutôt faux.. Au final, ce deuxième album – bourré d’invités – recèle quelques (rares) bons moments (Eternal, Talk to me). Banner aurait sans doute mieux fait d’attendre et de travailler encore un peu…
Si David Banner est plutôt du genre mauvais garçon, il faut néanmoins relever son geste: il a offert l’opportunité à quelques-uns de ses fans (américains) de pousser plus avant leurs études, en glissant cinq prix de 10000 dollars dans les 300000 premières copies de l’album.
beenie, nan je connaissais pas