Modérateur: Modérateurs
malgre que le capitalisme soit anti-sociale en soi
Les politiques de Barre (venant de lui où d'autre) sont des echecs. Le néo-liberalisme est un échec cuisant. Attention, je parle d'echec si le but est le "bonheur" de tous. Les redistributions sont honteuses...
On veut lutter contre les inégalités, alors le salaire du patron ne doit pas augmenter tant que ceux des ouvriers/salariés augmentent.
DAns un pays libérale, appliquant à la lettre ou presque les politiques néo-libérale, les salaires des patrons augmentent plus que ceux des autres.
Pire, les plus faibles voient leur salaire baisser sous l'effet de l'inflation. Comment tu fais pour légitimer ceci ?
Et pour les politiqes monétaires, je crois que tu as tord. Sinon, il n'y aurai pas politique devant.
L'individualisme. Comme je l'ai dit, je ne le crois pas vraiment. Il s'agit d'une pensée dominante et nous sommes individualistes parce que la société fonctionne sur ce mode. On peut trouver son épanouissement personnel dans le bien de la collectivité. Une sorte de sublimation sociale.
Cela dit, pour rejoindre la question de départ du topic, Sarkozy est à mon avis plus dangereux que Besancenot, en ce qu'il a, lui, de vraies chances d'arriver au pouvoir
L'ISF. Il semblerait que j'aie sorti une connerie... Mais il ne s'agit pas seulement d'un fichier Excel. Il y a des fonctionnaires pour traiter les déclarations, des vérifications à faire, des rappels, des poursuites éventuellement, etc
Que cela pose des problèmes de concurrence, c'est certain, mais il faut s'attacher à régler ces problèmes
Mais ne peut-on condamner les entreprises occidentales qui utlisent cette main d'oeuvre ? Tu objecteras qu'ils font quasiment oeuvre humanitaire, mais il y a d'autres façons d'aider les pays en voie de développement que d'exploiter leurs gamins.
peops a écrit:Sur le point 7, je ne sais pas mais pour moi Figoal disait limite maximale 12 ans : soit un plancher. Il confirmera peutêtre mais relis son post.
je suis évidemment d'accord avec cette vision. personne n'a envie de voir travailler des enfants, mais les pays où cela se pratiquent ne le font pas par gaité mais comme moyen de survie.
le choix se résume donc à avoir une morale et les faire crever de faim ou fermer les yeux?
à mon avis on peut essayer d'arriver à un compromis, en fixant un âge minimum plus laxiste que dans les pays développés (15 ans environ, 12 ans maximum) et en instaurant des amendes salées aux contrevenants, argent qui sera ensuite reversé aux populations locales.
N'oublie pas que tu ne peux pas juger ces populations sur nos critères de citoyens de pays développés qui t'amènent à rejeter en bloc le travail des minuers, mais là où on se rejoindra c'est que je suis en faveur de sanctions exemplaires contre ceux qui en profitent.
Figoal a écrit:sinon y a un truc que j'ai jamais vraiment compris avec les politiques, c'est pourquoi personne n'a jamais eu une politique de plein emploi, quitte à rogner sur d'autres secteurs car en terme électoral on peut difficilement faire mieux que d'avancer "avec nous plus de chômage".
j'avais regardé rapidement la faisabilité économique du projet et j'avais été sidéré par ce que j'avais trouvé. j'espère me planter quelque part dans mon raisonnement, et qu'il existe des dispositions rendant cela impossible, sinon ça confirme mon opinion sur le fait que nos ministres de l'économie sont vraiment des couillons qui ne sont là que pour faire joli.
concrètement le chômage en france a toujours tourné dans les 3 millions (à peu près). Techniquement, si on considère un salaire de 1500€ par mois charges comprises (ok c'est pas folichon, mais c'est déjà plus que le smic), on arrive à un coût annuel de :
Coût = 3M * 1500 * 12 = 54 milliard d'euros
Revenus totaux de l'état en 2005 = 245.5 milliard d'euros
(source : Insee http://www.insee.fr/fr//ffc/chifcle_fic ... tab_id=343)
notons enfin que le coût est inférieur, car il faut retrancher les prestations que l'état empochera (donc 10% de la somme environ) soit en faisant large 50 milliards d'euros + les impôts que paieront ces nouveaux travailleurs.
ça laisse quand même de la marge. j'aimerais bien savoir où passe tout ce pognon d'ailleurs
Figoal a écrit:iamaseb a écrit:malgre que le capitalisme soit anti-sociale en soitu sais ce que c'est le capitalisme au moins ??? ce n'est rien d'autre qu'un système économique basé sur la propriété privée des moyens de production, en quoi est ce anti social?
C'est évident pourtant. C'est un système qui enrichit ceux qui ont du capital (donc les favorisés) puisque le capital est récompensé. C'est le BABA du capitalisme. Pourquoi est-il anti-sociale ? Car concurrence libre et non faussé. Tu lies les 2 et tu as ta réponse.iamaseb a écrit:Les politiques de Barre (venant de lui où d'autre) sont des echecs. Le néo-liberalisme est un échec cuisant. Attention, je parle d'echec si le but est le "bonheur" de tous. Les redistributions sont honteuses...je vois.
prenons le problème à l'envers : quelles politiques sont des succès pour toi?
Bravo, étant donné que la politique néo-libérale est l'une des pires en terme d'inégalité, ta question est vraiment gonflé. Les politiques de keynes par exemple, et ce malgré que ce soit dans le cadre capitaliste était meilleur.iamaseb a écrit:On veut lutter contre les inégalités, alors le salaire du patron ne doit pas augmenter tant que ceux des ouvriers/salariés augmentent.donc si le salaire du patron diminue ça ne te convient pas?
(sinon j'ai pas compris pourquoi seuls les salaires des ouvriés devraient augmenter).
Tu compte faire comment pour baisser les inégalités entre les individus ? C'était le but qu'on s'était fixé, non ? Le bonheur de tous. A moins que tu penses qu'on a assez de ressource pour que tout le monde voit son niveau de vie augmenter ? Mais alors pourquoi le chômage, pourquoi vouloir baissé le SMIC déjà bien trop bas ?iamaseb a écrit:DAns un pays libérale, appliquant à la lettre ou presque les politiques néo-libérale, les salaires des patrons augmentent plus que ceux des autres.PARDON????
tu m'expliques la logique?
C'est le capitalisme. Tu sais, la propriété privé des biens de production. Les patrons ont la solvabilité pour acheter des actions, devenir propriétaire, et garder les fruits (dividendes).iamaseb a écrit:Pire, les plus faibles voient leur salaire baisser sous l'effet de l'inflation. Comment tu fais pour légitimer ceci ?ah parceque l'inflation ne touche pas les autres classes je suis ravi de l'apprendre.
J'ai du mal m'exprimer. Le SMIC étant gelé, voir même remis en question, sous l'effet de l'inflation, le pouvoir d'achat baisse. Celui des patrons, augmentant bien plus que l'inflation, voit son pouvoir d'achat augmenter.iamaseb a écrit:Et pour les politiqes monétaires, je crois que tu as tord. Sinon, il n'y aurai pas politique devant.je sais pas si tu es au courant (on sait jamais) mais y a un truc qui s'appelle l'euro en ce moment, donc gouvernement de droite, de gauche du centre ou de ce que tu veux, la politique monétaire tu peux te la carrer entre tes fesses (oui je deviens vulgaire mais les conneries commencent à me gonfler)
Déjà, en terme de connerie, je crois que tu me bat, et de beaucoup. Mais tu vois, c'est subjectif, ca sert à rien de dire ce genre de chose, ça ne fait rien avancer. Mais bon, j'ai bien compris qu'on avancerait pas ici, du moins entre nous. Puisse nos lecteurs s'y retrouver.
Ensuite, l'euro est une résultante d'une idéologie, d'une politque. C'est pas quelque chose d'innée venue de Dieu, de la nature ou je ne sais quoi. Ca vient de l'homme.bon sinon plus intéressant:
ton raisonnement implique soit de créer 3millions d'emplois qui n'existent pas
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