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Nombre total de votes : 202

23 Aoû 2005, 18:25

Thorgal, pour ca aussi :

Rocca, selon ma vision il y a 2 communismes aujourd'hui. l'un utopique et radical, qui n'a pas changé depuis l'origine et qui est comme staline et autres





Jodko.

23 Aoû 2005, 18:27

ce topic va partir en couilles....

23 Aoû 2005, 18:32

bah je vois pas ce qui choque là. Peut-être que je me suis mal expliqué... en tous cas pour moi LO et Arlette (qui n'est que le pantin d'un dénommé "Hardy") sont des staliniens et troskystes (si c'est ça qui te gêne ce sont 2 courant différents certes mais qui ont les mêmes projets et les mêmes conséquenses). sinon ok, la LCR est différente, et l'altermondialisme n'ayant pas été pratiqué à gde échelle on peut pas savoir mais semble peut-être moins dangereuse...

23 Aoû 2005, 18:44

D'ailleur staline et trosky, c'était des potes !
Staline, sont projet c'était de rester au pouvoir, un point c'est tout.
C'était la dictature de la nomenclatura, mais en aucun cas celle du proletariat.

23 Aoû 2005, 19:35

Flexibilité = zéro emploi, par Michel Husson.
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19 août 2005

19 août 2005


Toutes les politiques néo-libérales « de l’emploi » reposent sur un postulat unique : le chômage n’existe que parce que le travail n’est pas une véritable marchandise. Si c’était le cas, le salaire, considéré simplement comme le prix du travail, devrait pouvoir baisser et ajuster l’offre à la demande. Seulement voilà : toute une série de rigidités sur ce « marché » particulier y font obstacle, qu’il s’agisse du salaire minimum, des « charges » sociales ou du droit du travail. Et les indemnités trop « généreuses » allouées aux chômeurs les encouragent à s’installer dans le « luxe » (pour reprendre l’expression de Michel Bon quand il était président de l’ANPE) de ces « trappes à chômage ».

Les recettes néo-libérales se déduisent de ce postulat. Ainsi, Pierre Cahuc et Francis Kramarz proposaient, dans un rapport récent pour Sarkozy et Borloo, de passer « de la précarité à la mobilité », suivant en cela l’analyse du chômage développée par Cahuc, avec André Zylberberg, dans leur livre Le chômage, fatalité ou nécessité ? (Flammarion, 2004). Le petit détail est que cette analyse ne réussit pas à expliquer la création de deux millions d’emplois entre 1997 et 2001. Si la thèse des rigidités était juste, alors ces performances exceptionnelles - même en tenant compte de la croissance plus soutenue - devraient provenir d’une plus grande fluidité du marché du travail. Or il n’en a rien été : certes, le taux de rotation (demi-somme des entrées et sorties sur le marché du travail) atteint un point haut comparable à la reprise de la fin des années 80, mais pour des performances d’emploi bien meilleures. Et cette rotation plus rapide correspondait pour l’essentiel à des démissions de salariés qui saisissaient l’occasion de trouver de meilleures conditions d’emploi, au désespoir du patronat se lamentant aussitôt sur les « pénuries d’emploi ». En même temps, on a pu observer d’importants recrutements en CDI, et une pause dans le recours au temps partiel.

Les choses fonctionnent donc à l’inverse de ce que pensent les experts néo-libéraux : ce n’est pas la rotation plus rapide sur le marché du travail qui crée des emplois, c’est au contraire la dynamique de l’emploi qui accélère cette rotation, à institutions données. Le simple bon sens suffirait d’ailleurs pour mettre en doute ce théorème curieux selon lequel la liberté de licencier et d’embaucher permettrait de créer des emplois. En réalité, la formule gagnante au cours de cette « embellie » a été : stabilisation de la part des salaires, réduction du temps de travail, euro faible et politique budgétaire moins restrictive. L’épreuve des faits montre que c’est en tournant le dos à chacun des préceptes néo-libéraux que l’on a pu améliorer la situation de l’emploi, au moins temporairement.

Au cours de cette même période, le nombre de chômeurs a baissé de près d’un million. Etait-ce en raison d’un durcissement des conditions d’indemnisation ? Evidemment non : des emplois étaient créés et une partie de celles et ceux qui n’en avaient pas ont pu en trouver un. Et si deux millions d’emplois n’ont fait baisser le nombre de chômeurs que d’un million, c’est parce qu’un autre million de personnes qui étaient jusque là sorties de la population active sont revenues sur le marché du travail. Elles n’étaient donc pas installées dans le « luxe » du chômage, mais dans sa fatalité.

Les néo-libéraux ne sont pas des imbéciles. Les politiques qu’ils préconisent ne paraissent absurdes que si l’on pense que leur objectif est l’emploi. Comment croire en effet que la fusion du CDD et du CDI en un contrat de travail précarisé pourrait en soi créer des emplois ? Aucune des mesures prises par de Villepin, qui vont toutes dans ce sens, ne saurait obtenir un tel résultat. En revanche, elles vont dégrader la situation des salariés et des chômeurs. Car le chômage a son utilité : il exerce, avec la menace des délocalisations, une pression conjointe sur les uns et les autres. Les contraintes exercées sur celles et ceux qui n’ont pas d’emploi pour qu’ils acceptent n’importe quel salaire et n’importe quel statut conduit à dégrader la condition salariale dans son ensemble. La politique de ce gouvernement n’est rien d’autre qu’une entreprise de déconstruction sociale.

Michel Husson, administrateur de l’ INSEE, chercheur à l’ IRES (Institut de recherches économiques et sociales). pour Regards, septembre 2005.

23 Aoû 2005, 19:48

iamaseb, ok pour la précarité mais c'est surtout un état d'esprit à avoir. Dans les pays scandinaves ou en Angleterre les travailleurs ont acceptés l'idée d'enchainer les tafs différents. Pourquoi ce qui marche très bien dans les pays scandinaves ou en Angleterre serait une catastrophe chez nous ? Faut peut-être avoir conscience que de plus en plus on occupera plusieurs tafs différents voires plusieurs postes différents ? ça demande des efforts d'adaptation certes mais ça fonctionne bien dans ces pays ou les risques de précarité liés aux licenciment sont compensés par la probabilité importante de retrouver un taf, certes pouvant être différent, vu la création d'entrprise est favorisée. Pourquoi pas essayer cette méthode vu que ce qu'on a fait jusqu'à présent sont des échecs ?

23 Aoû 2005, 21:06

Thorgal a écrit:iamaseb, ok pour la précarité mais c'est surtout un état d'esprit à avoir. Dans les pays scandinaves ou en Angleterre les travailleurs ont acceptés l'idée d'enchainer les tafs différents. Pourquoi ce qui marche très bien dans les pays scandinaves ou en Angleterre serait une catastrophe chez nous ? Faut peut-être avoir conscience que de plus en plus on occupera plusieurs tafs différents voires plusieurs postes différents ? ça demande des efforts d'adaptation certes mais ça fonctionne bien dans ces pays ou les risques de précarité liés aux licenciment sont compensés par la probabilité importante de retrouver un taf, certes pouvant être différent, vu la création d'entrprise est favorisée. Pourquoi pas essayer cette méthode vu que ce qu'on a fait jusqu'à présent sont des échecs ?


Et où sont passé les droits des salariés ?
Par exemple à Londres, ville riche d'Angletterre, une fois pris en compte le coût du logement, 30 % de la population active vit sous le seuil de pauvreté. Les dernières enquêtes sur les conditions de travail mettent en évidence que l'application des nouveaux principes d'organisation du travail, loin de mener l'épanouissement de la main-d'oeuvre, se traduisent au contraire par une intensifacation du travail.


La France fait parti des pays où la productivité est la plus élevés.



Je te met cette article d'alternatives économiques


Image

24 Aoû 2005, 15:30

http://www.legrandsoir.info/article.php ... ticle=2612

Tjs à propos de l'iran.

24 Aoû 2005, 16:03

et le foulard à l'ecole pour ou contre :P 8) :mrgreen:

24 Aoû 2005, 16:10

moi je suis contre le foulard au bureau parce que apres j'arrive pas à voir ce que je fais sur excel :mrgreen:

24 Aoû 2005, 16:11

moi je suis contre le foulard au bureau parce que apres j'arrive pas à voir ce que je fais sur excel :mrgreen:

24 Aoû 2005, 16:12

ni ici d'ailleurs (doublon) :mrgreen:

24 Aoû 2005, 16:16

j'aimerais savoir qui a voté le pen :P

24 Aoû 2005, 17:37

pas moi 8)

En même temps, je doute que ce genre de questions ait beaucoup de réponses puisqu'un vote se doit d'etre à bulletin secret et que de surcroit, il est plutôt mal vu de voter extreme-droite.

24 Aoû 2005, 18:16

putain sarko en tete .ce pays pars en couille grave

24 Aoû 2005, 18:22

marseillais4ever, entièrement d'accord avec toi... mais le facteur juste derrière, c'est pas mieux #-o

24 Aoû 2005, 18:26

A voté ! ^^
LE Facteur :P (pcq je sais qu'il sera jamais président)

24 Aoû 2005, 18:33

ce qui est bien plus grave, c'est que Besancenot arrive 2eme :?

24 Aoû 2005, 18:37

et lepen 4eme .
devilliers devant villepin!!!!!!!!! :o

24 Aoû 2005, 18:39

Ralala enculé de facteur coco revolutionnaire 8)
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