10 Oct 2005, 11:46
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10 Oct 2005, 12:42
10 Oct 2005, 18:08
10 Oct 2005, 19:53
mika a écrit:Morello a écrit:Toulouse a été impressionant en première mitemps j'étais dégouté franchement
ils ont été bons, mais pas non plus si impressionant que ça je trouve.
Pour battre Paris à Paris, il faudra jouer 85 minutes et nonpas une mi-tps, sinon on va prendre cher; de totue façon je crois que ce sera une équipe plus ou moins bis...
Le truc qui m'impressionne le plus à Toulouse c'est la vitesse de transmission du ballon, c'est assez impressionant!
11 Oct 2005, 11:08
En zone dangereuse
Une fois encore, le week-end dernier, la violence s’est invitée sur les terrains du Top 14. Alarmant.
Crise de croissance d’un
sport en pleine mutation
pour certains, travers
français pour d’autres, la
multiplication des actes
violents au cours des
dernières journées de
Top 14 crée un sentiment
de malaise grandissant.
Des racines du mal aux
sanctions envisageables,
analyse du phénomène.
LES FAITS
« C’EST AFFLIGEANT. Jusque-là,
on voyait cinq bagarres générales
par saison, maintenant, c’est
presque ainsi tous les week-ends. »
Didier Mené, l’arbitre international
qui officiera samedi lors de Stade
Français - Toulouse, exagère volontiers
le trait mais, preuve que le
malaise est là, il parle de « recrudescence
de ce genre de spectacle ».
« Un sport de combat sans risque de
débordement, cela n’existe pas, rappelle
Serge Simon, président de Provale,
le syndicat des joueurs. Mais
c’est vrai qu’actuellement il y a une
crispation générale due à la pression
que génère cette formule de Championnat.
C’est terrible tout de suite.
C’est un apprentissage douloureux
du professionnalisme. »
Ainsi, demain, la commission de discipline
de la Ligue nationale de rugby,
présidée par François Guers et
composée de dix membres, se réunira,
comme chaque semaine. Mais
cette fois avec un programme chargé
en raison de la multiplication des
incidents constatés sur les terrains
du Top 14.
La commission se prononcera sur
d’éventuelles sanctions financières à
l’encontre des clubs de Biarritz et du
Stade Français suite aux bagarres
générales qui ont émaillé la rencontre
du 17 septembre à Biarritz. Le
Biarrot Harinordoquy et le Parisien
Marchois, expulsés au cours de ce
match, ont déjà écopé de dix jours de
suspension. Les deux clubs risquent
chacun jusqu’à 3 000 euros
(1 500 euros par bagarre générale)
d’amende, ferme ou avec sursis.
Ensuite, le dossier le plus chaud
concernera les événements du
week-end dernier sur la base des
feuilles de matches et des rapports
d’arbitres. Au premier chef, les incidents
de Bourgoin-Agen (deux cartons
rouges au Berjallien Bonnaire et
à l’Agenais Lafforgue, « générale »
à la mi-temps, participation de spectateurs
à la bagarre), mais aussi le
match Bayonne-Perpignan (un carton
rouge au Bayonnais Cléda ainsi
que la citation de son coéquipier
Fifita par l’USAP).
Il y sera par exemple question de
savoir, vidéo à l’appui, si les motifs
des expulsions relèvent de l’indiscipline
(dix jours de suspension au
minimum) ou de brutalité (de vingt
jours à la radiation), comme l’ont
notifié les arbitres dans leurs rapports.
Ensuite, la commission de discipline
adressera des lettres de convocation
aux joueurs et aux clubs qu’elle souhaite
entendre lors d’une prochaine
audition. Ces derniers auront alors
deux semaines, au plus, pour se présenter
devant la commission et
défendre leur cas.
QUELLES CONSÉQUENCES
POUR
LES PROTAGONISTES ?
Que peut craindre Bonnaire ? D’écoper
de dix jours de suspension ?
D’une peine plus lourde, le privant des
tests internationaux de novembre ?
Le stade Pierre-Rajon peut-il être suspendu
? Lafforgue et Cléda sont-ils
sous le coup d’une suspension d’un
an, voir d’une radiation ?
Tout est possible, car du sursis à la
sanction ferme, l’arsenal de sanctions
prévu par le règlement disciplinaire
est étendu. Et si la commission de discipline
ne peut pas « déjuger » un
arbitre et requalifier un acte irrégulier
(transformant une indiscipline en brutalité),
le président de la LNR, le comité
directeur de la LNR ou le président
dela FFR sont en mesurede le faire, en
saisissant la commission pour
« atteinte aux intérêts supérieurs du
rugby ».
POURQUOI
CES DÉBORDEMENTS ?
Le Top 14 a donné au rugby une nouvelle
dimension et une exposition
jamais atteinte jusque-là, « mais il y
a semble-t-il un revers à la médaille
aux enjeux sportifs et financiers que
ce Championnat a généré », souligne
Éric Champ, le président de
Toulon. Le club varois, déjà dans une
logique de lutte pour le maintien, a
perdu un match important samedi
face à un rival direct, Pau. « Les clubs
jouent gros, à chaque journée. Avec
une pression qui peut être bloquante
chez certains joueurs. Il n’est pas
question de faire machine arrière,
car tout le monde touche les bienfaits
de cette formule de Championnat.
Les stades sont pleins, les
moyens financiers de plus en plus
importants, l’intérêt pour notre sport
n’a jamais été aussi grand, on voit
jusqu’à trois matches par week-end
à la télévision, les médias sont de
plus en plus nombreux… Ce n’était
pas le cas il y a quelques années et il
fallait vraiment qu’il se passe
quelque chose de sauvage sur un terrain
pour faire couler un peu d’encre.
L’environnement a changé. C’est
une pression de plus en plus grande
avec laquelle on doit apprendre à
vivre. Les joueurs ne sont plus forcément
dans l’aventure ou la convivialité
liées traditionnellement à notre
sport, mais ils doivent tous faire face
à un enjeu personnel très fort du fait
que leur sport est devenu leur métier
et que ce n’est pas toujours facile à
appréhender. Dans quelques mois,
certains recevront des lettres recommandées
qui leur signifieront que
leur contrat n’est pas reconduit la
saison prochaine. C’est une réalité,
elle est dure, mais il est un peu tard
pour se poser ce genre de question,
non ? » Pour avoir grandi très vite, le
rugby pro n’a pas forcément encore
digéré cette évolution.
Le thème revient assez systématiquement
à chaque journée depuis le
début de Championnat. Pas forcément
sur les erreurs d’arbitrage qui,
comme le dit Fabien Galthié, « font
partie du jeu, comme les erreurs des
joueurs. Crier au scandale ne sert à
rien sinon à envenimer le débat ». Il
semble surtout qu’il y ait un problème
de communication entre
joueurs et arbitres depuis quelque
temps. « Cela crée de la frustration
et de la tension sur le terrain,
constate Éric Champ. Il faut absolument
rétablir la discussion et la communication
surtout dans un sport où,
par tradition, les arbitres ont toujours
été très respectés. Or j’en
entends parfois certains parler très
mal aux joueurs. On demande beaucoup
aux joueurs, aux entraîneurs…
Que nos amis arbitres se professionnalisent
aussi. »
Enfin, le professionnalisme implique
de nouvelles contraintes notamment
au niveau de la récupération. Ainsi
du fait de la disparition de la troisième
mi-temps, il n’y a plus
d’échange entre les joueurs qui intériorisent
les rancoeurs jusqu’aux prochaines
retrouvailles. Par exemple,
les Agenais se sont empressés de
regagner l’aéroport samedi soir pour
répondre aux exigences d’atterrissage
à Agen.
UN MAL FRANÇAIS ?
En six saisons de rugby anglais, Thomas
Castaignède n’a encore jamais
vu de bagarre sur le terrain. Pour
l’arrière international des Saracens,
les événements du dernier week-end
de Top 14 témoignent d’un état
d’esprit très différent. « En Angleterre,
il y a parfois des échauffourées
mais les joueurs se calment tout de
suite, observe-t-il. Les Anglais sont
très rudes dans les impacts et il y a
parfois des incidents de stamping,
mais même si ça se tiraille un peu, ils
ne réagissent pas de la même façon
que les Français. En Angleterre, c’est
très rigoureux et dès qu’un mec
bouge, il prend un carton jaune. En
plus, les dirigeants n’ont pas peur de
punir des internationaux, ce qui fait
que sur le terrain tu joues dans un climat
de sécurité beaucoup plus
important. En France, les sanctions
pour jeu dur ou violent me semblent
assez légères. Ici, ceux qui se battent
sont lourdement sanctionnés et on
apprend très vite qu’il faut se retenir.
Quand tu sais que tu vas en prendre
pour trois ou six mois, tu réfléchis à
deux fois avant de donner un coup de
poing. »
Un avis partagé par Kees Meeuws,
l’ex-All Black, aujourd’hui capitaine
de Castres : « En Nouvelle-Zélande,
si tu écopes de six matches de suspension
en Super 12, tu perds l’équivalent
de six mois de salaire car si tu
ne joues pas, tu n’es pas payé. »
On se souvient que ce problème de
violence coûtait naguère régulièrement
des matches à l’équipe de
France dans le Tournoi. Pierre Berbizier
s’était attaqué de front à ce mal
français à la tête du quinze de France
et l’avait presque réglé en quelques
saisons. Il n’y a pas de raison que l’on
n’y par vienne pas dans le
Championnat.
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