Solal, d'Albert Cohen.
Beaucoup de mal à démarrer la lecture tellement le texte est rempli de détails insignifiants (àma), de digressions tous azimuts et de conversations plus horripilantes les unes que les autres, le tout dans un style surchargé et outrancier du début de siècle dernier, bref un vrai challenge pour moi - d'ailleurs je l'ai mis de côté qq semaines pour lire le Tau Zero dont vous avez fait la pub ici ^^.
Mais l'histoire de fond finit par dérouler et le bouquin devient au fur et à mesure de plus en plus intéressant (tout en conservant une partie des "défauts" relevés ci-dessus mais en plus léger heureusement), par le biais d'un "virage" inattendu pris par le personnage principal, certaines scènes étant assez prenantes et très réussies.
Bref l'idéal pour moi serait le mm bouquin, mais avec les 100 premières pages résumées en une dizaine de pages, histoire de planter le décor et les personnages en zappant ces milliards de petits détails et autres machins insignifiants.
Mais c'est bien évidemment totalement subjectif et je ne doute pas que certains ont justement kiffé cet aspect-là du livre.