Tu lis quoi ???

Gayyyyyyyyy

EL MAGNIFICO, c'etait pas pour toi, mais pour le petit

La réponse est oui.
M'enfin s'il y avait une question.

aristote2, "Les Annales du Disque-Monde" c'est le parangon du fantasy burlesque! Bon dit comme ça ça claque mais Pratchett n'est-il pas le seul à écrire du fantasy burlesque? (Bon wiki me dit que non, il y a aussi Piers Anthony auteur du cycle de Xanth... bon je connaissais pas ).

Lorsque je veux parler de ces romans à quelqu'un qui ne connais pas (ce qui arrive trop souvent!) j'en arrive toujours à décrire cet univers comme la fusion entre Harry Potter et les Monty Pyhon. Le premier pour l’atmosphère de l'école/université et le personnage principal (bien que d'âge différent), les seconds pour le "nonsense, l'humour anglais. Ça foisonne tellement que des fois je me demande ou il va chercher tout ça. Cette comparaison peut paraitre simpliste mais depuis plusieurs années je me dis qu'il n'y à rien dans la culture populaire qui se rapproche plus de l'univers de "Annales du Disque-Monde". En plus commencé une comparaison par "C'est comme Harry Potter...", ça rassure les gens
Cependant, je trouve que d'un point de vue strictement littéraire, en français c'est pas terrible. La narration est des fois décousue, et surtout certaines descriptions me semblent bâclées et se contredise parfois. Bon j'ai du lire que les 10 premiers alors je veux bien croire que ces défauts disparaissent avec le temps

J'invite d'ailleurs tous les amoureux de Pratchett à lire ou à offrir à leurs enfants "Le Grands Livre des gnomes" j'en garde le souvenir d'un très grand livre pour enfant propice au travaille de l’imagination.

Et pour les papas qui aiment Pratchett, ne vous privez pas de lire les romans du "Donjon de Naheulbeuk", bien sur pas du même acabit, mais qui sont agréables à lire et distillent quelques perles (références à "Star Wars" et "Conan" simples mais à pleurer de rire).

Je trouve l'écriture, ou plutôt la traduction française, pénible à lire. J'ai eu du mal à entrer dans la narration.

aristote2, après il faut donner sa chance au produit. Pour ma part le tome le plus récent que j'ai lu est le 10, "Les Zinzins d'Olive-Oued" (excellent, avec l'invention du cinéma ), qui date de prêt de 25 ans j'image que l'auteur a affiné sa plume avec les années.
Il se peut effectivement que le problème soit lié aussi à la traduction, j'ai lu quelques tomes en anglais mais ma maîtrise de la langue de Shakespeare ne me permet pas d'y apporter un commentaire
J'ai un ami qui les a tous lu en VO et en VF (ben oui, il y en a comme ça), il faudrait que je lui pose la question.

Le téléfilm (BBC) tiré du "Père Porcher" est vraiment très bon, il passe pas mal pendant les fêtes

Je commence juste la saga : La Huitième Couleur.
On en reparle quand j'en serai au quatrième (cadeau de Noël : les 4 premiers tomes).

Jje suis également sur le roman de Beigbeder "Oona et Salinger", j'aimais beaucoup l'idée de raconter de manière romancé la vie amoureuse de Salinger. Malheureusement, malgré que je sois un grand fan de l'auteur (du roman), je trouve que ses saillis ne font pas mouche et ne sont pas toujours pertinentes. D'une certaine manière j'ai l'impression que Beigbeder se répète beaucoup désormais. J'ai arrêté au bout d'une centaine de pages en trouvant le livre et les relations entre les deux protagonistes poussifs. Mais je compte bien le terminer dans les jours qui viennent, surtout si le livre s’améliore sur la fin.

Je m'y suis remis et j'ai dévoré les 200 dernière pages d'une traite! Le livre gagne en intensité une fois la séparation des 2 protagonistes consommée. J'ai trouvé le désarroi amoureux du personnage de Salinger vraiment touchant surtout lorsqu'il est mis en parallèle avec la nouvelle vie de son "ex". C'est vraiment puissant d'écrire un roman sur un mec qui va être dévasté toute sa vie par son premier amour (non consommé).
Les descriptions des combats de la seconde guerre mondiale sont effectivement saisissantes et Beigbeder y trouve un nouveau terrain d'expression qu'il n'a pas déjà ressassé en long en en large.
La fin est peut-être dispensable... on dirait que Peter Jackson lui a soufflé

Je lis Levinas en ce moment, ça fait du bien.

Il a écrit veritas non ?

sillicate, non non tu confonds avec Lavinasse, Lévinas c'est le traité de Mater Tibi Capillum in Orbis Totum Laqueus, édifiant !

Mon latin est un peu rouillé, aussi, je ne suis pas sur que le titre de cette oeuvre soit bien "la laque dans les cheveux en dehors de ta mère".

Je lis Levinas en ce moment, ça fait du bien.

Je me souviens d'avoir travaillé sur Totalité et infini, étant étudiant. Lévinas faisait partie des penseurs contemporains, avec Hannah Arendt, que j'avais envie de lire et de m'approprier, à l'époque. J'ai aujourd'hui des lectures moins difficiles.

En ce moment, je lis "Devenir soi" d'Attali.

J'aime bien !

fourcroy, avec l'âge ça devient moins difficile. Je me rappelle d'avoir énormément peiné en fac sur Lévinas en me réjouissant de Foucault. Aujourd'hui ses deux dernières leçons à la Sorbonne (Dieu, la mort et le temps) m'apparaissent lumineuses et apaisent mon lien à l'autre. Je crois qu'il faut avoir expérimenté la relation de façon durable et déceptive pour lire Lévinas ... Bref, avoir l'âge d'homme quoi. (tu es donc concerné)

Il y a quelques mois, j'écoute une émission avec Zeev Sternhell, historien des idées et auteur plutôt controversé du fait de sa thèse sur les origines françaises du fascisme. Bouleversé dans mes convictions par ses arguments sur le caractère fasciste de Vichy, je décide donc de m'intéresser un peu plus au personnage et tombe sur les entretiens qu'il a accordé au journaliste Nicolas Weill. Ca a été regroupé pour donner lieu à Histoire et Lumières, changer le monde par la raison.

On y découvre non seulement un penseur engagé fascinant mais surtout un homme dont le parcours de vie personnel et intellectuel l'a mené aux carrefours de l'histoire du monde et de l'histoire des idées.
Enfant dans un ghetto nazi de Pologne, il rejoint le sud de la France en tant qu'orphelin au lendemain de la guerre. Du fait de l'école républicaine et laïque, il tombe amoureux de la France, de son histoire, son libéralisme politique issu de la révolution française, son exigence d'égalitarisme et sa propension à protéger les plus faibles par l'Etat-providence.
De là naît son attachement à l'universalisme des Lumières et aux principes de justice sociale qu'il défend tout autant en tant que sioniste de gauche.

Son attachement et son histoire avec Israël sont tout autant intéressants. Il a fait l'alya des jeunes aux premières années de la création de l'état juif jusqu'à devenir officier pendant les guerres des Six Jours et de Yom Kippour. Ce qu'il raconte de son investissement au sein de la gauche israélienne et de la montée en puissance de la droite vaut franchement le détour tant c'est éclairant sur leurs forces et faiblesses idéologiques actuelles de chacun des deux camps.

Toute une partie du bouquin traite de ses thèses, son opposition à l'intelligentsia française de l'après-guerre, aux mandarins universitaires qui ont fricoté avec le fascisme. Sa définition du fascisme, jugée habituellement comme trop large au sein de la communauté des historiens, prend un sens très nouveau et semble très pertinente quand on lit sa démonstration.

J'en est déjà un peu trop dit. Je vous encourage à découvrir ce personnage atypique qui aura, mine de rien, marqué de son empreinte l'historiographie française de l'après-guerre et secoué pas mal le confort dans lequel nombre d'historiens ont plongé la conscience d'une France soit disant allergique au fascisme quand l'Europe était gagnée par la peste brune.

Je n'avais pas vu ton post Gastibelza.
Je confirme cet intérêt aussi, m'étant particulièrement intéressé à son oeuvre, et étant curieux et un peu épris d'histoire politique.

Je regrette pour ma part, de ne pas suffisamment observer l'écho de ce genre d'intellos, au sein des médias. On ne les voit encore que trop sur des médias plutôt intellos. Je mets là de côté leurs entretiens dans la presse type Le Monde ou Le Figaro.

Purement sur le plan intello d'ailleurs, là sur un autre plan, il est regrettable de ne pas voir des confrontations entre historiens, sous la forme d'échange de manière instantanée. Cela cultive l'image de l'intello qui se fait "sa" guerre ou la guerre de son école et de leurs points de vues, au travers de papiers, qu'entre moyens de communication intellos.

Je trouve ça regrettable personnellement, ça relèverait un peu le niveau de certaines émissions proposées dans les grands médias. Et oui, je sais qu'on va me répondre c'est volontaire et que ce sont des choix, j'anticipe, mais j'ai l'impression que le niveau du contenu des médias, et aussi intellectuel de la société française ne va pas en s'améliorant...Je simplifie à l'extrême en faisant des discours de comptoir et peut-être me trompe-je, mais j'ai quand même cette impression.

Je rebondis sur les lectures d'aristote2, je viens de m'apercevoir que dans la liste des 111 "meilleurs" romans du site senscritique il y a 4 tomes des Annales du Disque-Monde
Ça vaut ce que ça vaut, certainement pas grand chose; mais c'est tout de même remarquable.

Je suis sur la fin du Tome 1. Ça ne fait clairement pas partie de mes bouquins favoris. Pas désagréable pour autant.

Je rebondis sur les lectures d'aristote2, je viens de m'apercevoir que dans la liste des 111 "meilleurs" romans du site senscritique il y a 4 tomes des Annales du Disque-Monde
Ça vaut ce que ça vaut, certainement pas grand chose; mais c'est tout de même remarquable.

Quand tu vois la liste des 111 aussi... sérieusement, déjà, y'a de quoi largement redire.