Tu lis quoi ???

En ce moment, je lis "Super triste histoire d'amour": L’histoire commence un 1er juin. De quelle année ? On l’ignore, mais l’auteur présente dès les premières pages du journal de Lenny Abramov un futur hypothétiquement proche. Ce protagoniste est l’ultime vestige d’une société surannée, un monde perdu, un jadis lointain dans lequel l’homme pouvait encore s’adonner librement à la culture sans qu’on lui dise que son livre pue et où les humains n’étaient pas à ce point aliénés par les machines.

Spoiler: montrer

Dans le monde de « Super triste histoire d’amour », les individus sont constamment agglutinés à leur « äppärät », objet tactile et numérique permettant de rester constamment connecté à toute forme de réseau, certes, mais outil également capable de jauger la « baisabilité » d’une personne.

Dans cette ère de l’immatériel, l’äppärät est le troisième élément le plus important à la survie de l’homme de ce monde uchronique, après l’eau et l’oxygène. Le perdre, c’est mourir ou presque.

L’amour au temps du numérique

Lenny, lui, fait figure de dernier romantique dans cette époque dépareillée. Il est un anachronisme dont le sentimentalisme se confronte parfois cruellement au monde dans lequel malgré tout, il tente d’évoluer. Ce décalage est particulièrement flagrant lorsqu’il tombe amoureux d’Eunice Park, une frêle et jeune asiatique à la plastique séduisante.

Il est d’ailleurs permis au lecteur de suivre les différentes conversations que cette jeune femme entretient avec sa famille ou sa meilleure amie via GlobAdos, un réseau social. Ainsi ce dernier peut jauger la différence de style et de qualité rédactionnelle entre le quadra amoureux et la jeune fille superficielle que représente mademoiselle Park.

Etrange langage

Quand cette-dernière écrit à sa meilleure amie Languedepute la bien nommée, ça donne ça :

« Salut Poney d’amour ! Quoi de neuf, pétasse ? Ta nigaude te manque ? Tu veux me lâcher la purée dessus ? MDR. »

Une forme d’élégance somme toute décalée face à laquelle Lenny doit bien se confronter, notamment lors d’une de leurs premières conversations qui vire au florilège d’acronyme vaseux. Notre amoureux transi perd le nord face à un langage énigmatique :

« » LPT, elle a dit. UMAG. VAMP CAPR. PRGV. Complètement PRGV. »

Ces jeunes et leurs abréviations. J’ai fait semblant de comprendre ce qu’elle racontait.

« Oui, j’ai dit. IMF. PLO.ESL. “

Elle m’a regardé comme si j’étais fou à lier.

‘JB.’

– C’est qui ?”

Je m’imaginais un protestant à la stature imposante.

“Ça veut dire ‘je blague’. Je te fais marcher, quoi.”

Lecture un peu difficile pour moi comme il y a pas mal de vocabulaire nouveau mais je prends mon temps.

En parallèle, je viens de commander "Le moine qui vendit sa Ferrari", c'est la psychologue de la soeur de mon ex qui lui a conseillé.

aristote2, quel volume et quelle édition ?

La nouvelle traduction, sortie chez Bragelonne.
J'ai lu le préquelle et le premier tome.

L'autobiographie de Mc Jean Gab'1 : Sur la tombe de ma mère

Pas mal du tout, on est loin des embrouilles à deux balles Booba et consorts

j'ai fini Dune, et pour mon malheur j'ai lu la fin de l'histoire écrite par son fils.
Retour à Asimov en alternance avec Pratchett.

Je suis en plein dans la lecture des Carnets d'Orient de Jacques Ferrandez. Je le conseille, on y trouve une jolie illustration de l'Algérie coloniale, avec des références historiques (dates, personnages, langage), et un regard complexe sur le phénomène colonial.

Je suis tombé par hasard en me promenant à la fnac, je ne suis pas déçu.

Aujourd'hui j'ai bien avancé dans The Dark Tower. Plus que 2,5 tomes et j'aurai fini.
Prochains bouquins : Aldous Huxley, Camus, et Dan Simmons peut-être.

Le dernier Feist (La fin du Magicien) avec un pincement au coeur : La fin de la première série de Fantasy que j'ai commencé, il y a presque 10 ans !

Coté fantasy, il me reste plus de 20 tomes des annales du disque monde.

J'ai commencé le cycle 2 des Carnets d'Orient de Jacques Ferrandez. C'est vraiment une lecture géniale que je vous conseille.

Ferrandez y traite ici la guerre d'Algérie de 1954 à 1962, à travers une série de personnages fictifs mais inspirés de personnages et de faits réels.

Il a fait un énorme travail bibliographique avant de se lancer dans l'écriture et le dessin ==> de Stora en passant par des biographies d'Abd el Kader ou des autobiographies de fellagha, sans oublier Vidal Naquet, la liste est longue, ce qui rend l'oeuvre d'autant plus réaliste et admirable. Aucun parti pris, aucune complaisance que ce soit, des personnages complexes et travaillés, des événements douloureux abordés sans chercher à émouvoir (torture des prisonniers du FLN, les nez coupés...). Bref, si vous ne savez pas quoi faire pendant vos heures de transport en commun, ou même chez vous, lisez les Carnets d'Orient.

La réponse de Martin quand on lui demande comment il prévoit de sortir les derniers bouquins de GoT :

Two BIG books. 1500 manuscript pages each - that's 3000 pages. I think I have a good shot. And you know, if I really get pressed, I've already established that red comet. I can just have it hit Westeros and wipe out all life.

Des conseils lectures ?

Je recherche une lecture intéressante et instructive avec une véritable réflexion de fond sur un sujet (ce peut être un roman).

J'ai relu les (judicieux) conseils de Rob mais je ne sais pas trop où vers m'orienter.

Je recherche aussi un livre pas trop épais et pas trop compliqué. Pas du Levy ou Musso non plus hein, mais j'avais eu la bonne idée de vouloir lire La Société Contre l'État et les premiers chapitres le soir, c'était trèèèès dur.

Je remets là les références si jamais... :

Jean de Kervasdoué - Ils ont perdu la raison
Christophe Bonneuil & Jean-Baptiste Fressoz - L'évènement anthropocène : la Terre, l'histoire et nous


Collectif - Sciences et société, les normes en question
Michel Maffesoli & Hélène Strohl - Les nouveaux bien-pensants
Cédric Parren - Le silence de la loi
Richard Sennett - Ensemble Pour une éthique de la coopération
John Dewey - Après le libéralisme ? Ses impasses, son avenir
Pierre Bayard - Il existe d'autres mondes
Roland Gori - Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ?
Claude Hagège - Contre la pensée unique

Svetlana Alexievitch - La fin de l'homme rouge
Adonis - Printemps arabes. Religion et révolution




Fariba Hachtroudi - Le colonel et l'appât 455
Maylis de Kerangal - Réparer les vivants
Philippe Mathieu - Entorse

+ humoristiques :
J.M. Erre - La fin du monde a du retard
Stéphane Hoffmann - Le méchant prince et autres histoires sans morales
John Le Carré - Une vérité si délicate
Ian McEwan - Opératiion Sweet Tooth


J'en rajoute une en histoire :
Jan- Werner Müller - Difficile démocratie Les idées politiques en Europe au XXe siècle


Et sinon je parlais du roman Délirium. Autoportrait de Philippe Druillet comme d'une bonne petite lecture.

Qu'est ce qu'il s'est passé ici ? Les posts ont disparu ?


Merci pretender !

J'ai commencé un bouquin conseillé par un proche ; Douglas Kennedy , la poursuite du bonheur.
J'ai tenu 30 pages, c'était vraiment à chier.

Du coup j'ai entamé un bouquin de Ammaniti, Come Dio comanda. Je sais pas si ses bouquins sont traduits en français, mais pour les italophones, je vous conseille grandement cet auteur! J'ai lu Io e te & Io non ho paura de sa plume, très prenant, écriture jeune sans etre brouillonne.

Avant ça j'ai boucle Extremy Close & Incredibly Loud (ou l'inverse d'ailleurs) qui est un peu beaucoup gnangnan.
La trilogie IQ84 qui aurait pu (ou qui aurait du) s'arreter au premier bouquin à mon avis. Pire final depuis Harry Potter.
Le dernier bouquin que j'ai lu qui m'ait fait bander? ça remonte à au moins deux mois... Never let me go de Kazuo Ishiguro. Boulversant pour le coup! Je recommande, et encore et encore!

Qu'est ce qu'il s'est passé ici ? Les posts ont disparu ?


Merci pretender !

J'avais conseillé Collapse de Jared Diamond

Garm, je me souviens de ton conseil, effectivement. Merci.

Je lis la série de l'Assassin Royal en ce moment (écrite par Robin Hobb).
Ça se lit bien, les intrigues ne sont pas manichéennes. Je vous le conseille en attendant la suite du Trône de Fer.

C'est pas lui qui a pompé plein d'idée dnas "la roue du temps" de Robert Jordan ?

Il y a des similitudes. Mais c'est de l'heroic-fantasy. Tout se ressemble un peu.
Par contre, Robin Hobb, c'est une femme.