IceCold a écrit:Je suis en train de dévorer
Les Piliers de la Terre, de
Ken Follett.
Une pavasse d'un millier de pages qui se lit super facilement! Si vous aimez les histoires avec des coups de pute à gogo, lisez-le
Mais surtout, si vous aimez le Moyen-Âge, et/ou que vous êtes curieux du fonctionnement de la société à cette époque, c'est une super base docu.
Je l'ai lu il y a bien longtemps et j'avais super accroché.
Si tu aimes les romans historiques, je te conseille vivement de lire
Sinouhé l'Egyptien de Mika Waltari, que je lisais dans les toilettes durant mon job d'été. Ses autres livres sont aussi très bien, mais un ton en-dessous je trouve.
En ce moment je lis les
Souffrance du jeune Werther, de Goethe. J'en suis qu'au début, mais la prose ne peut laisser indifférent. C'est le premier Goethe que je lis ; je me suis pendant longtemps méfié de la littérature classique après l'incroyable travail de sape des cours de francais du collège, et de Balzac notamment. Je me suis remis à lire qqes classiques depuis qqes années, sous les conseils de mes amis. J'ai lu un peu de Flaubert, Baudelaire ou Verlaine, mais c'est vrai que je le vis toujours comme une semi-obligation. Quand j'achète 3-4 bouquins, je me force à prendre un classique francais. J'étais bien trop jeune à l'époque pour apprécier, mais aujourd'hui encore certaines oeuvres considérées comme des chefs d'oeuvres peuvent me laisser indiférent.
Je parle beacoup de ca avec mes amis. Je lis pas mal mais je n'accroche pas trop sur les auteurs francais du 18e (siècle, des romanciers de la goutte d'or j'en connais pas encore). Puis-je dire que j'aime la littérature ? De même que je regarde beaucoup de films ; je fréquente la cinémathèque. Mais je n'aime la nouvelle vague, je me suis endormi devant
A bout de Souffle, je n'aime pas particulièrement le cinéma de Godard (alors que j'aime beacoup Truffaut). Puis-je dire que je suis cinéphile ?
Le dernier livre qui m'a boulversé est
Ma Mère de Georges Bataille. Ce livre m'a travaillé à l'intérieur, et après encore. Il nous met face à nos tabous, à notre enfance et à notre part de douleur intérieure dont il faut bien s'accomoder une fois adulte.
En revanche,
Madame Edwarda demeure un mystère pour moi.