par fourcroy » 10 Aoû 2010, 14:46
Federico Garcia Lorca, La maison de Bernarda Alba et Noces de sang. Deux pièces de théâtre, deux tragédies solaires, âpres comme la campagne espagnole, dures comme le soleil de plomb, étouffantes comme la main de fer de la tradition catholique, fortes comme le désir. La première est concentrée jusqu'à l'épure - Garcia Lorca a proposé lui-même l'analogie avec la photographie. Des femmes, rien que des femmes. Le pouvoir, l'envie, le désir, la respectabilité, jusqu'à la mort. Presque un exercice de style. La deuxième est plus poétique, plus focalisée sur la dimension tragique du destin. Ces pièces m'avaient été conseillées par le prof de français que j'avais eu en première, il y a... euh, un certain temps. Je ne suis pas fâché d'avoir comblé cette lacune.
Wolf Haas, Silentium !. Un polar d'un bon écrivain Autrichien contemporain, drôle et cynique, qui se déroule à Salzbourg, dans les milieux du festival et de l'enseignement catholique. Crimes, musique et pédophilie.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury