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« Ce n’est pas donné à tout le monde » : l’ancien footballeur Camel Meriem est champion du monde de footgolf
Il fait désormais partie des meilleurs joueurs internationaux de… footgolf ! Licencié au club de Belfort-Sochaux-Montbéliard, Camel Meriem est d’ailleurs l’un des plus de 300 participants à l’Open de France de cette discipline méconnue sur le circuit Robert-Hersant à Dreux (Eure-et-Loir) actuellement. Il y a un mois, il décrochait avec l’équipe de France - pas celle que l’ex-footballeur professionnel de Sochaux, Bordeaux, l’OM ou de Monaco a connue en 2004-2005 - le titre mondial de footgolf aux États-Unis, à Orlando.
À 43 ans, le natif d’Audincourt (Doubs), gérant d’un complexe sportif à Montbéliard par ailleurs, s’est lancé dans une autre voie après une carrière bien remplie (plus de 300 matchs en Ligue 1) qui s’est conclue en 2015. Confidences.
Le footgolf : « Ça peut faire sourire mais on se prend vite au jeu »
« J’ai été invité à découvrir ce sport en 2018 par l’intermédiaire du président de l’association Française de footgolf (Romuald Pretot) que je connaissais et qui cherchait des ambassadeurs pour la Coupe du monde à Marrakech. Et ça m’a plu ! Pouvoir continuer à taper encore un peu dans le ballon sans avoir les contraintes de courir comme quand on est footeux, c’est appréciable avec l’âge (rire). C’est un sport qui demande de l’adresse, de la puissance, du mental pendant 18 trous, avec l’objectif de mettre le ballon en moins de coups possibles dans des trous adaptés en évitant les obstacles comme au golf. Ça peut faire sourire, mais croyez-moi, on se prend vite au jeu. La plupart des personnes auxquelles j’ai proposé d’essayer ont apprécié. »
Le titre mondial : « L’esprit de compétition reste »
« On connaît l’engouement d’une Coupe de monde de football. Évidemment, c’est complètement différent en termes d’émotions, mais devenir champion du monde a une saveur particulière malgré tout. Cela reste un titre, ce n’est pas donné à tout le monde. Par méconnaissance, on ne se doute pas que le niveau mondial au footgolf est très relevé. Après, quand on a été footballeur professionnel, l’esprit de compétition reste, et le fait d’être en équipe de France depuis 2019 (le seul ex-pro à l’avoir intégrée), de pouvoir jouer de grandes compétitions internationales, ça rappelle de bons souvenirs. »
Son histoire avec l’équipe de France : « Ce sont les journalistes qui ont voulu faire la comparaison avec Zidane »
« Comme je l’ai toujours dit, Zidane a toujours été un modèle de par ce qu’il montrait sur le terrain et ce qu’il était en dehors. Ce sont les journalistes qui ont voulu faire la comparaison (au moment où Camel Meriem a signé en 2002 à Bordeaux, là même où ZZ avait commencé à exploser aux yeux du grand public). Moi, je ne me suis jamais pris la tête avec ça, je n’en ai jamais tenu compte, car il n’y a pas d’égal à cette légende. Il n’y aura jamais de Zidane bis. »
Sa carrière en club : « Jouer le Real Madrid des galactiques, un des meilleurs moments »
« J’ai évolué dans de grands clubs français, Sochaux, Bordeaux (vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2002), Monaco, ou Marseille. J’ai aussi eu la chance de goûter à l’équipe de France (3 sélections, du 17 novembre 2004 au 26 mars 2005). Je suis content de ce que j’ai pu réaliser, sachant qu’il y a tellement peu de places dans ce milieu, de jeunes qui souhaitent en faire leur métier. L’épopée en Coupe d’Europe avec l’OM reste forcément un beau souvenir. Jouer le Real Madrid des galactiques (Beckham, Figo, Zidane… ; en phase de poules de Ligue des champions en 2003-2004) et participer à l’épopée en UEFA jusqu’en finale (défaite 2-0 contre Valence) dans la foulée, après avoir éliminé tour à tour Liverpool, l’Inter Milan, Newcastle, avec les ambiances du Vélodrome qu’on connaît… C’est un des meilleurs moments de ma carrière. »
Le Parisien
Il fait désormais partie des meilleurs joueurs internationaux de… footgolf ! Licencié au club de Belfort-Sochaux-Montbéliard, Camel Meriem est d’ailleurs l’un des plus de 300 participants à l’Open de France de cette discipline méconnue sur le circuit Robert-Hersant à Dreux (Eure-et-Loir) actuellement. Il y a un mois, il décrochait avec l’équipe de France - pas celle que l’ex-footballeur professionnel de Sochaux, Bordeaux, l’OM ou de Monaco a connue en 2004-2005 - le titre mondial de footgolf aux États-Unis, à Orlando.
À 43 ans, le natif d’Audincourt (Doubs), gérant d’un complexe sportif à Montbéliard par ailleurs, s’est lancé dans une autre voie après une carrière bien remplie (plus de 300 matchs en Ligue 1) qui s’est conclue en 2015. Confidences.
Le footgolf : « Ça peut faire sourire mais on se prend vite au jeu »
« J’ai été invité à découvrir ce sport en 2018 par l’intermédiaire du président de l’association Française de footgolf (Romuald Pretot) que je connaissais et qui cherchait des ambassadeurs pour la Coupe du monde à Marrakech. Et ça m’a plu ! Pouvoir continuer à taper encore un peu dans le ballon sans avoir les contraintes de courir comme quand on est footeux, c’est appréciable avec l’âge (rire). C’est un sport qui demande de l’adresse, de la puissance, du mental pendant 18 trous, avec l’objectif de mettre le ballon en moins de coups possibles dans des trous adaptés en évitant les obstacles comme au golf. Ça peut faire sourire, mais croyez-moi, on se prend vite au jeu. La plupart des personnes auxquelles j’ai proposé d’essayer ont apprécié. »
Le titre mondial : « L’esprit de compétition reste »
« On connaît l’engouement d’une Coupe de monde de football. Évidemment, c’est complètement différent en termes d’émotions, mais devenir champion du monde a une saveur particulière malgré tout. Cela reste un titre, ce n’est pas donné à tout le monde. Par méconnaissance, on ne se doute pas que le niveau mondial au footgolf est très relevé. Après, quand on a été footballeur professionnel, l’esprit de compétition reste, et le fait d’être en équipe de France depuis 2019 (le seul ex-pro à l’avoir intégrée), de pouvoir jouer de grandes compétitions internationales, ça rappelle de bons souvenirs. »
Son histoire avec l’équipe de France : « Ce sont les journalistes qui ont voulu faire la comparaison avec Zidane »
« Comme je l’ai toujours dit, Zidane a toujours été un modèle de par ce qu’il montrait sur le terrain et ce qu’il était en dehors. Ce sont les journalistes qui ont voulu faire la comparaison (au moment où Camel Meriem a signé en 2002 à Bordeaux, là même où ZZ avait commencé à exploser aux yeux du grand public). Moi, je ne me suis jamais pris la tête avec ça, je n’en ai jamais tenu compte, car il n’y a pas d’égal à cette légende. Il n’y aura jamais de Zidane bis. »
Sa carrière en club : « Jouer le Real Madrid des galactiques, un des meilleurs moments »
« J’ai évolué dans de grands clubs français, Sochaux, Bordeaux (vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2002), Monaco, ou Marseille. J’ai aussi eu la chance de goûter à l’équipe de France (3 sélections, du 17 novembre 2004 au 26 mars 2005). Je suis content de ce que j’ai pu réaliser, sachant qu’il y a tellement peu de places dans ce milieu, de jeunes qui souhaitent en faire leur métier. L’épopée en Coupe d’Europe avec l’OM reste forcément un beau souvenir. Jouer le Real Madrid des galactiques (Beckham, Figo, Zidane… ; en phase de poules de Ligue des champions en 2003-2004) et participer à l’épopée en UEFA jusqu’en finale (défaite 2-0 contre Valence) dans la foulée, après avoir éliminé tour à tour Liverpool, l’Inter Milan, Newcastle, avec les ambiances du Vélodrome qu’on connaît… C’est un des meilleurs moments de ma carrière. »
Le Parisien