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JOSÉ ANIGO A ÉTÉ OFFICIELLEMENT INTRONISÉ HIER DIRECTEUR DU FOOTBALL DU CLUB DU PIRÉE; "Ça ressemble beaucoup à l'OM"
Hier au coeur de l'après-midi, du Pirée où il a officiellement été intronisé comme directeur du football de l'Olympiakos, José Anigo (61 ans) a pris un petit moment, au téléphone, pour répondre à nos questions. "Ça ressemble beaucoup à l'OM", a souligné, avec le sourire dans la voix, le Marseillais pur jus, qui a tout connu dans le club de sa ville. Le voilà au démarrage d'un nouveau challenge, avec "un peu de stress" mais "heureux".
José, comment s'est nouée votre arrivée à l'Olympiakos ?
J'ai déjà travaillé, à distance, pour eux. J'avais bossé avec Nottingham Forest, c'est le même président (l'homme d'affaires grec Evangelos Marinakis, ndlr). On a appris à se connaître et on a des rapports de confiance. Cela fait quelque temps qu'il me demandait de regarder, d'observer.
Après certains mauvais résultats (l'équipe reste sur quatre matches sans victoire toutes compétitions confondues), il y a quatre ou cinq jours, le président est venu me voir. Il voulait changer le fonctionnement et certains postes dans l'équipe (de management). Il a nommé Michel entraîneur et moi, donc. On commence l'aventure aujourd'hui (lire hier). C'est vraiment le début.
Quel est votre poste précisément ?
C'est un peu ce que j'avais à l'OM. Je suis directeur du football, ça inclut la formation, ce que je connais bien. Ici, la réserve joue en D2, comme c'est le cas pour certains clubs en Espagne. Il y a une vraie volonté du président de connecter les pros, la réserve et la formation.
Pouvez-vous nous parler un peu plus de l'Olympiakos ?
Ça ressemble beaucoup à l'OM. Avec le président, on a toujours été en contact ces dernières années. Il aime bien avoir des avis. Il connaît mon parcours, ma carrière. On s'aime bien depuis 2018.
C'est un nouveau chapitre pour vous...
Ça fait quelques années que je navigue. Je vis entre la France, le Maroc et Athènes. C'est devenu chez moi. Je ne sais plus trop bien où c'est chez moi, mais je me sens bien de partout. D'autant que je parle anglais.
Vous parlez grec également ?
Je le parle un peu. Quand je suis arrivé en Grèce (il a entraîné Levadiakos en 2017-2018 puis Panionios en 2018, ndlr), il fallait bien que je me débrouille, que je me fasse comprendre.
Il y a beaucoup d'anciens Olympiens à l'Olympiakos actuellement avec également Mathieu Valbuena, Michel, donc, Konrad de la Fuente et Cédric Bakambu...
Konrad et Cédric, je vais apprendre à les connaître. Avec Mathieu, on se parle souvent au téléphone et on va parfois boire un café. Les autres, je vais les découvrir.
Vous vous projetez sur du long terme ?
Vous savez, dans le football, il n'y a pas d'aventure au long cours. À Marseille, je n'ai pas compris que c'était beaucoup de ma faute. Ce sont des missions courte durée, on fait du mieux que l'on peut. L'Olympiakos, c'est une belle structure, comme je vous disais ça ressemble beaucoup à l'OM. Il y a un peu de stress, mais je suis heureux de débuter. Quand c'est nouveau, on est toujours un peu stressé, mais c'est avant tout un grand plaisir.
Christian Karembeu est-il toujours en fonction ?
Il est toujours en place, il m'a accueilli pour mon arrivée. Il y a aussi un autre ancien Avraam Papadopoulos. Ils font profiter de leur expérience.
Vous avez déjà pu discuter avec Michel ? Vous avez parlé de Marseille ?
Oui, on s'est parlé tout à l'heure. Il parle bien français, ça date de son passage. Il garde un bon souvenir de Marseille. On a parlé de notre ami commun Vincent Labrune (sourire).
La Provence
Hier au coeur de l'après-midi, du Pirée où il a officiellement été intronisé comme directeur du football de l'Olympiakos, José Anigo (61 ans) a pris un petit moment, au téléphone, pour répondre à nos questions. "Ça ressemble beaucoup à l'OM", a souligné, avec le sourire dans la voix, le Marseillais pur jus, qui a tout connu dans le club de sa ville. Le voilà au démarrage d'un nouveau challenge, avec "un peu de stress" mais "heureux".
José, comment s'est nouée votre arrivée à l'Olympiakos ?
J'ai déjà travaillé, à distance, pour eux. J'avais bossé avec Nottingham Forest, c'est le même président (l'homme d'affaires grec Evangelos Marinakis, ndlr). On a appris à se connaître et on a des rapports de confiance. Cela fait quelque temps qu'il me demandait de regarder, d'observer.
Après certains mauvais résultats (l'équipe reste sur quatre matches sans victoire toutes compétitions confondues), il y a quatre ou cinq jours, le président est venu me voir. Il voulait changer le fonctionnement et certains postes dans l'équipe (de management). Il a nommé Michel entraîneur et moi, donc. On commence l'aventure aujourd'hui (lire hier). C'est vraiment le début.
Quel est votre poste précisément ?
C'est un peu ce que j'avais à l'OM. Je suis directeur du football, ça inclut la formation, ce que je connais bien. Ici, la réserve joue en D2, comme c'est le cas pour certains clubs en Espagne. Il y a une vraie volonté du président de connecter les pros, la réserve et la formation.
Pouvez-vous nous parler un peu plus de l'Olympiakos ?
Ça ressemble beaucoup à l'OM. Avec le président, on a toujours été en contact ces dernières années. Il aime bien avoir des avis. Il connaît mon parcours, ma carrière. On s'aime bien depuis 2018.
C'est un nouveau chapitre pour vous...
Ça fait quelques années que je navigue. Je vis entre la France, le Maroc et Athènes. C'est devenu chez moi. Je ne sais plus trop bien où c'est chez moi, mais je me sens bien de partout. D'autant que je parle anglais.
Vous parlez grec également ?
Je le parle un peu. Quand je suis arrivé en Grèce (il a entraîné Levadiakos en 2017-2018 puis Panionios en 2018, ndlr), il fallait bien que je me débrouille, que je me fasse comprendre.
Il y a beaucoup d'anciens Olympiens à l'Olympiakos actuellement avec également Mathieu Valbuena, Michel, donc, Konrad de la Fuente et Cédric Bakambu...
Konrad et Cédric, je vais apprendre à les connaître. Avec Mathieu, on se parle souvent au téléphone et on va parfois boire un café. Les autres, je vais les découvrir.
Vous vous projetez sur du long terme ?
Vous savez, dans le football, il n'y a pas d'aventure au long cours. À Marseille, je n'ai pas compris que c'était beaucoup de ma faute. Ce sont des missions courte durée, on fait du mieux que l'on peut. L'Olympiakos, c'est une belle structure, comme je vous disais ça ressemble beaucoup à l'OM. Il y a un peu de stress, mais je suis heureux de débuter. Quand c'est nouveau, on est toujours un peu stressé, mais c'est avant tout un grand plaisir.
Christian Karembeu est-il toujours en fonction ?
Il est toujours en place, il m'a accueilli pour mon arrivée. Il y a aussi un autre ancien Avraam Papadopoulos. Ils font profiter de leur expérience.
Vous avez déjà pu discuter avec Michel ? Vous avez parlé de Marseille ?
Oui, on s'est parlé tout à l'heure. Il parle bien français, ça date de son passage. Il garde un bon souvenir de Marseille. On a parlé de notre ami commun Vincent Labrune (sourire).
La Provence