Information
La prolongation d'Alexis Sanchez est la priorité numéro 1 de l'OM
Les discussions sont quotidiennes entre l'OM et l'entourage d'Alexis Sanchez pour une prolongation. Ensuite, il faudra compléter l'attaque pour le 4-4-2 de Marcelino.
Mercredi dernier, au coeur du Gran Chaco, à Santa Cruz de la Sierra, Alexis Sanchez a disputé les 90 minutes du match amical entre la Bolivie et le Chili (0-0), pour conclure une saison riche de 51 rencontres et s'envoler vers des vacances méritées.
Avec plus de 3 400 minutes jouées pour l'OM, l'ancien Gunner a livré son année la plus pleine depuis 2016-2017, quand il n'avait encore que 28 ans et empilait les buts avec Arsenal (1). Il en a 34, aujourd'hui, qui n'ont rien rogné de sa hargne ni de son énergie, et les dirigeants marseillais n'ont pas attendu la fin du Championnat et un bon bilan statistique (14 buts en L1) pour mesurer le vide que laisserait l'attaquant s'il quittait la Provence.
Il dispose d'une offre de l'Arabie saoudite
Depuis son arrivée l'été dernier, Sanchez est plus qu'un leader d'attaque, il est un moteur de travail, avec ce caractère fort et cette exigence qui peuvent tirer un groupe vers le haut. Son profil, à la fois travailleur et excellent technicien, se marierait très bien avec le style de Marcelino, tout comme ce soin minutieux qu'il accorde à son corps.
Alors qu'il ne s'était engagé que pour une saison, l'éventualité d'une prolongation a été évoquée entre les deux parties depuis plusieurs mois déjà, et les discussions se poursuivent aujourd'hui, avec des échanges quotidiens entre les dirigeants marseillais, Javier Ribalta surtout, et Fernando Felicevich, l'agent du joueur.
Mais la bonne santé et la saison réussie du Chilien n'ont échappé à personne et les contacts sont nombreux pour Felicevich, qui a déjà démenti, fin avril, la possibilité d'un retour à River Plate (2). À l'époque, l'agent expliquait que Sanchez voulait rester en Europe et que l'OM avait sa priorité, mais deux mois sont passés sans qu'un accord ne tombe, ce qui n'est pas toujours bon signe.
L'attaquant dispose d'une offre saoudienne et le salaire qui va avec, mais il n'est pas très tenté par cette expérience pour l'instant. À Marseille, il a découvert un stade et un public qui l'ont conquis, et si les résultats de la fin de saison l'ont un peu déçu, il se plaît en Provence, où la chaleur de l'ambiance colle à son caractère.
Il apprécie, aussi, d'être un cadre de l'équipe, celui dont le statut ne souffre aucune contestation. Ces éléments suffiront-ils à le convaincre ? À l'OM on reste prudent mais les échanges avancent bien. Quoi que décide Sanchez, le chantier de l'attaque restera ouvert, car le 4-4-2 de Marcelino suppose d'avoir un effectif fourni en attaquants.
Avec son 4-4-2, Marcelino a besoin de quatre attaquants
Dans ce secteur, l'OM n'a pas beaucoup de choix : outre le Chilien, seul Vitinha est un neuf et les premiers mois du Portugais à Marseille n'ont pas vraiment convaincu, d'autant que l'étiquette du prix de son transfert, 32 M€ bonus compris, soit le plus cher de l'histoire du club, est lourde à porter. C'est une somme qui ne laisse pas de place à l'erreur ni à un temps d'adaptation trop long, pour les supporters comme pour l'actionnaire.
Au total, il faudrait trois à quatre attaquants à Marcelino. L'entraîneur et sa direction sont en pleine réflexion sur la complémentarité des profils, et beaucoup sont passés en revue, de Wissam Ben Yedder (Monaco) à Folarin Balogun (Arsenal), par exemple. Le premier est cher en salaire, le second en transfert, mais il s'agit de toute façon de conjectures, le travail préparatoire porte aujourd'hui sur la complicité sportive chère au nouvel entraîneur.
L'Espagnol a besoin de joueurs qui courent vite et beaucoup pour son football de transitions rapides. Et c'est l'un des nombreux avantages d'Alexis Sanchez : joueur intelligent et collectif, le Chilien peut jouer avec beaucoup de monde et rendre ses partenaires meilleurs.