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MERCATO; L'OM fonce sur Joaquin Correa; Le club olympien a négocié avec l'Inter Milan pour recruter l'international argentin de 29 ans, surnommé "Tucu". Les dirigeants marseillais l'ont ciblé pour évoluer principalement sur le flanc gauche de l'attaque.
Le mercato de l'OM est loin d'être terminé. En quête d'un joueur offensif pouvant évoluer sur le côté gauche, les dirigeants marseillais ont jeté leur dévolu sur Joaquin Correa, comme dévoilé par des médias espagnols et italiens. L'attaquant argentin de 29 ans, qui porte les couleurs de l'Inter Milan depuis l'été 2021, n'est plus en odeur de sainteté en Lombardie, où il n'a jamais vraiment convaincu (10 buts en 77 matches toutes compétitions confondues). D'abord prêté par la Lazio, puis transféré définitivement l'an dernier pour la coquette somme de 27M€, l'international albiceleste (19 sélections, 4 buts) faisait l'objet d'un sérieux intérêt de la part du club olympien. Les négociations entre les deux écuries étaient sur le point d'être finalisées hier. Les Intéristes préféraient un transfert sec, mais les Marseillais ont réussi à obtenir un prêt payant (1M€) avec une option d'achat (une somme autour de 10M€ est évoquée) obligatoire en cas de qualification en Ligue des champions.
L'état-major olympien a ajouté une autre option, non obligatoire celle-là, d'un montant de 13M €. Autrement dit, si l'OM ne se qualifie pas en C1 et souhaite conserver le joueur, il devra débourser ce dernier montant. Le joueur est attendu aujourd'hui pour passer la traditionnelle visite médicale. Il devrait ensuite signer son contrat dans la soirée si tout se passe bien et il pourrait même être présenté aux supporters olympiens demain au stade Vélodrome, en marge du match contre Brest, dont le coup d'envoi a été décalé à 19h.
Alexis Sanchez à... l'Inter
Désireux de trouver le pendant d'Ismaïla Sarr à gauche après s'être séparés de Cengiz Ünder (Fenerbahçe) et Ruslan Malinovskyi (Genoa), Pablo Longoria et Javier Ribalta misent donc sur "Tucu", le surnom de Correa. Un rôle qu'il a déjà occupé au Séville FC, là où il s'est révélé en Europe après une première pige à la Sampdoria, et avec la sélection argentine, notamment sous la coupe de Jorge Sampaoli, qui aurait aimé le faire venir à Marseille quand il était en poste. Formé à River Plate puis à Renato Cesarini, avant de faire ses débuts professionnels à Estudiantes, le natif de Juan Bautista Alberdi, dans la province de Tucuman, faisait d'ailleurs partie des joueurs retenus par Lionel Scaloni pour disputer le Mondial au Qatar, mais il a finalement déclaré forfait.
Son profil de dribbleur explosif, provocateur balle au pied, plaît à l'état-major marseillais et au staff technique, tout comme sa faculté à marquer des buts. Mais cela reste un pari après deux saisons en dents de scie et une multitude de blessures. De nombreuses interrogations entourent ainsi sa venue, comme sa capacité à rejouer sur un côté après avoir surtout évolué comme avant-centre ou deuxième attaquant depuis son retour en Italie, en 2018.
Reste que sa signature permettra de replacer Azzedine Ounahi à son poste de prédilection, dans le coeur du jeu, si jamais l'international marocain décide de rester à Marseille alors qu'il est convoité par des formations saoudiennes, comme indiqué ces derniers jours par L'Équipe. Ironie du sort, l'Inter Milan planchait de son côté pour récupérer... Alexis Sanchez afin de pallier le départ de Correa. Le Chilien, dont le bail à l'OM a expiré fin juin et qui n'a pas prolongé l'aventure malgré une option dans son contrat, va retrouver son ancien club.
D'autres arrivées sont encore à attendre du côté marseillais, principalement un latéral polyvalent capable de jouer sur les deux côtés de la défense. Des mouvements, aussi, dans le sens des départs. Courtisé par la Lazio, Matteo Guendouzi est proche de la sortie, même si hier soir les dirigeants olympiens n'avaient toujours pas de nouvelles du club romain.
La Provence