MassaliaLive.com

[Dragan]

Quel mauvais match

Et puis ses centres et tirs qui sont jamais au bon endroit

Vitinha devait recevoir une offrande mais il met un parpaing de centre

[Pancho11]

Mentalement il y est pas

[Arno26]

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Le défenseur a vécu comme un affront d'avoir été remplaçant contre le PSG en championnat. (...) Tudor le suspecte de ne plus assez travailler à l'entraînement. La relation de ces deux hommes s'est distendue au fil de ces divers épisodes."

L’Equipe

[Chris Red]

Quel mauvais match

Et puis ses centres et tirs qui sont jamais au bon endroit

Vitinha devait recevoir une offrande mais il met un parpaing de centre

Clairement, le centre de bourrin qu'il fait...

[aristote2]

L’article complet :

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Rafraîchissant et dynamique pendant la première partie de saison, le latéral droit est nettement moins convaincant depuis des semaines. Et ses relations se sont distendues avec son entraîneur au fil de frustrations partagées.

Le charme est-il passé en même temps que l’hiver est arrivé ? Les matches s’enchaînent depuis le début de l’année, et ils semblent user certains titulaires à l’OM, à commencer par Jonathan Clauss (30 ans). Le latéral droit a été très effacé face à Montpellier (1-1) vendredi, parfois même brouillon, et ce n’est pas la première fois qu’il renvoie cette image ces dernières semaines. Le contraste est saisissant avec le joueur rafraîchissant et dynamique recruté l’été dernier.
À peine débarqué à l’OM, Clauss s’est imposé comme l’un des nouveaux visages de l’équipe, l’un des joueurs clés du système d’Igor Tudor. Avec son entraîneur, critiqué par une partie du vestiaire pendant la préparation et sifflé par le public du Vélodrome à ses débuts, le courant est même tout de suite passé. Clauss l’assurait : le technicien croate avait une idée de jeu très précise, elle était bonne et il fallait la suivre. C’est ce qu’il a appliqué et ses performances ont suivi : il a terminé la première partie du Championnat avec des statistiques avantageuses (un but pour cinq passes décisives).
Mais les petites incompréhensions se sont succédé, les frustrations aussi. Avant un déplacement à Angers (3-0, le 30 septembre), Tudor avait repéré des efforts plus calculés de son joueur au point de le lui signifier et de lui demander de passer outre les pépins du quotidien. Clauss avait alors été titularisé dans le couloir… gauche, à un poste qu’il n’aime pas. Et ce soir-là, il avait peut-être signé sa meilleure prestation sous le maillot de l’OM avec un but et deux passes décisives. Mais l’expérience ne l’a pas vraiment enchanté, même si Tudor a tenté de lui démontrer qu’elle pouvait lui être utile comme à l’équipe. L’entraîneur l’a d’ailleurs renouvelée ponctuellement, ce qui n’a pas convaincu le défenseur, qui ne se trouve pas à son avantage dans l’autre couloir.
Tudor le suspecte de ne plus assez travailler à l’entraînement

Mais le point de bascule remonte peut-être au 26 février dernier, un soir de Classique. Le défenseur a vécu comme un affront d’avoir été remplaçant pour la deuxième confrontation du mois face au PSG (0-3), en Championnat, un dimanche où Didier Deschamps revenait au stade Vélodrome en spectateur pour la première fois depuis plus de dix ans et son départ de l’OM. Le sélectionneur était venu superviser ses internationaux quelques jours avant la publication de sa première liste post-Mondial 2022, et Clauss n’a donc pas eu l’occasion de montrer grand-chose à DD, en tout cas suffisamment pour le convaincre de le rappeler.
Son absence pour la Coupe du monde au Qatar est d’ailleurs une cicatrice encore douloureuse, même si l’intéressé a assuré dans plusieurs interviews qu’il avait été déçu mais qu’il s’était remotivé. Il avait pourtant cru déceler des signaux positifs lors de la dernière période internationale, à l’automne, avant le Mondial. Un retour en bleu est un objectif pour lui mais ses performances actuelles ne plaident pas en sa faveur, et c’est surtout son attitude qui irrite le staff de l’OM ces derniers temps. Tudor le suspecte de ne plus assez travailler à l’entraînement, et s’il n’est pas celui qui a été renvoyé au vestiaire (voir l’interview de Tudor dans L’Équipe de mardi) pour son manque d’implication la semaine dernière – il s’agissait de Nuno Tavares –, il a subi lui aussi les reproches fermes de son entraîneur récemment.
La relation entre les deux hommes s’est distendue au fil de ces divers épisodes, et Clauss n’avait d’ailleurs pas hésité à critiquer les choix de son coach au sortir d’un match nul face à Strasbourg (2-2, le 12 mars), pointant du doigt des changements qu’ils (les joueurs) n’avaient pas compris et qui les avaient perturbés.
L’entraîneur et le défenseur s’en sont expliqués ensuite entre quatre yeux, mais le technicien n’a pas apprécié cette sortie, lui qui aime les organisations très verticales. Tudor a déjà montré qu’il pouvait écarter certains titulaires (Gerson, Payet, Bailly voire Guendouzi) depuis son arrivée à l’OM, et s’il n’en est pas encore à ce stade avec Clauss, il faudra à coup sûr remettre tout à plat entre les deux hommes prochainement. É

D’un côté, le joueur doit bosser.
De l’autre, l’intransigeance du coach est peut-être trop forte.
Mais bon, on est en France et les joueurs sont (parait il) moins travailleurs que dans les autres championnats.

Je suis quand même étonné de sa grosse baisse de régime.

[Pancho11]

J'appelle pas ça de l'intransigeance. Donc le mec s'entraîne mal parce qu'on l'a mis remplaçant face au Qatar? Et il faudrait rien dire?

Un affront? C'est luibqui nous fait des affronts avec ses centres en carton.

100% du cote de Tudor et si il était sin intransigeant que ça Clauss serait sur le banc depuis 1 mois minimum

[Dragan]

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OM; Pour Clauss, ça cloche; Moins performant ces dernières semaines sous les couleurs olympiennes, l'Alsacien de 30 ans marque le pas après un début de saison tonitruant. Il illustre les difficultés actuelles de la formation marseillaise

L'OM bat de l'aile depuis plusieurs semaines maintenant. Et si Nuno Tavares cristallise les critiques, Jonathan Clauss n'est pas exempt de tout reproche. Moins tranchant et moins décisif, l'ancien Lensois, arrivé à Marseille l'été dernier, marque le pas. Vendredi, sa prestation contre Montpellier (1-1) l'a encore démontré. Brouillon, parfois dans le mauvais tempo, manquant de précision et de justesse dans ses centres comme dans ses dribbles, le piston droit n'a pas fait la différence. C'était pourtant un élément prépondérant dans le bon début de saison du club olympien et un joueur essentiel dans le système en 3-4-2-1 d'Igor Tudor. Un coach exigeant dont il a toujours loué le travail et la méthode. Du moins au début, car la relation entre les deux hommes se serait rafraîchie.

"J'aime beaucoup le joueur, précise d'emblée Éric Di Meco. Il est fort offensivement, mais il est aussi capable de jouer dans une défense à quatre. C'est le problème des latéraux aujourd'hui, on le voit avec (Nuno) Tavares, qui ne peuvent jouer que dans un système à cinq car ils ont trop de lacunes défensivement. Clauss peut le faire, même si je pense qu'il préfère ce rôle de piston, qui lui laisse davantage de liberté sur le plan offensif. C'est le troisième meilleur passeur de Ligue 1 (avec dix offrandes, ndlr) derrière Neymar et Messi. Je trouve que c'est une belle perf', salue le légendaire latéral gauche olympien. Je comprends qu'il ait mal vécu sa non sélection en coupe du monde parce qu'il n'y a pas de vrais latéraux en équipe de France. Quand il doit voir Koundé ou Pavard être les deuxièmes joueurs de couloir... Vu son début de saison et les manques dans ce secteur en bleu, je pensais vraiment qu'il irait. Et même avant Guendouzi et Vérétout, notamment ce dernier, que j'ai été étonné de voir au Mondial."

Mondial, trêve, choix du coach...

L'Alsacien de 30 ans a vécu une terrible désillusion en n'étant pas retenu par Didier Deschamps pour la coupe du monde au Qatar. Il a eu beau dire le contraire, assurant qu'il avait digéré cette déception majuscule, il a été touché moralement de ne pas figurer dans la liste des Bleus. Sélectionné à tous les rassemblements entre mars et septembre 2022, il croyait dur comme fer qu'il serait du voyage, mais il a été rattrapé par la réalité. Il avait déjà connu une dépression à 18 piges, quand Strasbourg ne l'avait pas fait passer professionnel, empruntant des chemins de traverse pour se hisser, quelques années plus tard, au plus haut niveau. "La trêve a aussi plombé pas mal de joueurs, ajoute le consultant de RMC. Entre ceux qui sont allés à la coupe du monde sans jouer, comme Guendouzi, et ceux qui n'y sont pas allés alors qu'ils postulaient, il y a beaucoup de casse, et on le voit dans tous les championnats. C'est une saison particulière avec cette coupure en plein milieu. Il faut en tenir compte, même dans la forme de l'équipe en général. Mais pour moi, c'est une valeur sûre à son poste", considère le Vauclusien.

Le Mondial et la trêve ne sont pas les seuls éléments qui expliquent sa nette baisse de régime. Son implication interroge, tout comme les choix de son entraîneur de le laisser sur le banc (contre le PSG) ou de le changer de côté (à Auxerre, Strasbourg, Clermont, Rennes et contre Annecy), là où il se sent moins à l'aise. C'est pourtant dans le couloir gauche qu'il avait réalisé son match le plus abouti sous les couleurs de l'OM, à Angers (0-3), le 30 septembre, avec un but et deux passes "dé" à la clé. "Dieu sait que je suis un défenseur de Tudor depuis le début, mais la dinguerie de mettre Tavares à droite et Clauss à gauche (à Rennes), c'est incompréhensible, estime Éric Di Meco. C'est contre-productif sportivement, et mentalement, ça doit être dur pour les mecs. Il ne faut pas s'étonner que certains plongent. Clauss a des circonstances atténuantes. Je ne suis pas inquiet pour la saison prochaine, et même pour la fin de saison. Il rendra des services. Il a fait cinq très bons mois. Je suis plus inquiet par ce que donne l'équipe dans le sprint final. Je la sens émoussée à tous les niveaux et Lens a fait un bon résultat. J'étais confiant, je le suis beaucoup moins, mais le match à Lens sera déterminant", prévient l'ancien Minot qui a soulevé la coupe aux grandes oreilles en 1993.

Avant de songer au choc à Bollaert, programmé début mai, les Olympiens ont rendez-vous dimanche à Lorient, battu par Lille (3-1) hier après-midi. Jonathan Clauss doit tout de même se remettre dans le sens de la marche. L'OM a besoin de lui et de ses folles chevauchées sur le flanc droit pour alimenter les joueurs offensifs et créer le danger, et aussi se qualifier en Ligue des champions.

La Provence

[randoulou]

Il est quand même limité défensivement. Je ne crois pas du tout qu'il serait performant dans une défense à 4

[oukimaya]

J'appelle pas ça de l'intransigeance. Donc le mec s'entraîne mal parce qu'on l'a mis remplaçant face au Qatar? Et il faudrait rien dire?

Un affront? C'est luibqui nous fait des affronts avec ses centres en carton.

100% du cote de Tudor et si il était sin intransigeant que ça Clauss serait sur le banc depuis 1 mois minimum

Enfin , tu as quand même l impression que Tudor a UN seul 11 en tête, et que Guendouzi ou Clauss en font les frais.

Bien évidemment ils ne sont pas au niveau , mais quand on a une mauvaise relation avec son coach , c est tout de suite plus compliqué

[Arno26]

surtout il est gentil Clauss mais ça reste en mec qui vit un rêve éveillé depuis 1 an, donc le voir déjà devenir une diva, ça fait un peu mal aux fesses

[Serber]

Arno26, pas étonnant si ses potes sont des dégénérés made in NRJ12.

[Pancho11]

Si Tudor voit qu'il brande rien pourquoi il le fait jouer?

[Dragan]

Information

Foot - Tactique; Clauss faux pied, vrai impact

Aidé par un ajustement d'Igor Tudor en cours de match, Jonathan Clauss, impliqué sur les meilleures séquences de l'OM face à Lyon dimanche, a grandement contribué à la victoire de son équipe (1-2). Marseille aime voyager cette saison. Après la victoire sur le gong à Monaco, les hommes d'Igor Tudor ont refait le coup à Lyon en prenant l'avantage trois secondes avant la fin du temps additionnel. Avec plus d'efficacité et un Anthony Lopes moins inspiré, ils auraient pu gagner le match plus tôt dimanche soir.D'abord gênés par le pressing adverse, les Marseillais ont répondu à l'élan rhodanien en profitant des espaces en contre-attaque.

Alors que l'OL a semblé avoir le match en main dans un premier temps, les Phocéens se sont vite montrés bien plus dangereux (huit tirs à la pause contre un seul pour les Gones), notamment grâce à un ajustement d'Igor Tudor, lequel a inversé ses pistons, Jonathan Clauss validant cette initiative.

Ces derniers mois, l'entraîneur de l'OM aime surprendre par ses choix sur les ailes. Nuno Tavares et Jonathan Clauss sont longtemps restés inamovibles, le Portugais à gauche, le Français à droite. C'est moins le cas en 2023. Le premier trimestre les a vus démarrer certaines rencontres en faux-pied, le gaucher à droite et le droitier à gauche, dont la victoire à Rennes début mars. Lors de la dernière journée, pour la réception de Troyes, Issa Kaboré a débuté à gauche, Clauss à droite.

Le turnover d'un des deux titulaires a parfois mené l'autre à changer de côté, comme à Nantes, où Nuno Tavares a été titularisé à droite, tandis que Kolasinac occupait le flanc gauche. Cette alternance convient particulièrement à Clauss, plus fin balle au pied et plus doué pour repiquer.En début de match, Kaboré était situé à gauche et Clauss à l'opposé.Quand le ballon était dans le camp de l'OM, Kaboré n'était jamais loin de Barcola, qui restait bien au large.Tavares blessé, Kaboré s'est retrouvé dans le onze pour le déplacement à Lyon. Côté droit, peut-être pour rivaliser avec les qualités athlétiques de Bradley Barcola, et donner un coup de main à Kolasinac. Contre le PSG, Tudor avait inversé Clauss et Tavares pour que le puissant lusitanien contienne son compatriote Nuno Mendes, dans une zone où Mbappé risquait aussi de se balader.Si cette option a plutôt aidé l'OM défensivement (Barcola n'a effectué aucun tir et créé aucune occasion), elle l'a mis en difficulté sur le plan offensif. « En première période, avouait Tudor en conférence de presse, je n'étais pas satisfait de la manière dont on jouait avec le ballon. » Gêné en faux pied, Kaboré n'a quasiment trouvé aucun angle de passe vers l'avant, perdant à plusieurs prises des ballons relativement jouables. Marseille n'a tenté que deux tirs lors de la première demi-heure - douze ensuite - et la relation Kaboré-Malinovskyi n'a jamais existé.Alors que Clauss est en un contre un face à Barcola et va réussir son crochet extérieur, Lovren devine la suite et communique à ses partenaires les marquages.Clauss a effacé Barcola et enroule un centre plongeant dans la surface lyonnaise.Sur un de ses premiers ballons touchés côté gauche, à la 31e minute, découlant d'un coup de pied arrêté, Clauss a éliminé Barcola et envoyé un centre menaçant dans la surface lyonnaise. Cette séquence a-t-elle poussé Tudor à l'intervertir avec Kaboré ? L'international français a en tout cas fini le premier acte sur le flanc gauche, une zone depuis laquelle ses passes enroulées ont redonné de la vie aux offensives marseillaises, à l'image du premier but.L'OM vient de récupérer le ballon sur un coup franc rapidement perdu par Diomandé, qui s'arrête. Les regards de Clauss et Sanchez se croisent.Personne n'est sorti sur le piston marseillais. Lovren n'anticipe pas et reste orienté vers le but adverse. Sanchez s'engage et recevra le long ballon enroulé de Clauss.« Jonathan est un ailier, expliquait le coach croate au micro de Prime Video après la rencontre. Pas un latéral. Il a vécu un moment difficile quand il n'a pas été convoqué en sélection. Il revient bien. » Sa passe quasi décisive sur le but de Cengiz Ünder l'illustre, tout comme sa deuxième période hyperactive.

À trois reprises, il a eu l'occasion de marquer. D'abord sur une combinaison à trois (48e), ensuite en partant dans le dos de Diomandé, misant sur une passe du pied gauche pour Alexis Sanchez, alors que la route vers le but et une frappe du pied droit était ouverte. Sur une offrande de ce dernier, enfin, son tir détourné sur la transversale par Lopes (76e).76e minute, Sanchez est lancé seul dans la profondeur. Seul Clauss est déjà dans le camp adverse, à cinquante mètres du but.Trois secondes plus tard, Clauss est sur le point de dépasser Diomandé. Son tir sera magnifiquement sauvé par Lopes.Ses projections répétées, dans une zone défendue par un Diomandé fébrile, ont usé la défense lyonnaise. Toutes compétitions confondues, l'OM n'avait jamais connu une possession de balle aussi faible cette saison (39,9 %), y compris à dix contre onze face à Strasbourg (40,7 %). Sans les courses de Clauss, le jeu marseillais se serait largement appauvri.

Auteur de trois tirs, trois dribbles réussis et d'une dernière passe, il a su se connecter avec Sanchez pour faire oublier l'entame moyenne des Marseillais. Avant son passage à gauche, déjà, il s'était appuyé sur l'attaquant chilien pour pénétrer la surface lyonnaise. Sur le but de la victoire gaguesque dans le temps additionnel, il était encore là, au second poteau, pour inquiéter l'Ivoirien, dont le dégagement raté a terminé dans les filets en passant par le genou de Malo Gusto.Retour au premier acte. Clauss est encore à droite. Il rentre intérieur et s'appuie sur le décrochage de Sanchez.Sanchez se retourne, fait mine de frapper et va lancer Clauss dans l'intervalle ouvert. Sa prise de balle sera trop longue mais Lopes passera tout près de concéder un penalty.Au départ du 2-1, Sanchez avait sauvé un contrôle raté de Vitinha et lancé Kaboré à droite, plus à l'aise pour centrer après une prise de vitesse, que lorsqu'il faut partir de la gauche et revenir sur son pied droit. Au contraire de Clauss, qui conduit souvent le ballon de l'extérieur du pied et maîtrise les crochets extérieurs, Kaboré préfère les lignes droites. Quant au double vainqueur de la Copa America, il a signé une énième performance de grande qualité cette saison.Lorsque son équipe a souffert pour ressortir les ballons, il a su les conserver dos au jeu. Quand les espaces se sont agrandis, il a su les attaquer. Et quand il a fallu combiner ou résister à la pression dans de plus petits périmètres, il s'en est encore sorti. Une prestation complète (deux tirs, deux occasions créées, six dribbles réussis) de la part d'un joueur qui l'est tout autant. Si l'OM se qualifie pour la Ligue des champions, Sanchez en sera, avec son entraîneur, un des responsables majeurs. Pour que le Vélodrome et les autres stades de Ligue 1 puissent continuer à profiter de ses talents, il le faudra.

L'Equipe

[Dragan]

Information

JONATHAN CLAUSS; Le retour de "Djoninho"; À l'origine du premier but de l'OM , précieux sur le second, l'ancien Lensois a réalisé un match plein

Il a mis du temps à digérer son absence dans la liste de Didier Deschamps. Privé de coupe du monde au Qatar pour des raisons purement tactiques (le sélectionneur des Bleus est revenu à un schéma à quatre défenseurs), Jonathan Clauss a accusé le coup. Il a mis le football de côté quelques semaines, a voyagé en Laponie (au village de Santa... Claus) avec sa compagne, a joué au padel en Alsace avec ses amis, puis a retrouvé les terrains avec l'OM lors du stage à Marbella en décembre.

Beaucoup le pensaient revigoré, il n'en était rien. Les semaines ont passé et, malgré les bons résultats de l'escadron d'Igor Tudor, les "MasterClauss"n'étaient plus que de lointains souvenirs. À tel point que son surnom, "Djoninho", hérité de l'époque où il évoluait chez les amateurs en Allemagne, n'était plus du tout utilisé... Il a fallu un Olympico en terre lyonnaise, au pays où sévissait jadis le Brésilien Juninho, pour que ce sobriquet revienne au goût du jour.

Aligné sur le flanc droit, où il a ses habitudes, au coup d'envoi, le latéral de 30 ans a été hyperactif offensivement. Mais, comme un symbole, c'est au moment où Igor Tudor lui a demandé de permuter avec Issa Kaboré, qu'il a été le plus efficace. À gauche, sur un côté où il n'a pas ses aises et où il avait rendu plusieurs copies particulièrement pâlichonnes récemment, l'international (6 sélections) a d'abord servi Alexis Sanchez sur un plateau. Une ouverture en profondeur qui permettait au Chilien de se présenter face à Lopes, lequel repoussait le cuir vers le point de penalty. Cengiz Ünder suivait et ne se faisait pas prier pour ouvrir le score juste avant la pause. De quoi redonner confiance à un Clauss moribond depuis l'hiver.

La suite aurait pu être particulièrement frustrante. Car, à plusieurs reprises après le repos, l'enfant d'Osthoffen s'est retrouvé en position de mettre l'OL K.-O. Mais, bien lancé en contre, il a raté les occasions de faire le break. Après une passe en retrait mal ajustée puis un duel raté avec Lopes, l'Alsacien aurait pu baisser les bras. Il a gardé la tête haute, malgré une nouvelle tentative renvoyée par la barre (76). Aussi dangereux qu'entreprenant sur son côté, il a fini par être récompensé pour sa persévérance quand, dans le temps additionnel, sur un centre de son alter ego Kaboré, il a pressé Gusto comme il le fallait pour que celui-ci inscrive, contre son camp, le but du succès de l'OM.

Dans le parcage visiteurs, les fidèles de l'Olympique (le vrai) exultaient. Sur le pré, les Marseillais dans leur ensemble se précipitaient vers le numéro 7 pour fêter avec lui cette victoire ô combien méritée. En ce dimanche 23 avril, la bande à Valentin Rongier a gagné une bataille majeure dans la course à la qualification en Ligue des champions. Elle a aussi retrouvé l'un de ses soldats les plus redoutables du début de saison. Une rédemption qui tombe à point nommé pour son équipe comme pour lui. La force du système cher à Tudor repose en effet sur l'utilisation des couloirs. Avec un Issa Kaboré de plus en plus convaincant, le Croate a aussi une nouvelle arme à sa disposition, surtout en l'absence de Nuno Tavares. L'émulation ne fait jamais de mal. Elle semble en tout cas avoir remis l'ancien Sang et Or dans la bonne direction.

Il y a des sourires qui font plaisir à voir. Celui de Jonathan Clauss, joueur au parcours atypique et au profil singulier, en fait partie. L'endurant "Djoninho" est de retour. Une excellente nouvelle dans le sprint final.

La Provence

[destination unknown]

Un bon joueur de L1 qui peut jouer sur les 2 côtés. Mais mentalement, il m'a l'air de vite déprimé si les difficultés s'accumulent. Il a été très fiable aussi en LDC (tout comme en EDF).

Pour l'année prochaine, si qualif en LDC, il faudrait recruter une pointure à droite et une autre à gauche. Clauss sera le remplaçant des deux.

[Dragan]

[oukimaya]

Quand même hyper déçu de son année.

Je m attendais à beaucoup beaucoup mieux , hyper friable mentalement.

Comme quoi on peut être un super joueur dans un club de L1 , avoir le maillot de l OM sur les épaules, c est un poids énorme que la majorité des joueurs n arrivent pas à gerer

[Dragan]

Malgré ce constat, combien de fois décisif avec l’OM ? A mon avis c’est beaucoup

[dxd92]

10 passes décisives en championnat et 1 en champion's

[pretender]

C'est même énorme. Ce qui est fou, c'est de sous-estimer ses perfs. Après une année de non sélection en CdM et une première au club.