Information
Kinshasa, 26 avril 2022 (ACP).- Le père de Cédric Bakambu a déclaré que le transfert de son fils en Chine était pour préparer l’après-arrière de son fils.
Jonathan Bakambu, qui l’a déclaré le week-end dernier au cours d’un entretien avec l’ACP, a indiqué que la chance qui s’était offerte à Cédric Bakambu ne se rencontre pas à quiconque en voudrait sinon à celui qui le mérite. Il a relevé que la carrière de tout footballeur professionnelle ne vaut que quand il peut en vivre à sa reconversion.
« Dans la carrière professionnelle d’un joueur, au-delà de ce qu’il doit faire pour être performant, il doit aussi penser à l’après-carrière et à sa reconversion. Cédric Bakambu a pris du temps pour mordre à l’appât du club chinois de Beijing Guoan. Ce dernier l’avait sollicité à trois reprises. Dans un premier temps, Cédric Bakambu, qui s’était estimé encore jeune, avait opposé son refus pour ne pas aller s’y enterrer sportivement comme il en a aussi été le cas pour une équipe russe. Finalement, au regard de l’enveloppe conséquente, qui lui a été proposée, on a mordu à l’hameçon », a-t-il expliqué après une concertation familiale.
« Nous nous sommes réunis en famille pour faire une évaluation sur l’âge de Cédric Bakambu avant de décider. Par rapport à cet âge, nous nous sommes dit qu’après 3 ou 4 ans passés en Chine, celui-ci peut rebondir ailleurs et poursuivre sa carrière. Pour preuve, le voilà aujourd’hui de retour en Europe, plus précisément au club français de l’Olympique de Marseille, où il preste après l’expiration de son contrat à Beijing Guoan », s’est expliqué Jonathan Bakambu, qui, sans le dire, a donné l’impression d’une satisfaction totale à la suite du passage de son fils au pays de Mao Tsé-toung.
Le père veille sur le fils comme la prunelle des yeux
En même temps, Jonathan Bakambu s’est dévoilé comme le vrai encadreur de son fils depuis le bas âge. « Je l’encadre depuis l’âge de 9 ans. Tout a commencé par un encadreur algérien, qui est venu me voir pour m’alerter sur la façon de joueur de Cédric Bakambu et m’a conseillé de l’inscrire dans un centre de formation pour exploiter son talent. C’était chose faite quand nous l’avons inscrit à Yvry, une ville voisine de Vitry-sur-Seine où il est né en 1991 jusqu’à l’âge de 14 ans.
Déjà à cet âge, de grands clubs comme Manchester City – qui lui avait envoyé une invitation -, Paris Saint-Germain, Bordeaux, Lilles et Sochaux, n’avaient cessé de tourner autour de cette pépite sur qui je veillais jour et nuit comme la prunelle des yeux, de l’école à l’entraînement puis à la maison. Après avoir sillonné toute la France, nous avions, enfin, jeté notre dévolu au centre de détection de Sochaux, réputé comme l’un des 3 meilleurs de l’hexagone », a déclaré le géniteur de l’international congolais qui s’est souvenu du premier exploit de son fils.
« Cédric Bakambu, malade, explose pour la première fois lors d’un match organisé par Sochaux contre la sélection de la Suisse, qui avait attiré plusieurs recruteurs européens. Au finish, Sochaux s’impose par 4-0 dont un triplé de Bakambu. C’était parti pour le premier contrat professionnel de ce dernier », a-t-il révélé, sans oublier la Coupe du monde U-19, en Colombie.
« A 19 ans, Cédric Bakambu est retenu dans la sélection française, qui a participé au mondial de cette catégorie dans ce pays sud-américain où je l’y ai suivi aux côtés d’Antoine Griezmann, Alexandre Lacazette, Chris Mavinga et Gaël Kakuta. C’est l’époque en rose pour Bakambu, qui avait obtenu son baccalauréat et son permis de conduire. En même temps, une période couronnée par la signature de son premier contrat professionnel et du titre de champion d’Europe », a-t-il clamé.
« A la relégation de Sochaux, Bakambu débarque au Standard de Liège où tout a capoté parce qu’il devait remplacer Michy Batshwayi. De là, il met cap vers le club turc de Bursaspor où il reste 10 mois à l’appel d’un entraîneur, qui avait conduit la Turquie en demi-finales de la Coupe du monde. Vint ensuite l’étape de Villarreal où Bakambu a fait la pluie et le beau temps jusqu’à son départ pour la Chine », a conclu Jonathan Bakambu pour qui son fils a toujours été un battant.