Amine Harit

[Remind]

Il a disparu des radars parce qu’il n’a pas saisi pleinement sa chance et qu’il est irrégulier. Son match contre le PAOK en est le plus bel exemple. Il a brillé ou? À Brest? Ça ne suffit pas à vouloir le faire continuer chez nous, surtout a ce salaire.

[Kenshi]

Pas très chaud non plus a priori. Après faut voir les conditions salariales, et ce que veut Schalke qui semble bien parti pour remonter en Bundesliga, vu qu'il est sous contrat chez eux jusqu'en 2024 je crois.

[peezee]

A chaque fois qu’il a enchaine il a ete tres bon. Il a disparu des radars de Novembre a Fevrier sans trop de raisons apparentes, 10-15 minutes par mois. Ca n’aide pas

c'est bon Nabil on t'a reconnu.

[Dragan]

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Quatre questions à...

Amine Harit, milieu de terrain

de l’Olympique de Marseille

Parlez-nous de ce but ?

Il est très important pour nous, malheureusement c’est face au FC Nantes. Il fallait que je continue sur mes performances de mes derniers matches. Il nous permet aussi de prendre le large sur Rennes, battu à Strasbourg (2-1).

C’est toujours particulier de jouer contre son club formateur ?

Bien sûr. Nantes est toujours dans mon cœur. Il y a les supporters et encore pas mal de personnes qui y travaillent, avec qui je suis resté en contact. C’est pour ça que je ne célèbre pas mon but. Il faut respecter les gens qui m’ont permis d’en être là.

Après une période compliquée, vous revenez très fort. Comment y êtes-vous parvenu ?

Je pense avoir un mental à toute épreuve. J’ai passé des moments difficiles dans ma vie et dans mes derniers clubs mais j’ai toujours su revenir. Le coach m’a donné plus de confiance, notamment depuis deux mois. Je me sens bien dans cette équipe où il y a des joueurs de caractère, avec de grand cœur. C’est la force de l’OM cette saison.

Y a-t-il eu une discussion avec Jorge Sampaoli ?

Pas forcément. Il a vu que j’étais bien. Dans un moment où il y a eu quelques joueurs fatigués, j’ai eu ma chance et j’ai su la saisir.

[Delio]

Masterclass.

[randoulou]

J'ai toujours dit qu'il avait du talent et qu'il fallait lui donner la chance d'enchaîner mais j'ai des doutes sur le fait de le recruter à plus long terme

[Delio]

J’ai plusieurs fois posé cette qst sans jamais de reponse, peut etre que je me trompe mais, a quel moment a-t-il decu, des lors qu’il a pu enchainer?

Septembre c’etait plutot bon avec un excellent match à Monaco, d’Octobre a Janvier, apparitions episodiques. A Bordeaux pas mal puis re disparition. Depuis Mars il enchaine et il est excellent voire mieux.

Moi au contraire, j’ai envie de le revoir!

[randoulou]

Il me semble que dans sa carrière, il a souvent été irrégulier. Mais il semble aimer sa vie ici (+ un bon vestiaire) et il le dit dans l'émission de RMC, ça doit l'aider dans ses performances

[Dragan]

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Harit, l’homme qui tombe à pic

Déjà décisif à Brest, à Saint-Etienne ou contre Montpellier, le milieu offensif a donné la victoire à l’OM contre son club formateur. DE NOTRE ENVOYé SPéCIAL PERMANENT

MATHIEU GREGOIRE MARSEILLE – Ce face-à-face raté avec Alban Lafont, il aurait pu le ressasser longtemps. Certes bousculé par Marcus Coco sur le coup, Amine Harit, bien trouvé par une passe cachée de Bouba Kamara depuis son propre camp, croisait trop sa frappe du droit (13e). Le premier acte d’un match complexe pour l’OM, qui se retrouvait deux fois mené au score.

« On prend deux buts un peu bêtes suite à des coups de pied arrêtés, expliquait Harit. Mais on a été dominateurs sur l’ensemble de la rencontre, que je trouve maîtrisée. » En reprenant sans ciller un centre en retrait de Gerson, d’une grande lucidité sur le coup (75e), l’international marocain de 24 ans s’est offert le droit de dicter le récit de la soirée, hier, après avoir écrit le dernier chapitre, la délivrance d’un Vélodrome un soupçon anxieux.

« Cette joie (du stade), cette liesse, bien sûr que ce sont des choses importantes pour moi après une première partie de saison qui n’a pas été facile, ajoutait le milieu offensif, qui n’a pas voulu célébrer sur la pelouse par respect pour son club formateur. Le fait de voir ses prestations reconnues et saluées par les supporters n’a rien d’anodin. Surtout ici à Marseille, quand on connaît l’exigence du public. »

Le double câlin de Sampaoli

Il paraît même que Jorge Sampaoli lui aurait fait un câlin après son but et après sa sortie sous l’ovation des travées, à la 90e minute. L’entraîneur argentin peut choyer son Harit, l’homme qui tombe à pic dans la saison olympienne.

La bonne séquence marseillaise en L1, avec cinq succès en six journées, a coïncidé avec le retour en grâce du joueur prêté par Schalke 04. Baladé à plusieurs postes à l’automne, du poste de faux neuf à celui d’ailier droit, avant de disparaître soudainement des radars et des petits papiers de Sampaoli, le résilient Harit a ressuscité à Brest, sous la pluie fine finistérienne, le 13 mars dernier. Une passe décisive, un but, quelques arabesques en prime, le voilà de retour au premier plan, en lieu et place d’un Dimitri Payet préservé pour l’occasion.

La confiance viendra avec les titularisations, et quelques prestations moyennasses en Ligue Europa Conférence, à Bâle ou à Thessalonique, ne gommeront pas la belle impression générale. À Saint-Étienne, le 3 avril, il régale les collègues et marque le quatrième but. Contre Montpellier, le 10 avril, il sert Bamba Dieng sur un plateau pour l’ouverture du score. Et hier, s’il a eu un peu plus de déchet qu’à l’accoutumée, il ne s’est pas caché, allant se filer avec des défenseurs nantais parfois rugueux. « Ce soir, on n’a pas baissé les bras, on a montré qu’on avait du caractère », conclut Harit. Le concernant, cela ne fait désormais aucun doute.

L'Equipe

[negrOM]

24 ans il est encore jeune, il peut gagner en maturité et régularité. Si on peut négocier une bonne opération financière, je suis pour son retour la saison prochaine. Mais attention au syndrome Lirola

Pour moi lui et Gerson ont le profil à terme pour remplacer Payet dans le jeu

[Dragan]

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Harit, la fierté retrouvée

Il y a un mois et demi, pas grand monde n'aurait parié sur un come-back d'Amine Harit dans les petits papiers de Jorge Sampaoli. Sa prestation aboutie à Brest, le 13 mars (4-1, un but et une passe décisive), a prouvé à l'Argentin que l'ancien Nantais valait mieux que son temps de jeu famélique. Depuis, il a enchaîné : "Ça fait un moment que ça se passe plutôt bien, je suis sur la continuité de mes derniers matches, j'ai encore une marge de progression, a-t-il déclaré mercredi, alors qu'il avait été ovationné un peu plus tôt à sa sortie du terrain. Je suis très fier de moi, de ce que je fais en ce moment. Voir mes prestations reconnues et saluées par les supporters c'est quelque chose d'important ici à Marseille, quand on connaît l'exigence du public." Le Marocain a aussi convaincu Ludovic Asuar, "qui avait une autre vision de lui. Il m'a impressionné techniquement, il prend de plus en plus confiance. Quand il sera l'heure, il pourra facilement prendre la relève de Dimitri Payet."

Nous n'en sommes pas là, mais Frédéric Meyrieu est lui aussi sous le charme : "Il a une facilité à éliminer, à percuter, à casser des lignes... Sa qualité de dribbles est très précieuse dans le football moderne. Ce qu'on ne voit pas beaucoup par ailleurs, c'est aussi ses facultés à chercher très souvent le une-deux. Lui aussi est capable de faire chavirer un match à tout moment".

La Provence

[randoulou]

Il a que 24 ans

[gob]

Donc il peut beaucoup progresser.

[Gastibelza]

En voyant Guendouzi sur le banc dimanche, je me disais qu'il n'a pas de remplaçant naturel. Pourquoi on essaierait pas Harit dans ce rôle de harceleur-remonteur de ballon ? Il n'a pas la combativité de Guendouzi mais il a de l'activité et de l'aisance balle au pied.

[ruby]

Ouais mais pas le physique je pense

[SneakyCrooky]

Demain je le vois titulaire

[boodream]

Je suis contre son achat parce que je sens venir une Lirola à 10 kilomètres. Fin de saison convaincante, acheté cher, feu de paille.

On a besoin d'un titulaire par ligne. Si on a 10 millions à mettre sur un offensif, j'ai pas envie que ça soit sur lui.

[Dragan]

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Il a bonne mine, Amine Harit (24 ans), en ce mardi ensoleillé. Heureux de parler de ballon et de sentiments, de raconter ce petit défi personnel, lui qui était prêté sans option d’achat par les Allemands de Schalke 04 : sortir de la cave pour participer à l’excitante fin de saison de l’OM, partir de tout en bas pour tirer les collègues vers le haut.

« Qu’avez-vous pensé du mea culpa de Jorge Sampaoli sur votre cas, le 22 avril ? C’est touchant, ça m’a surpris, je ne m’y attendais pas. J’étais dans ma voiture, on m’a envoyé cet extrait de la conférence. Cela prouve que les efforts finissent par payer, un jour ou l’autre. Je pense que je n’ai pas eu ma chance, et le coach l’a dit : j’aurais pu ou dû l’avoir. Je préfère que ça commence mal et que ça finisse bien. Les quatre-cinq premiers mois de ma saison, cela a été très compliqué. Beaucoup d’incompréhension. En même temps, je voyais l’équipe gagner, et tu ne peux pas demander à jouer quand ça tourne. L’équipe passe avant l’intérêt particulier.

Quels ont été les moments les plus compliqués ? Après Galatasaray (2-4, le 25 novembre 2021), je n’étais plus forcément à 200 %, je pensais jouer là-bas, je suis revenu dans le dur, mentalement. Avant les fêtes de Noël, et au retour des fêtes, surtout. Je débute à Bordeaux, le 7 janvier (1-0), je ne fais pas un match exceptionnel, mais on gagne. Un match normal, sans plus. Et je sors du plan de jeu, j’ai des deux-trois minutes par rencontre, même quand le coach fait tourner je ne suis pas dans la rotation. Là, je n’étais pas heureux dans la vie de tous les jours. Je venais au vestiaire, le fait de parler avec un bon groupe, dans une superbe ambiance, ça change les idées, sauf qu’après, tu rentres à la maison, tu y penses, tu cogites…

“Sa crainte (à Sampaoli) était que je perde un ballon trop facilement dans notre zone et qu’on se mange un contre

La situation était-elle plus pénible qu’à Schalke, la saison dernière, quand vous étiez titulaire dans la pire équipe des grands Championnats européens, seulement trois victoires en Bundesliga ? Schalke… La souffrance quotidienne, l’impuissance. On était rentrés dans une telle routine ! Tu perds tous les week-ends, tu as l’impression que rien ne marche, tu te demandes si ce n’est pas toi le problème. Ça se fritait un peu dans le vestiaire, l’ambiance était morose, à l’entraînement, ça allait un peu plus loin… Il fallait trouver le problème, soit il n’y avait pas assez d’engagement lors des séances, soit pas assez de prise de parole, pas assez de cadres ou quoi que ce soit. Même moi, je ne saurais vous dire le problème de fond. Mais entre jouer tous les matches dans une équipe en difficulté, ou être dans cette situation à l’OM, j’ai eu plus de mal ici.

Vos coéquipiers étaient pourtant au soutien… Je parlais beaucoup, avec “Dim” (Payet), Mattéo (Guendouzi), “Will” (Saliba), Pape (Gueye), “Bouba” (Kamara)… Toujours très proches de moi, que je joue ou non. Dans ces moments-là, le fait de venir me parler le matin, de me dire de patienter, ça compte… même si j’avais envie de leur dire : ‘‘C’est bon les gars, mais vous n’êtes pas à ma place pour comprendre ce que je vis, vous vous jouez !’’

La libération a eu lieu un soir de pluie à Brest… En vrai, depuis mon entrée contre Karabagh, à Bakou (3-0, le 24 février), un match super dur. Cela a été le petit déclic, sur ces quinze minutes de jeu. Je me sentais bien à l’entraînement depuis plusieurs semaines. Tout ce que je tentais, ça passait, ça m’a donné de la confiance. Quelques semaines après, j’ai enchaîné à Brest (4-1, le 13 mars), et le fait de marquer, de faire marquer, de se sentir décisif, pour un joueur à mon poste, c’est fondamental. Cela te permet d’être libéré sur la suite du match. Je sais que mes gestes, ils vont passer. Tu as ce petit truc. C’est dur à expliquer par des mots, mais tu le sens dans ton jeu, à l’instinct. À chaque fois que tu vas prendre le ballon, tu feras le bon choix.

Entre le 7 janvier et le 13 mars, aucune titularisation. Vous discutez avec Sampaoli à ce sujet ? On a échangé plusieurs fois. Le coach m’a dit ce qu’il me reprochait, il m’a donné ses raisons. Des petits ajustements, pas des trucs exceptionnels, mais tactiques, techniques, sur certaines phases, le fait de ne pas perdre de ballons. Il veut de la possession à tout prix, lui sa crainte était que je perde un ballon trop facilement dans notre zone et qu’on se mange un contre. Sa façon de voir le foot est très simple : on a le ballon, l’adversaire ne l’a pas, on a beaucoup moins de chances de prendre un but. Ça paraît être un truc bête, mais la logique s’avère implacable. Tant qu’on a le ballon, on n’est pas en danger.

Il préfère des joueurs qui tiennent le ballon plutôt que de l’impact. Le coach se réfère beaucoup à Manchester City, on essaye d’avoir un style de jeu similaire. Fatiguer l’adversaire, pour piquer au bon moment, sur un moment d’inattention.

“Sa fierté (de son père) n’est pas de voir que je performe, mais de se dire que son fils a bien mûri (...), qu’il n’est plus ce jeune qui enchaîne les conneries quand il est moins bien

Quelles sont vos relations aujourd’hui ? Je l’apprécie humainement, je le respecte beaucoup. J’ai la même vision du foot que lui, j’aime bien avoir le ballon. Ce jeu de possession, de provocation, Sampaoli vit de ça, il en est fou. Je me reconnais dans ça. Je ne vais pas vous dire que je l’ai toujours aimé quand on a eu des moments plus compliqués, c’est normal, c’est humain. Je n’étais pas énervé contre lui, mais je pensais parfois qu’il ne m’aimait pas. Il me l’a dit, les yeux dans les yeux, et moi aussi : ‘’Je t’aime beaucoup’’.

La tendresse d’un coach, c’est primordial ? Je suis quelqu’un de très émotif, j’ai besoin de sentir que j’ai une relation hors foot avec le coach. Quand je sens cela, je donne tout pour lui. Que ce soit Sampaoli, le coach Hervé Renard avec la sélection marocaine, mon ‘‘papa’’, ou David Wagner à Schalke, Sergio Conceiçao à Nantes, avec qui cela avait pourtant mal commencé. Des coaches proches des joueurs, à l’intérieur du groupe. J’ai besoin de ça, de me sentir aimé, pas en tant que footballeur, mais d’avoir une relation personnelle, presque intime.

Et votre père, Hassan, justement… Je suis très proche de lui. J’ai besoin de ses conseils. Aujourd’hui, après cette expérience marseillaise, sa fierté n’est pas de voir que je performe, mais de se dire que son fils a bien mûri depuis son arrivée à Schalke en 2017, qu’il n’est plus ce jeune qui enchaîne les conneries quand il est moins bien. J’ai vraiment évolué cette saison, moins dans mon football que dans la gestion des émotions. Quelques années en arrière, j’étais plus sujet à décrocher, mentalement. À Schalke, je suis arrivé dans une équipe qui tournait bien, on finit deuxièmes ma première saison, ça joue la Ligue des champions l’année d’après, je fais le Mondial 2018 avec le Maroc (élimination au premier tour), j’ai vécu une relégation la saison dernière… Tout ça m’a permis de me dire à l’OM : ‘‘Nan, mais tranquille en fait, fais le vide et au moment où on fait appel à toi, tu vas leur montrer de quel bois tu te chauffes’’. »

L'Equipe

[peezee]

[marcos011]

3 ou 4 bon match cette saison. Trop irrégulier , salaire de dingue a shalke .

Ok peut avoir mieux