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Qui est Pablo Fernandez, l'adjoint de l'OM suspendu après les débordements de Nice
Le préparateur physique argentin de l'OM est le seul acteur du match à être suspendu à titre conservatoire, pour avoir frappé un supporter niçois. En Liga, il avait déjà perdu ses nerfs à plusieurs reprises.
Les deux « pelados » (chauves) se connaissent depuis près de trente ans. Jorge Sampaoli et Pablo Fernandez se sont rencontrés en 1994 au Renato Cesarini, le club de Rosario qui a notamment formé Javier Mascherano et Martin Demichelis, et entretiennent une forte amitié qui les a menés ensemble jusqu'à l'OM, en mars. Dimanche soir, le préparateur physique s'est retrouvé au coeur des incidents qui ont émaillé le match à Nice, assénant un crochet du droit à un supporter niçois.
Quelques heures auparavant, « El Profe » (surnom donné aux préparateurs physiques en Argentine) avait appris le décès de sa mère. « Pablo est très affecté par tout ce qui s'est passé dimanche, assure Pablo Pavan, auteur de la biographie officielle de Jorge Sampaoli et en contact régulier avec sa garde rapprochée. C'est quelqu'un qui a un fort tempérament, c'est vrai, mais il est profondément gentil et professionnel. Même si, comme Jorge, il est très démonstratif et passionné. »
Ce n'est pas la première fois que Pablo Fernandez (50 ans) se montre véhément sur un terrain, même si, jusque-là, il n'en était jamais venu aux mains. Membre du staff d'Eduardo Berizzo de 2014 à 2018 (au Celta Vigo, au Séville FC et à l'Athletic Bilbao), il avait été sanctionné à plusieurs reprises par la commission arbitrale espagnole. Dont deux cas particulièrement marquants.
En 2016, face à Bilbao, l'Argentin avait été expulsé, écopant de trois matches de suspension, « pour s'en être pris à l'arbitre assistant et avoir contesté à cor et à cri l'une de ses décisions », selon le rapport arbitral qui invoquait la circonstance aggravante de récidive. En mai 2017, il avait été suspendu deux matches pour « s'en être pris à un joueur adverse avec une attitude menaçante et pour avoir provoqué une confrontation massive entre les joueurs et les officiels des deux équipes », à Malaga.
En Argentine, l'ancien gardien de but de futsal est néanmoins dépeint comme un perfectionniste à l'attitude exemplaire. « Pablo n'a jamais eu la moindre attitude négative, assure Luis del Re, l'un de ses professeurs à l'Université nationale de Rosario, où il a passé ses diplômes d'éducation physique. C'était un étudiant serein et très ordonné. » Les deux hommes ont ensuite collaboré à la tête d'équipes de jeunes locales.
« Pablo se montrait très impliqué dans son travail, poursuit l'un de ses mentors. Il entretenait d'excellentes relations avec tout le monde. À ses côtés, les joueurs progressaient. Il a toujours été avant-gardiste, il était au fait des dernières technologies dans son métier, grâce à son passage au Japon (en 1995, dans le staff de Jorge Solari au Yokohama Marinos) et à sa curiosité. »
Mordu de rock, à l'instar de Sampaoli, il lui arrivait en Espagne de mener ses séances au rythme de ses groupes favoris. « On essaie de trouver des stimulants pour rendre les exercices plus agréables, et la musique parle à tout le monde », expliquait-il en 2018. Dimanche à Nice, il a plutôt fait parler son poing.
Le préparateur physique argentin de l'OM est le seul acteur du match à être suspendu à titre conservatoire, pour avoir frappé un supporter niçois. En Liga, il avait déjà perdu ses nerfs à plusieurs reprises.
Les deux « pelados » (chauves) se connaissent depuis près de trente ans. Jorge Sampaoli et Pablo Fernandez se sont rencontrés en 1994 au Renato Cesarini, le club de Rosario qui a notamment formé Javier Mascherano et Martin Demichelis, et entretiennent une forte amitié qui les a menés ensemble jusqu'à l'OM, en mars. Dimanche soir, le préparateur physique s'est retrouvé au coeur des incidents qui ont émaillé le match à Nice, assénant un crochet du droit à un supporter niçois.
Quelques heures auparavant, « El Profe » (surnom donné aux préparateurs physiques en Argentine) avait appris le décès de sa mère. « Pablo est très affecté par tout ce qui s'est passé dimanche, assure Pablo Pavan, auteur de la biographie officielle de Jorge Sampaoli et en contact régulier avec sa garde rapprochée. C'est quelqu'un qui a un fort tempérament, c'est vrai, mais il est profondément gentil et professionnel. Même si, comme Jorge, il est très démonstratif et passionné. »
Ce n'est pas la première fois que Pablo Fernandez (50 ans) se montre véhément sur un terrain, même si, jusque-là, il n'en était jamais venu aux mains. Membre du staff d'Eduardo Berizzo de 2014 à 2018 (au Celta Vigo, au Séville FC et à l'Athletic Bilbao), il avait été sanctionné à plusieurs reprises par la commission arbitrale espagnole. Dont deux cas particulièrement marquants.
En 2016, face à Bilbao, l'Argentin avait été expulsé, écopant de trois matches de suspension, « pour s'en être pris à l'arbitre assistant et avoir contesté à cor et à cri l'une de ses décisions », selon le rapport arbitral qui invoquait la circonstance aggravante de récidive. En mai 2017, il avait été suspendu deux matches pour « s'en être pris à un joueur adverse avec une attitude menaçante et pour avoir provoqué une confrontation massive entre les joueurs et les officiels des deux équipes », à Malaga.
En Argentine, l'ancien gardien de but de futsal est néanmoins dépeint comme un perfectionniste à l'attitude exemplaire. « Pablo n'a jamais eu la moindre attitude négative, assure Luis del Re, l'un de ses professeurs à l'Université nationale de Rosario, où il a passé ses diplômes d'éducation physique. C'était un étudiant serein et très ordonné. » Les deux hommes ont ensuite collaboré à la tête d'équipes de jeunes locales.
« Pablo se montrait très impliqué dans son travail, poursuit l'un de ses mentors. Il entretenait d'excellentes relations avec tout le monde. À ses côtés, les joueurs progressaient. Il a toujours été avant-gardiste, il était au fait des dernières technologies dans son métier, grâce à son passage au Japon (en 1995, dans le staff de Jorge Solari au Yokohama Marinos) et à sa curiosité. »
Mordu de rock, à l'instar de Sampaoli, il lui arrivait en Espagne de mener ses séances au rythme de ses groupes favoris. « On essaie de trouver des stimulants pour rendre les exercices plus agréables, et la musique parle à tout le monde », expliquait-il en 2018. Dimanche à Nice, il a plutôt fait parler son poing.
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