Joueurs et staff qui ne sont plus sous contrat avec l'Olympique de Marseille
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Re: [Ex] William Saliba

11 Fév 2023, 19:34

Dragan, tu rigoles mais si on l’avait gardé, est ce qu’on aurait fait l’effort de convaincre Chancel ?
Du coup si à date t’as le choix entre Saliba et Chancel, tu préfères qui ?

Re: [Ex] William Saliba

11 Fév 2023, 19:46

Actuellement, je préfère avoir Chancel, j'aime le personnage.

Re: [Ex] William Saliba

12 Fév 2023, 02:45

J'aurais voulu voir Kola-Saliba-Chancel.
Et je pense que Tudor aurait aussi apprécié.

Re: [Ex] William Saliba

12 Fév 2023, 07:21

Ben moi, Bailly / Chancel / Gigot avec Balerdi remplaçant ça m'irait très bien, si 2 sur 3 n'étaient pas constamment blessés. :deg:

Re: [Ex] William Saliba

05 Mar 2023, 10:30



La joie de Saliba sur le but de la victoire d'arsenal hier...

Re: [Ex] William Saliba

05 Mar 2023, 10:32

Pourquoi les …?

Re: [Ex] William Saliba

05 Mar 2023, 11:19

Je sais pas, je crois que je voulais mettre un smiley après, comme je fais souvent, mais j'ai dû poster trop vite. Y a pas de sous-entendu.

Re: [Ex] William Saliba

06 Mai 2023, 13:18

Re: [Ex] William Saliba

12 Juin 2023, 14:22

Re: [Ex] William Saliba

03 Aoû 2023, 22:53

Re: [Ex] William Saliba

23 Aoû 2023, 09:32



Quel monstre

Re: [Ex] William Saliba

23 Aoû 2023, 10:03

Je le trouve chanceux, Ayew joue très mal le coup. Il ralentit trop sa course au dernier moment permettant à Saliba de faire un tacle sur le ballon, un pas de moins et c'est pénalty.

Re: [Ex] William Saliba

01 Oct 2023, 11:27

Re: [Ex] William Saliba

10 Oct 2023, 13:36

Information
Le débrief tactique d'Arsenal-Manchester City : comment William Saliba a remporté son duel contre Erling Haaland

William Saliba a largement contribué au premier clean-sheet des Gunners contre Manchester City en Premier League depuis 2016. En prenant beaucoup d'informations, en anticipant et en imposant ses qualités physiques, le défenseur a notamment neutralisé Erling Haaland.



Le 26 avril, lors du succès décisif de Manchester City (4-1) sur la pelouse d'Arsenal, William Saliba était absent. Ce dimanche, il était là et cela s'est vu. Lors du dernier affrontement en Championnat, un match qui avait permis aux hommes de Pep Guardiola de filer vers une troisième Premier League de rang, City avait cadré neuf frappes et Erling Haaland généré, à lui seul, 0,95 expected goal. Cette fois-ci, les coéquipiers du Norvégien, battus 1-0, n'ont tiré que quatre fois et leur buteur ne s'est créé aucune occasion franche.

Si Saliba n'a évidemment pas muselé Haaland et ses copains tout seul, il y a grandement contribué dimanche (1-0). Mikel Arteta avait bien préparé son coup, rendant notamment impuissant le carré Bernardo Silva - Mateo Kovacic - Phil Foden - Julian Alvarez dans le coeur du jeu, mais en second rideau, l'international français a tout bien fait. Dès lors que les visiteurs, par ailleurs privés du si important Rodri, parvenaient à trouver un début de profondeur, Saliba surgissait.

C'est d'abord dans l'anticipation, un registre qu'il affectionne particulièrement, que le central des Gunners a brillé. Une faculté à être au bon endroit au bon moment qui ne doit rien au hasard. Sur un terrain, l'ancien Stéphanois passe son temps à prendre des informations. Mieux, il ne se laisse jamais obnubiler par celui qu'il doit surveiller de très près. Ce dimanche, c'était Haaland qui traînait dans sa zone mais Saliba a naturellement jeté des regards un peu partout.

Grâce à ce (très) bon travail de scanning, le Français a pu « switcher » à bon escient. On l'a ainsi vu jaillir sur Foden lorsque celui-ci était touché entre les lignes et que Gabriel pouvait gérer la profondeur, surveiller ce qui se passait dans son dos quand Haaland décrochait ou encore couvrir son latéral droit, Ben White.

Des appuis jamais cloués au sol

Bref, la partie de Saliba aura été un modèle de lecture de jeu. Un discernement rendu possible par une certaine science tactique, donc, des prises d'informations dans tous les sens mais aussi une attitude proactive. Face à Julian Alvarez et Cie, Saliba n'a jamais été sur les talons, passif. Au contraire, il a multiplié les petits appuis, posture légèrement fléchie, donnant l'impression d'être constamment concerné, prêt à jaillir.

Autre arme dans l'arsenal très complet du Tricolore : une capacité à très vite réagir lorsque le début de l'action ne se passe pas comme il le souhaite et/ou qu'il est pris de court. À plusieurs reprises, c'est ce qui lui a offert la possibilité de rattraper un coup ou d'éteindre l'incendie. Sans cette réactivité, Man City aurait d'ailleurs pu ouvrir le score de manière précoce. Au contraire et alors qu'il avait initialement un temps d'avance, Nathan Aké a été gêné par Saliba et n'a pu cadrer sa frappe (5e).

L'une des dernières choses qui a permis au numéro 2 d'être aussi souverain n'a pas grand-chose à voir avec la tactique, plutôt avec Mère Nature. Selon la Fédération française de football, Saliba mesure 1m92 et pèse 92 kg (les chiffres varient d'une source à l'autre mais situent toutes le joueur autour des 90 kg). Cela n'a pas vraiment facilité la tâche de Haaland. Au duel, le Français a régulièrement bousculé le Norvégien, ne lui laissant l'opportunité de remiser proprement que deux fois.

Bousculer pour mieux régner

Sur la seconde action, Saliba est tout de même parvenu à désamorcer la menace, cette fois grâce à une petite « poussette » (voir illustrations suivantes). En Premier League, cela ne se siffle jamais et le défenseur le sait. Bref, le natif de Bondy a parfaitement mixé intelligence de jeu, puissance et vice pour rendre une copie quasi parfaite défensivement : 100 % de duels gagnés (3/3), aucun dribble subi.

Avec le ballon, Saliba n'a pas fait moins bien. Concentré du début à la fin, il ne s'est jamais trop compliqué la vie - cela aide à ne pas commettre d'erreurs - et a réussi 97 % de ses passes. Une prestation qui s'inscrit dans la lignée d'un début de saison de haute volée. Depuis le coup d'envoi du Championnat d'Angleterre, le Français ne s'est pas fait éliminer une seule fois et n'a pas commis la moindre faute.

De quoi contrarier Didier Deschamps, privé en dernière minute de son défenseur. De nouveau gêné par son gros orteil droit, Saliba ne participera pas au rassemblement des Bleus qui débute ce lundi. Pour Guardiola, il aurait mieux valu que cette rechute intervienne un peu plus tôt. Le central a largement contribué à ce qu'une statistique impressionnante émerge : sous la mandature du Catalan, City n'avait jamais enregistré moins de cinq tirs en Premier League.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... nd/1424361

Re: [Ex] William Saliba

10 Oct 2023, 15:46

Quel joueur bordel! Content de l'avoir vu évoluer sous nos couleurs. Un mec sur qui aurait pu lâcher les 30M

Re: [Ex] William Saliba

10 Oct 2023, 16:44

randoulou, non, on aurait pas pu acheter Vitinha après :longoria:

Re: [Ex] William Saliba

10 Oct 2023, 17:41

On a essayé de l'acheter mais Arsenal nous a mis un stop (y a d'ailleurs une raison pour laquelle ils ont pas inclu d'option contrairement à guendouzi, ils comptaient vraiment sur son éclosion).

Re: [Ex] William Saliba

15 Juin 2024, 18:57

Information
Euro 2024 : pour William Saliba, l'heure de convaincre avec l'équipe de France

Le défenseur central d'Arsenal William Saliba, qui devrait être titulaire lundi avec l'équipe de France contre l'Autriche, sait que sa prestation sera l'objet d'un véritable examen.



C'est une nouvelle dimension que William Saliba devrait découvrir, lundi, à Düsseldorf, celle d'une titularisation dans un grand tournoi international, avec tout ce que cela implique de pression et de vertige, d'émotions et d'excitation. Si Didier Deschamps va au bout de son idée dont la mise en place de vendredi, à Paderborn, a laissé entrevoir une esquisse, le défenseur central d'Arsenal sera aligné au sein de la charnière contre l'Autriche aux côtés de Dayot Upamecano, et il sait que son droit à l'erreur sera nul. Il devra être performant dans tous les registres de son poste : les duels, la relance, la concentration, le jeu de tête, l'alignement, la gestion du stress. Tout ce qu'il fait de bien avec son club depuis deux ans.

L'Autriche en ouverture de l'Euro, ce n'est cependant pas l'Autriche en Ligue des nations (1-1, le 10 juin 2022), sa troisième titularisation après cinq sélections. Ce n'est pas non plus l'Afrique du Sud (5-0, le 29 mars 2022), qui fut sa première titularisation, ni Gibraltar (14-0, le 18 novembre 2023) en match de qualification, ou le Luxembourg (3-0, le 5 juin 2024) en préparation. C'est un grand soir qui l'attend, comme il n'en a encore jamais connu, un examen qui doit confirmer l'immense défenseur qu'il est devenu.

« Il est prêt, est convaincu Claude Puel, son entraîneur à Saint-Étienne lors de la saison 2019-2020. Il vient d'achever une deuxième saison en Angleterre à un très haut niveau et ce qui est en passe de lui arriver chez les Bleus est justifié. En équipe de France, William avait juste besoin qu'on lui montre de la confiance et Didier (Deschamps) lui en témoigne. »

L'histoire ne dit pas encore si Saliba remplace Ibrahima Konaté, parce que ce dernier était un peu souffrant ces derniers jours, mais comme l'équipe de France a horreur du vide, le défenseur d'Arsenal mesure l'opportunité qui s'offre à lui. Pour autant, ses quinze premières sélections n'ont pas toujours laissé un souvenir impérissable, notamment celle en Allemagne (1-2, le 12 septembre 2023), au cours de laquelle il avait renvoyé une impression de fébrilité et perdu quelques ballons dangereux.

Mais Puel balaie l'idée : « Cela fait un moment que William a le niveau. Il peut être énorme. Surtout, il est rapide et défend debout, ce qui est un avantage car il peut toujours répondre à une feinte de l'adversaire. » Adrian Ursea, qui l'a connu à Nice pendant six mois, de janvier à juin 2021, ne redoute pas non plus ce premier soir dans un grand tournoi : « Il y a toujours un premier match. Mais ce que "Wilo" vient de vivre en club, rien que sur la dernière saison, prouve qu'il a une réelle maîtrise de soi. Il a tout corrigé des petits problèmes de concentration qu'il pouvait avoir. Il commet très peu de fautes, accepte et assume de défendre en un-contre-un. Honnêtement, je ne m'en fais pas pour lui. »

Un joueur serein pendant la préparation

Le staff de l'équipe de France a également été séduit par la préparation de Saliba, et ses dernières séances, à Paderborn, ont dessiné un joueur serein, qui refuse de tirer des plans sur la comète tant que le sélectionneur ne lui annonce pas officiellement qu'il débutera. Mais, dans son entourage, on avance que le défenseur de 23 ans ne pliera pas sous le poids de la pression de l'événement.

Fabio Frasconi, son ancien éducateur à Bondy, resté proche du Gunner, assure ainsi : « Il sait se conditionner à 10 000 % dans ces rendez-vous. C'est, au contraire, quand il y avait moins d'enjeu qu'il y avait danger en termes de concentration. Là, je ne m'en fais pas du tout sur le fait qu'il soit au rendez-vous. C'est quelqu'un qui fonctionne au défi. Ce premier grand match avec les Bleus, ça représente un grand défi à relever. Sur ça, il est trop fort. » Il aura très certainement l'occasion de le démontrer.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ce/1474836

Re: [Ex] William Saliba

20 Juin 2024, 08:12

Information
ÉQUIPE DE FRANCE; Saliba, de Marseille à l'Euro Pilier d'Arsenal, le défenseur de 23 ans tarde à confirmer en sélection. Titulaire contre l'Autriche, il espère conserver la confiance de Deschamps et n'oublie pas que tout a commencé à l'OM, première étape de sa progression.

Tout a commencé à Marseille, au Vélodrome, voilà un peu plus de deux ans, et tout s'est enfin accéléré lundi. 815 jours après son bizutage dans une enceinte qui n'avait d'yeux que pour lui et hurlait son bonheur à chaque ballon touché lors du succès contre la Côte d'Ivoire ("C'est comme s'il avait marqué un but", en rigolait encore Didier Deschamps en mars dernier), William Saliba a fini par découvrir enfin le grand monde, à l'occasion des débuts de l'équipe de France à l'Euro allemand. Face à lui s'est dressée l'Autriche et sa première titularisation à l'occasion d'une phase finale s'est soldée par une victoire doublée d'une clean sheet.

L'ancien défenseur de l'OM s'en satisfait d'autant plus qu'il ne s'attendait pas à démarrer, tapi dans l'ombre du duo Upamecano-Konaté qui avait les faveurs de "DD". Mais Saliba a réussi à se frayer un chemin pour se poser aux côtés du premier nommé. "Je ne m'attendais pas à démarrer. La concurrence est assez dense à mon poste. "Ibou" et Dayot sont les titulaires de base, et ont mis la barre haut. Quand je suis appelé à commencer, je ne dois pas faire moins. On est tous des potes, on se tire vers le haut. On a enchaîné deux clean sheets, j'ai plus de confiance que lors des matches précédents", admet-il après avoir chassé l'appréhension initiale née de ce baptême.

"Je n'ai jamais douté avoir le niveau international"

Pour ceux qui scrutent sa progression et le voient à l'oeuvre week-end après week-end en Premier League, cette nouvelle donne n'a rien de surprenant. Elle se révèle même logique tant le joueur formé à Saint-Étienne enjambe les obstacles pour s'imposer comme une pièce maîtresse d'Arsenal et l'un des meilleurs spécialistes du relevé championnat anglais. Retourné chez les Gunners à l'été 2022 après avoir validé son année de prêt en Provence, Saliba a pris une autre épaisseur au cours des deux dernières saisons passées à Arsenal, sous la houlette de Mikel Arteta. Lequel lui accorde une confiance quasi aveugle, érigeant le natif de Bondy en joueur le plus utilisé (4502 minutes) lors de l'exercice qui vient de s'écouler. "Cela fait plusieurs mois qu'il est en forme puisqu'il a joué tous les matches de championnat et que ses performances ont été unanimement saluées, apprécie son premier cercle. Il a traversé une nouvelle étape en équipe de France où il a pris confiance."

Voilà l'un des maîtres mots qui accompagne sa trajectoire : la confiance. Le géant de Bondy n'a jamais douté de lui, même quand il observait, de loin, ses partenaires d'Arsenal s'escrimer sans pouvoir se mêler à eux. Un retour en France s'est imposé comme une évidence, à Nice d'abord puis à l'OM. "Après ma signature à Arsenal, je n'avais pas joué les six premiers mois, et je suis donc parti six mois à Nice. Mais le plus gros virage de ma carrière, c'est mon prêt à l'OM la saison suivante. Il a été déterminant pour la suite, il m'a notamment permis de faire mes premiers pas en équipe de France", rembobine l'intéressé couvé par Jorge Sampaoli. "Ses prêts en Ligue 1 l'ont lancé et permis d'avoir une progression importante parce qu'il faut du temps pour progresser. Aujourd'hui, c'est un taulier d'Arsenal", apprécie Saïd Aïgoun qui commente la Premier League pour Canal +.

Et l'ancien membre du staff de Crystal Palace, en quête d'un nouveau projet, de dérouler, dithyrambique : "En 2022-23, Arsenal a chuté et perdu la course au titre quand Saliba s'est blessé (au dos). Cette saison, il a joué toutes les minutes de championnat, de la 1re et à la 38e journée pour former un très bon duo avec Gabriel, obligeant Mikel Arteta à décaler Ben White sur le côté droit. Il a été élu homme du match sur quasiment toutes les grandes affiches, quel que soit le résultat. C'est l'un des meilleurs défenseurs du monde, il a juste besoin de trouver en sélection une complémentarité aussi bonne qu'en club. À l'instant T et au vu de la saison, c'est le meilleur défenseur des Bleus. Sa personnalité lui permet de rester concentré sur ses objectifs et d'être performant à tous les matches. Il est posé, mature, réfléchi, bien entouré. Il n'a pas de creux, ce qui est le signe des grands joueurs."

Sa prestation inégale contre l'Autriche va-t-elle lever les ultimes réticences de Deschamps ? Son choix était dicté par le pragmatisme. "Je le pensais plus apte qu'Ibou Konaté pour un tel match, a argué "DD" à l'issue du succès initial. Dayot et William n'avaient que 120 minutes en commun, ce n'est pas énorme, mais ils ont dégagé beaucoup de sérénité même si on peut améliorer encore les sorties de balle."

Suffisant pour être reconduit dès demain, pour le duel en haute altitude contre les Pays-Bas, à Leipzig ? Mystère pour l'instant. Mais Saliba garde la foi. "Ça fait deux ans que je suis en sélection après ma première quand je jouais à l'OM. J'ai toujours su que j'avais le niveau international, je n'en ai jamais douté, même si ça n'a pas été facile au début. Je suis dans une bonne période, je commence à avoir beaucoup plus confiance en moi en sélection", pose-t-il.

La Provence
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