[Ex] Arkadiusz Milik
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Re: Arkadiusz Milik [-> Juin 2025] (Prêt d'1 an à la Juventu
par gob » 04 Oct 2022, 15:01
Au final, quelles qu’en soient les raisons, le passage de Milik laisse un putain d’arrière goût d’inachevé alors qu’il avait tout pour être le buteur qu’on cherchait depuis des années .
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gob - Amateur de raies
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Re: Arkadiusz Milik [-> Juin 2025] (Prêt d'1 an à la Juventu
par Dragan » 31 Oct 2022, 15:53
Information
Juventus; Milik : « À l'OM, j'aurais pu mieux faire »
Prêté avec option d'achat à la Juventus Turin par l'OM, Arkadiusz Milik revient sur son passage à Marseille, dont il gardera un bon souvenir malgré une saison dernière parfois frustrante.
Après dix-huit mois contrastés à Marseille, où il aura tout de même marqué 30 buts, Arkadiusz Milik a signé à la Juventus le 26 août, pour un prêt d'un an avec option d'achat. À 28 ans, l'attaquant polonais touche à son rêve de jouer dans l'un des plus grands clubs d'Europe et il a réussi ses débuts. Collectivement, la Juve se cherche encore mais Milik s'y trouve bien. Mieux qu'avec Jorge Sampaoli à l'OM, en tout cas, même s'il ne garde pas d'amertume.
Vous avez déjà marqué 4 buts, 3 en Serie A, 1 en Ligue des champions. On imagine que vous allez bien ?
Oui, j'ai bien débuté ici mais la saison est longue et les performances individuelles, à la fin, ne comptent pas tellement. Parce que l'objectif, c'est de gagner et on le fait tous ensemble. On doit continuer à travailler pour mieux jouer et gagner les matches. Après, personnellement, oui, j'ai fait un bon début, même si je pense qu'on peut toujours faire mieux.
Comment expliquez-vous cette adaptation aussi rapide ?
J'ai joué quatre ans à Naples (2016-2020) et cela m'a aidé dans mes premiers pas ici. Je parle bien l'italien, et c'est un atout important, je n'ai aucun problème pour comprendre l'entraîneur (Massimiliano Allegri), toutes les consignes qu'il me donne. Ensuite, je connaissais déjà ce Championnat. Et puis, je suis très motivé. J'ai toujours dit que je rêvais de jouer dans les plus grands clubs, et la Juve fait partie de ceux-là. Montrer aux gens qui tu es, montrer que tu mérites de jouer ici, c'est une motivation importante.
La Juve était un vieux rêve, non ?
Tout à fait. Mais c'est surtout un point de départ, je ne peux pas me dire que je suis arrivé, parce que je joue ici, où je voulais être. Je me suis fixé de nouveaux objectifs en arrivant ici, que je garde pour moi.
Y a-t-il des différences importantes entre la Ligue 1 et la Serie A ?
Oui, quand même. Évidemment, cela dépend des joueurs et des entraîneurs. Aujourd'hui, par exemple, un entraîneur "italien" (*) est arrivé à Marseille et fait de très bonnes choses là-bas, et ce sont des choses qu'il faisait en Serie A. Mais ici, en Italie, il y a plus de tactique, à l'entraînement comme en match, alors qu'en France il y a plus d'espaces pour des joueurs rapides, des joueurs de côté qui courent.
La Juve traverse une période un peu délicate. Comment l'expliquez-vous ?
Nous n'avons pas bien débuté le Championnat, c'est sûr (la Juve n'est que 8e de Serie A). Ici, les attentes sont toujours très élevées, si tu joues, tu dois gagner. Tout le monde travaille pour la victoire, dans tout le club. Et quand tu ne gagnes pas, les choses ne vont pas bien, tu perds des points, et cela fait mal à tout le monde. Mais il reste assez de matches pour que l'on redresse la situation. J'espère que l'on pourra rattraper tout ce que l'on a perdu.
À quand remontent vos premiers contacts avec la Juventus ?
C'était avant le match contre Nantes (2-1, le 20 août), où je suis resté sur le banc. Ensuite, c'est allé très vite, et en quelques jours je suis arrivé ici. Après, les vrais premiers contacts avec la Juve, c'est quand j'étais à Naples, cela remonte un peu. Les choses n'avaient pas tourné dans le bon sens, donc nous sommes contents d'avoir réussi à nous trouver, finalement.
Vous n'avez jamais hésité ?
L'OM était en Ligue des champions aussi...J'étais heureux à Marseille, l'équipe s'améliorait à chaque mercato depuis mon arrivée. Tous les six mois nous étions plus forts. Je suis arrivé en janvier, l'été suivant les dirigeants ont pris six ou sept joueurs importants et nous nous sommes qualifiés en Ligue des champions. Ensuite, avec la Ligue des champions, ils ont recruté encore des joueurs de grande qualité. Mais j'ai eu une possibilité et j'ai voulu la saisir.
Massimiliano Allegri a eu des mots très élogieux sur votre adaptation. Tactiquement, vous êtes capable de vous adapter à un entraîneur et à vos coéquipiers, donc ? À l'OM, Jorge Sampaoli semblait plutôt dire le contraire...
Mon but n'est pas de prouver quelque chose à qui que ce soit, parce que de toute façon les gens parlent et il y en a toujours pour critiquer. Moi, je fais tout ce que je peux, je travaille autant que je peux pour atteindre mes objectifs. Tous les matches, ou presque, que j'ai disputés ici, on a joué à deux pointes, et je pense que c'est plus facile pour n'importe quel attaquant de jouer à deux, tu as plus d'espaces, plus de situations. À Marseille, c'était différent. Avec Sampaoli, j'étais souvent seul dans la surface, marqué par deux défenseurs, et nous n'avions pas de joueurs avec les caractéristiques pour rentrer dans la surface, ils avaient d'autres profils. Ici, je me sens bien. J'ai eu une belle expérience à Marseille, je suis content de ce que j'y ai fait, même si j'aurais pu faire mieux. Et cette ville restera toujours dans mon coeur.
Cette expérience marseillaise restera donc un bon souvenir ?
Oui, c'est un superbe endroit pour jouer au football, il y a tout, la ville, le climat, la température. Mais la chose la plus importante, c'est le club, les supporters, le stade, le centre d'entraînement, les structures, et tout ça, l'OM l'a.
Comment avez-vous vécu le mois d'août ? Vous êtes passé de joueur important pour la campagne de Ligue des champions de l'OM à joueur à vendre...
J'ai toujours eu un rapport clair et honnête avec le président Longoria, nous avons toujours parlé de tout, il a été honnête avec moi et il n'a jamais dit qu'il voulait absolument me vendre. Mais voilà, je ne fais pas trop attention à ce qui s'écrit parce que tout n'est pas vrai. Peut-être que cette fois-là c'était vrai, mais moi je n'ai pas eu ces messages-là de la part de la direction.« J'ai été bon mais pas très bon, et parfois pour faire ce petit pas en plus, surtout avec mes caractéristiques, il te faut les bonnes personnes autour »
Comment expliquez-vous cette saison dernière, où vous avez beaucoup moins joué ? Vous avez beaucoup marqué les six premiers mois, ensuite vous avez été opéré du genou puis vous avez un peu perdu votre place de titulaire. Avez-vous eu une explication de Sampaoli ?
Quand l'équipe a repris, j'étais en rééducation, je ne l'ai retrouvée qu'un mois et demi plus tard. Au début, j'avais du mal, parce que physiquement je n'étais pas au top. Ensuite, je me suis senti très bien, mais l'entraîneur a fait d'autres choix. Je ne pense pas que j'aie perdu ma place de titulaire, mais j'ai joué avec moins de continuité. J'ai marqué des buts importants, mais souvent l'entraîneur avait d'autres idées en tête, et il faisait jouer d'autres joueurs. C'était ses choix et je les ai toujours respectés. C'est sûr qu'en tant que joueur, quand tu marques, quand tu te sens bien, ce sont des moments que tu ne comprends pas. Mais l'important, c'est de respecter l'équipe et le club.
Mais un attaquant qui marque, ce que vous étiez, que peut-il faire de plus ?
J'ai toujours pensé que les statistiques ne sont pas tout. L'attaquant, ce n'est pas seulement le joueur qui marque. Bien sûr, les buts sont très importants, mais dans le foot moderne il faut faire davantage de choses, être connecté à l'équipe, aider à tenir le ballon, aider à créer des occasions
À la Juve, vous le faites bien, tout cela...
Oui, et j'essaie toujours de ne pas penser qu'au but. Parce que sinon, si tu ne marques pas pendant deux matches, ensuite tu ne penses plus qu'à ça. Alors que tu peux permettre à d'autres d'avoir des occasions, ou tu peux leur permettre d'avoir des espaces, et tu peux faire un très bon match sans marquer. Et tu peux même faire un mauvais match en marquant.
Pendant des années, l'OM a attendu un "grand attaquant". Vous êtes arrivé, vous avez beaucoup marqué, puis vous n'avez plus joué, et maintenant vous êtes à la Juventus et vous marquez des buts...
Moi, je n'aime pas dire que je suis un "grand attaquant". Chacun a ses caractéristiques, sa façon de jouer. Parfois, pour l'utiliser au mieux, tu dois avoir autour de toi les bonnes personnes, au bon moment, pour montrer toute la qualité que tu as. Cela peut arriver partout, les joueurs ne parviennent pas toujours à s'exprimer au mieux dans toutes les équipes. À l'OM, je pense que j'ai été bon, mais que j'aurais pu faire mieux, et je le sais. J'ai été bon mais pas très bon, et parfois pour faire ce petit pas en plus, surtout avec mes caractéristiques, il te faut les bonnes personnes autour, qui jouent aussi pour toi.
N'avez-vous jamais douté, même quand vous étiez remplaçant chaque semaine ?
Le foot, c'est mon métier, ma passion, mais aussi une obsession de devenir plus fort, de jouer mieux, et cela, ce n'est que du travail. Je ne suis pas un talent naturel, je n'ai pas les qualités de Neymar, qui peut être le meilleur du monde et qui fait toutes ces choses sur un terrain. Moi, pour m'améliorer, je dois travailler énormément. Physiquement, techniquement, mais aussi mentalement.
Il y a des défenseurs qui vous ont impressionné en Ligue 1 ?
Eh bien quand, en face, vous avez Marquinhos, Kimpembe et Sergio Ramos, qui sont tous les trois tellement forts...
Dans un peu plus d'un mois débute la Coupe du monde, que vous allez disputer avec la Pologne. Vous n'étiez pas à l'Euro 2021, à cause de votre blessure au genou. Êtes-vous impatient d'être au Qatar ?
Honnêtement, je n'y pense pas tellement, parce qu'il y a tellement de matches encore avec la Juventus. Nous sommes concentrés en club pour rattraper les points perdus. La Coupe du monde, c'est encore loin.
Votre coéquipier en sélection Robert Lewandowski a terminé quatrième du Ballon d'Or. Ce classement vous convient-il ?Ce qui compte, c'est celui qui gagne. Je sais qu'il y a un classement et que certains peuvent mal le prendre mais au fond, cela change quoi que tu sois quatrième ou cinquième ? Moi, par exemple, il y a beaucoup de choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord, notamment le classement de Vinicius Jr (8e), mais bon, cela ne compte pas tellement. Alors félicitations à Benzema, qui a été le meilleur. »
Arkadiusz Milik n'a toujours pas eu l'occasion de jouer avec Paul Pogba, opéré du ménisque externe du genou droit le 5 septembre. Le milieu des Bleus a repris l'entraînement cette semaine et pourrait rejouer début novembre, voire faire partie du groupe qui affrontera Lecce, samedi prochain.« On l'attend tranquillement, il faut lui donner le temps de revenir, mais nous savons tous le joueur qu'il est, temporise le Polonais, qui espère voir son coéquipier rétabli d'ici le début de la Coupe du monde (20 novembre au 18 décembre). Espérons qu'il revienne en forme, comme ça, il aidera à la fois la Juve et l'équipe de France. »
L'Equipe
Prêté avec option d'achat à la Juventus Turin par l'OM, Arkadiusz Milik revient sur son passage à Marseille, dont il gardera un bon souvenir malgré une saison dernière parfois frustrante.
Après dix-huit mois contrastés à Marseille, où il aura tout de même marqué 30 buts, Arkadiusz Milik a signé à la Juventus le 26 août, pour un prêt d'un an avec option d'achat. À 28 ans, l'attaquant polonais touche à son rêve de jouer dans l'un des plus grands clubs d'Europe et il a réussi ses débuts. Collectivement, la Juve se cherche encore mais Milik s'y trouve bien. Mieux qu'avec Jorge Sampaoli à l'OM, en tout cas, même s'il ne garde pas d'amertume.
Vous avez déjà marqué 4 buts, 3 en Serie A, 1 en Ligue des champions. On imagine que vous allez bien ?
Oui, j'ai bien débuté ici mais la saison est longue et les performances individuelles, à la fin, ne comptent pas tellement. Parce que l'objectif, c'est de gagner et on le fait tous ensemble. On doit continuer à travailler pour mieux jouer et gagner les matches. Après, personnellement, oui, j'ai fait un bon début, même si je pense qu'on peut toujours faire mieux.
Comment expliquez-vous cette adaptation aussi rapide ?
J'ai joué quatre ans à Naples (2016-2020) et cela m'a aidé dans mes premiers pas ici. Je parle bien l'italien, et c'est un atout important, je n'ai aucun problème pour comprendre l'entraîneur (Massimiliano Allegri), toutes les consignes qu'il me donne. Ensuite, je connaissais déjà ce Championnat. Et puis, je suis très motivé. J'ai toujours dit que je rêvais de jouer dans les plus grands clubs, et la Juve fait partie de ceux-là. Montrer aux gens qui tu es, montrer que tu mérites de jouer ici, c'est une motivation importante.
La Juve était un vieux rêve, non ?
Tout à fait. Mais c'est surtout un point de départ, je ne peux pas me dire que je suis arrivé, parce que je joue ici, où je voulais être. Je me suis fixé de nouveaux objectifs en arrivant ici, que je garde pour moi.
Y a-t-il des différences importantes entre la Ligue 1 et la Serie A ?
Oui, quand même. Évidemment, cela dépend des joueurs et des entraîneurs. Aujourd'hui, par exemple, un entraîneur "italien" (*) est arrivé à Marseille et fait de très bonnes choses là-bas, et ce sont des choses qu'il faisait en Serie A. Mais ici, en Italie, il y a plus de tactique, à l'entraînement comme en match, alors qu'en France il y a plus d'espaces pour des joueurs rapides, des joueurs de côté qui courent.
La Juve traverse une période un peu délicate. Comment l'expliquez-vous ?
Nous n'avons pas bien débuté le Championnat, c'est sûr (la Juve n'est que 8e de Serie A). Ici, les attentes sont toujours très élevées, si tu joues, tu dois gagner. Tout le monde travaille pour la victoire, dans tout le club. Et quand tu ne gagnes pas, les choses ne vont pas bien, tu perds des points, et cela fait mal à tout le monde. Mais il reste assez de matches pour que l'on redresse la situation. J'espère que l'on pourra rattraper tout ce que l'on a perdu.
À quand remontent vos premiers contacts avec la Juventus ?
C'était avant le match contre Nantes (2-1, le 20 août), où je suis resté sur le banc. Ensuite, c'est allé très vite, et en quelques jours je suis arrivé ici. Après, les vrais premiers contacts avec la Juve, c'est quand j'étais à Naples, cela remonte un peu. Les choses n'avaient pas tourné dans le bon sens, donc nous sommes contents d'avoir réussi à nous trouver, finalement.
Vous n'avez jamais hésité ?
L'OM était en Ligue des champions aussi...J'étais heureux à Marseille, l'équipe s'améliorait à chaque mercato depuis mon arrivée. Tous les six mois nous étions plus forts. Je suis arrivé en janvier, l'été suivant les dirigeants ont pris six ou sept joueurs importants et nous nous sommes qualifiés en Ligue des champions. Ensuite, avec la Ligue des champions, ils ont recruté encore des joueurs de grande qualité. Mais j'ai eu une possibilité et j'ai voulu la saisir.
Massimiliano Allegri a eu des mots très élogieux sur votre adaptation. Tactiquement, vous êtes capable de vous adapter à un entraîneur et à vos coéquipiers, donc ? À l'OM, Jorge Sampaoli semblait plutôt dire le contraire...
Mon but n'est pas de prouver quelque chose à qui que ce soit, parce que de toute façon les gens parlent et il y en a toujours pour critiquer. Moi, je fais tout ce que je peux, je travaille autant que je peux pour atteindre mes objectifs. Tous les matches, ou presque, que j'ai disputés ici, on a joué à deux pointes, et je pense que c'est plus facile pour n'importe quel attaquant de jouer à deux, tu as plus d'espaces, plus de situations. À Marseille, c'était différent. Avec Sampaoli, j'étais souvent seul dans la surface, marqué par deux défenseurs, et nous n'avions pas de joueurs avec les caractéristiques pour rentrer dans la surface, ils avaient d'autres profils. Ici, je me sens bien. J'ai eu une belle expérience à Marseille, je suis content de ce que j'y ai fait, même si j'aurais pu faire mieux. Et cette ville restera toujours dans mon coeur.
Cette expérience marseillaise restera donc un bon souvenir ?
Oui, c'est un superbe endroit pour jouer au football, il y a tout, la ville, le climat, la température. Mais la chose la plus importante, c'est le club, les supporters, le stade, le centre d'entraînement, les structures, et tout ça, l'OM l'a.
Comment avez-vous vécu le mois d'août ? Vous êtes passé de joueur important pour la campagne de Ligue des champions de l'OM à joueur à vendre...
J'ai toujours eu un rapport clair et honnête avec le président Longoria, nous avons toujours parlé de tout, il a été honnête avec moi et il n'a jamais dit qu'il voulait absolument me vendre. Mais voilà, je ne fais pas trop attention à ce qui s'écrit parce que tout n'est pas vrai. Peut-être que cette fois-là c'était vrai, mais moi je n'ai pas eu ces messages-là de la part de la direction.« J'ai été bon mais pas très bon, et parfois pour faire ce petit pas en plus, surtout avec mes caractéristiques, il te faut les bonnes personnes autour »
Comment expliquez-vous cette saison dernière, où vous avez beaucoup moins joué ? Vous avez beaucoup marqué les six premiers mois, ensuite vous avez été opéré du genou puis vous avez un peu perdu votre place de titulaire. Avez-vous eu une explication de Sampaoli ?
Quand l'équipe a repris, j'étais en rééducation, je ne l'ai retrouvée qu'un mois et demi plus tard. Au début, j'avais du mal, parce que physiquement je n'étais pas au top. Ensuite, je me suis senti très bien, mais l'entraîneur a fait d'autres choix. Je ne pense pas que j'aie perdu ma place de titulaire, mais j'ai joué avec moins de continuité. J'ai marqué des buts importants, mais souvent l'entraîneur avait d'autres idées en tête, et il faisait jouer d'autres joueurs. C'était ses choix et je les ai toujours respectés. C'est sûr qu'en tant que joueur, quand tu marques, quand tu te sens bien, ce sont des moments que tu ne comprends pas. Mais l'important, c'est de respecter l'équipe et le club.
Mais un attaquant qui marque, ce que vous étiez, que peut-il faire de plus ?
J'ai toujours pensé que les statistiques ne sont pas tout. L'attaquant, ce n'est pas seulement le joueur qui marque. Bien sûr, les buts sont très importants, mais dans le foot moderne il faut faire davantage de choses, être connecté à l'équipe, aider à tenir le ballon, aider à créer des occasions
À la Juve, vous le faites bien, tout cela...
Oui, et j'essaie toujours de ne pas penser qu'au but. Parce que sinon, si tu ne marques pas pendant deux matches, ensuite tu ne penses plus qu'à ça. Alors que tu peux permettre à d'autres d'avoir des occasions, ou tu peux leur permettre d'avoir des espaces, et tu peux faire un très bon match sans marquer. Et tu peux même faire un mauvais match en marquant.
Pendant des années, l'OM a attendu un "grand attaquant". Vous êtes arrivé, vous avez beaucoup marqué, puis vous n'avez plus joué, et maintenant vous êtes à la Juventus et vous marquez des buts...
Moi, je n'aime pas dire que je suis un "grand attaquant". Chacun a ses caractéristiques, sa façon de jouer. Parfois, pour l'utiliser au mieux, tu dois avoir autour de toi les bonnes personnes, au bon moment, pour montrer toute la qualité que tu as. Cela peut arriver partout, les joueurs ne parviennent pas toujours à s'exprimer au mieux dans toutes les équipes. À l'OM, je pense que j'ai été bon, mais que j'aurais pu faire mieux, et je le sais. J'ai été bon mais pas très bon, et parfois pour faire ce petit pas en plus, surtout avec mes caractéristiques, il te faut les bonnes personnes autour, qui jouent aussi pour toi.
N'avez-vous jamais douté, même quand vous étiez remplaçant chaque semaine ?
Le foot, c'est mon métier, ma passion, mais aussi une obsession de devenir plus fort, de jouer mieux, et cela, ce n'est que du travail. Je ne suis pas un talent naturel, je n'ai pas les qualités de Neymar, qui peut être le meilleur du monde et qui fait toutes ces choses sur un terrain. Moi, pour m'améliorer, je dois travailler énormément. Physiquement, techniquement, mais aussi mentalement.
Il y a des défenseurs qui vous ont impressionné en Ligue 1 ?
Eh bien quand, en face, vous avez Marquinhos, Kimpembe et Sergio Ramos, qui sont tous les trois tellement forts...
Dans un peu plus d'un mois débute la Coupe du monde, que vous allez disputer avec la Pologne. Vous n'étiez pas à l'Euro 2021, à cause de votre blessure au genou. Êtes-vous impatient d'être au Qatar ?
Honnêtement, je n'y pense pas tellement, parce qu'il y a tellement de matches encore avec la Juventus. Nous sommes concentrés en club pour rattraper les points perdus. La Coupe du monde, c'est encore loin.
Votre coéquipier en sélection Robert Lewandowski a terminé quatrième du Ballon d'Or. Ce classement vous convient-il ?Ce qui compte, c'est celui qui gagne. Je sais qu'il y a un classement et que certains peuvent mal le prendre mais au fond, cela change quoi que tu sois quatrième ou cinquième ? Moi, par exemple, il y a beaucoup de choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord, notamment le classement de Vinicius Jr (8e), mais bon, cela ne compte pas tellement. Alors félicitations à Benzema, qui a été le meilleur. »
Arkadiusz Milik n'a toujours pas eu l'occasion de jouer avec Paul Pogba, opéré du ménisque externe du genou droit le 5 septembre. Le milieu des Bleus a repris l'entraînement cette semaine et pourrait rejouer début novembre, voire faire partie du groupe qui affrontera Lecce, samedi prochain.« On l'attend tranquillement, il faut lui donner le temps de revenir, mais nous savons tous le joueur qu'il est, temporise le Polonais, qui espère voir son coéquipier rétabli d'ici le début de la Coupe du monde (20 novembre au 18 décembre). Espérons qu'il revienne en forme, comme ça, il aidera à la fois la Juve et l'équipe de France. »
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Re: Arkadiusz Milik [-> Juin 2025] (Prêt d'1 an à la Juventu
par dxd92 » 14 Nov 2022, 14:22
Il manque en attaque. Tout ça pour gratter son salaire sérieux.
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Re: Arkadiusz Milik [-> Juin 2025] (Prêt d'1 an à la Juventu
par peezee » 06 Jan 2023, 13:46
Après avoir niqué Milik, on est en train de niquer Alexis à pas le faire jouer à son poste.
L'OM, premier niqueur de talents internationaux, tu peux pas test !
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