[Ex] Dario Benedetto

J'étais un peu sceptique mais si le connard qui nous sert de président a obtenu la bénédiction d'un des plus grands connards à avoir porté notre maillot ces 25 dernières années, ça va alors.

Bienvenue à Benedetto. On a besoin de lui, on a besoin qu'il marque.

Il y a une part de risque sur sa condition physique mais pour 15M€ aujourd'hui dans le foot, tu n'as plus rien ou presque (on prenait autant voir plus de risque avec Thuram, Silas,...).
Et même si on avait pris Falcao, Suarez ou Cavani, on aurait trouvé des gars pour se plaindre sur le forum (trop fragile, trop pute, trop parisien,...)

Je ne suis absolument pas d'accord avec ca.

Tout recrutement est un risque, mais dire qu'on prenait plus de risques avec Thuram (qui pour moi est destiné à être neuf) qu'avec un mec qui n'a jamais joué en Europe à 29 ans, c'est exagéré. Sans parler de cette histoire de "à ce prix là t'as rien" qui ne me convainc pas du tout non plus Lille vient de prendre un 9 dans cette gamme de prix, par exemple.

Enfin, ce n'est pas parce que c'est la sinistrose (à juste titre) ici et que certains passent l'essentiel de leurs posts à utiliser le smiley Zubi que ça signifie que les rejets sont systématiques. Personne ne voit d'un mauvais oeil un prêt du jeune Miranda à gauche par exemple.

De toute façon, la seule énigme intéressante, c'est pas de savoir si il sera le cador attendu, mais si l'état d'esprit des mecs autour suivra.
La saison passée, on a eu pendant 4 mois un véritable tueur devant - n'en déplaise aux rageux. Au final, il a fait le job en marchant pendant deux mois, et les deux mois suivants ça l'a gonflé de bosser avec des mecs démotivés autour.

Tu parles du mec qui ne jouait que les matchs à domicile ?

Il y a une part de risque sur sa condition physique mais pour 15M€ aujourd'hui dans le foot, tu n'as plus rien ou presque (on prenait autant voir plus de risque avec Thuram, Silas,...).
Et même si on avait pris Falcao, Suarez ou Cavani, on aurait trouvé des gars pour se plaindre sur le forum (trop fragile, trop pute, trop parisien,...)

Je ne suis absolument pas d'accord avec ca.

Tout recrutement est un risque, mais dire qu'on prenait plus de risques avec Thuram (qui pour moi est destiné à être neuf) qu'avec un mec qui n'a jamais joué en Europe à 29 ans, c'est exagéré. Sans parler de cette histoire de "à ce prix là t'as rien" qui ne me convainc pas du tout non plus Lille vient de prendre un 9 dans cette gamme de prix, par exemple.

Enfin, ce n'est pas parce que c'est la sinistrose (à juste titre) ici et que certains passent l'essentiel de leurs posts à utiliser le smiley Zubi que ça signifie que les rejets sont systématiques. Personne ne voit d'un mauvais oeil un prêt du jeune Miranda à gauche par exemple.

En même temps à 15 briques, tu n'as plus grand chose, surtout à un poste pareil (quand tu vois le prix d'un Weah parti à Lille pour 10 et qui a encore tout à prouver)
Les prix les plus élevés sont ceux des attaquants, des buteurs.
Pour moi, c'est soit tu avais un jeune qui a beaucoup à prouver (avec la part de risque inhérente à ce profil) mais également avec un fort potentiel à la revente, chose non négligeable, soit un 9 en échec dans un grand club que tu peux tenter en prêt, soit un Benedetto style.
Le contexte Marseillais est très important aussi.
N'oublions pas non plus que niveau attractivité sans coupe d'Europe, a t'on vraiment pléthore de joueurs qui veulment signer.

Au final, on a un 9, avant le début du championnat, et même si je ne suis pas plus enthousiasmé que çà, je lui laisse la chance et lui souhaite la bienvenue ! Et puis les Argentins ne m'ont jamais vraiment déçu

Et puis les Argentins ne m'ont jamais vraiment déçu

Castor_Troy, c'est clair qu'en matière d'Argentins décevants, on a quelques cadavres dans les placards à l'OM entre Krupo, Gimenez, Tuzzio, Berizzo, Calendria, Montenegro...

gigi, je ne voulais pas surcharger le site de photos

Gimenez restera tjrs à part

Castor_Troy, c'est clair qu'en matière d'Argentins décevants, on a quelques cadavres dans les placards à l'OM entre Krupo, Gimenez, Tuzzio, Berizzo, Calendria, Montenegro...

Oui d'accord bon...
Il m'ont tellement peu déçu que je les ai oublié

La bombe....

Le titre du journal

Monténégro avait pas été meilleur par la suite ?

Sans oublier bien sûr :

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Chez lui, en Argentine, tout le monde l'appelle Pipa, un sobriquet qu'utilise le nouvel attaquant de l'OM dans ses pseudos sur les réseaux sociaux. Ce surnom fait référence au... nez de Dario Benedetto, "un peu large et pointu sur le côté", décrit le journaliste Leandro Tato Aguilera. "Mais c'est surtout lié au fait qu'il montre son nez lors de certaines célébrations de ses buts", prolonge le suiveur de Boca. Sa famille et ses proches l'affublent d'un sobriquet plus flatteur, Matute, référence à l'ancien joueur Angel Morales Santos, alors au sommet de sa carrière. Le petit Dario se comparait à cet ex-milieu passé par Independiente lorsqu'il voulait jouer avec ses oncles, au quartier. L'un d'eux l'a surnommé ainsi, un jour, et le surnom est resté. Pour ses proches, du moins.


La Provence

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Comment Villas-Boas veut l'utiliser


Les amoureux de l'OM le connaissent peu et ont du mal à comprendre pourquoi André Villas-Boas a jeté son dévolu sur Dario Benedetto, un attaquant de 29 ans que la carrière n'a jamais mené en Europe jusqu'ici. Le Portugais aime Boca Juniors, son futur ex-club. Il suit avec attention les résultats des Xeneizes, mais n'a pas fait de sentiment au moment de choisir l'identité de son futur fer de lance. Il estime que "Pipa", érigée en priorité de recrutement au poste d'avant-centre, s'intégrerait parfaitement dans le jeu qu'il entend prôner. "C'est un bon joueur pour ce que veut mettre en place le coach, notamment au niveau du système de jeu", pose un observateur du championnat argentin. Benedetto, décrit comme fin techniquement, prend l'axe essentiellement et c'est aussi pour cette raison que l'OM et Villas-Boas le tiennent en haute estime. "Il se positionne intelligemment, se démarque, attend le bon moment pour venir entre les lignes ou en profondeur.


Il s'est construit en Amérique du Sud, mais il est fait pour ici. C'est un buteur capable de délivrer une dernière passe", l'encensait Villas-Boas récemment dans ces colonnes.

Le natif de Berazategui, dans la proche banlieue de Buenos Aires, n'a rien d'un golgoth qui effraie les défenseurs adverses par son gabarit. Il compense une taille modeste (1,75m) par sa technique léchée, donc, et joue sur d'autres registres pour faire la différence. "Il est très adroit devant le but adverse, très intelligent sur le terrain, fait de très bons mouvements et possède une très bonne frappe, égrène un joueur du championnat argentin qui s'est souvent frotté à lui. Il ne va pas très vite certes, mais il sait utiliser son corps. C'est un joueur de surface, ce n'est pas un guerrier qui se bat sur chaque ballon. Il aime avoir la balle dans les pieds." Posté à la pointe d'un 4-3-3 jusqu'ici privilégié, il ne devrait pas manquer de munitions avec des pourvoyeurs nommés Dimitri Payet ou Florian Thauvin, voire Morgan Sanson ou Maxime Lopez.


La Provence

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L'ANALYSE D'OMAR DA FONSECA; "Il peut être une très bonne surprise"


Omar Da Fonseca, consultant pour beIN Sports, a vu jouer Dario Benedetto plusieurs fois, avec Boca Juniors ou l'équipe d'Argentine, et en garde un bon souvenir. Le Franco-Argentin de 59 ans pense qu'il peut s'imposer à la pointe de l'attaquant de l'OM.

Benedetto peut-il être le fameux "grantatakan" tant recherché par l'OM ?


À chaque fois que je l'ai vu, il m'a toujours bien impressionné. Il sait jouer dos au but, a une bonne couverture de balle, réussit des prises de balle souvent bien orientées. Il a une très bonne frappe de balle. Il est assez costaud, tient bien sur ses jambes. Même s'il n'est pas très grand, je l'ai vu gagner des duels aériens en attaquant le ballon. De là à pouvoir me permettre de dire qu'il sera le grand attaquant de l'OM, je ne sais pas. Il m'a laissé un souvenir mitigé avec la sélection. Je pensais qu'il provoquerait plus, aurait plus d'influence dans le jeu. Il n'avait pas bougé et avait trop voulu être le finisseur. Ce n'est pas un bourrin, pas un Diego Costa ; il va essayer de participer au jeu et une mobilité intéressante.

Est-il "OM compatible" ?

Oui, car il joue à Boca Juniors, une équipe où il y a de l'effervescence, une espèce de folie, de la passion, voire une religion, aussi importante qu'à Marseille si ce n'est plus. Il était attendu à Boca qui avait fait une sorte de vote pour qu'il vienne. Il y faisait l'unanimité et les supporters de Boca l'ont toujours bien aimé. En plus, il a une certaine personnalité car on s'est moqué de lui sur quelques attitudes lorsqu'il criait sur les buts. Il va être diminué par la langue, mais le côté euphorie, les bruits, les odeurs et les couleurs peuvent le servir car, quelque part, il a déjà côtoyé tout ça.

Son absence d'expérience européenne, à 29 ans, est-elle handicapante ?

Oui et non. Les équipes argentines sont bien organisées aujourd'hui. Il vient dans un club avec de la chaleur et un championnat physique et costaud. C'est un mec qui aime la bagarre, ce n'est pas un Van Basten. Il peut être une très bonne surprise s'il arrive à mettre ses qualités en évidence.


La Provence

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Benedetto s'est construit seul; Le futur attaquant de l'OM , attendu aujourd'hui, a été marqué par le décès de sa mère et pris son temps avant d'éclore


Le nez levé, le regard vers les cieux, il pense très fort à elle et, parfois, semble réciter une prière en sa mémoire. Le rituel se veut immuable et Dario Ismael Benedetto y accorde une importance particulière. Depuis le début de sa carrière professionnelle entamée sous les couleurs d'Arsenal de Sarandi, il célèbre chacun de ses buts en reproduisant ces gestes-là. Une sorte d'hommage à Alicia, sa maman emportée par un arrêt cardiorespiratoire alors qu'elle conduisait son rejeton à la finale d'un tournoi de football à Berazategui, sa ville natale.


Dario Benedetto n'a que 12 ans et voit alors sa vie basculer dans les ténèbres. Le gamin semble voir un signe cruel du destin dans cette fin tragique. Alors qu'il évolue dans les équipes de jeunes d'Independiente, il envoie tout balader : l'école mais surtout le football, cette passion qui le dévore depuis l'enfance et à laquelle il s'adonne avec ardeur. Il se façonne un autre destin, aux côtés de son père, maçon de profession. Il sue sur les chantiers, comme pour mieux oublier sa peine ou expier ses péchés. Il s'adonne, aussi, à la musique, une autre passion, en formant avec son frère Lucas un groupe de cumbia "El Pato" (du nom du quartier où il a grandi), une musique typique d'Amérique du Sud.

"La Bombonera a explosé"

Mais le virus du football ne l'abandonne pas et le contamine de nouveau rapidement. Il s'en va effectuer un essai dans un des multiples clubs qui peuplent Buenos Aires. Il tape à la porte d'Arsenal de Sarandi. Il a 16 ans et les dirigeants sautent sur l'aubaine, sur "ce gamin tombé du ciel", comme le racontera René Gomez, dirigeant d'Arsenal, dans la presse locale.

Benedetto renaît de ses cendres, rattrape le temps perdu même si, parfois, il lui arrive de se pointer en retard à l'entraînement ou de s'y rendre sans avoir mangé après une journée passée sur les chantiers. La vie a endurci son cuir. Au lieu de s'apitoyer sur son sort, il se bat, reprend le fil de sa progression au gré de ses aventures. Et finit par voir son rêve d'embrasser une carrière professionnelle devenir réalité. "Pipa" se construit dans les divisions inférieures avant de s'imposer à Arsenal puis de migrer au Mexique, à Tijuana et au Club America. "Il est allé crescendo tout au long de sa carrière, s'est amélioré. Son évolution est constante", relève Leandro Tato Aguilera, journaliste pour la chaîne TyC Sports.

Au Club America, il étoffe son palmarès de deux Ligue des champions de la Concacaf, dont l'une face à l'Impact de Montréal contre qui il claque un triplé au retour. "C'était le joueur qui faisait la différence, le Monsieur plus. Il pesait, gênait les défenseurs qui voulaient relancer. Il ne lâche rien, a la grinta", rembobine l'ancien Olympien Hassoun Camara qui, en tant que défenseur central, s'est frotté à l'Argentin lors de cette finale.

Son exil mexicain long de trois ans le fait grandir. Et lui permet de revenir par la grande porte sur sa terre natale, où Boca Juniors mise sur lui en 2016. Débute alors une folle histoire d'amour avec les socios. "Les suppoters de Boca sont tombés amoureux de lui, notamment pour son élégance balle au pied, insiste Leandro Tato Aguilera. Ses débuts ont été difficiles, il n'a pas marqué pendant quelques matches. À son premier but, la Bombonera a explosé. Les fans de Boca s'identifient aussi à lui parce qu'il s'est tatoué le blason du club."

Ses buts en série, 45 en 76 apparitions (un record), renforcent ce lien spécial. Là-bas, malgré une rupture des ligaments croisés du genou en novembre 2017, "Pipa" devient une icône, l'un des joueurs les mieux payés. Mais toutes les belles histoires ont une fin et celle de Benedetto s'amorce avec son face-à-face loupé en finale aller de la Copa Libertadores, face au gardien de River Plate, Franco Armani, en novembre. "Il a eu du mal en fin de championnat parce qu'il parle trop (sur le terrain) et a été affecté par la finale perdue. C'est aussi pour ça qu'il a voulu partir", sous-titre un joueur du championnat argentin.

André Villas-Boas et l'OM ont sauté sur l'occasion. Pour un mariage heureux ? "Il a l'ADN de l'OM, persuade Camara. Je vois ce transfert comme un pari. C'est normal que certains se posent des questions car ils ne le connaissent pas, ce qui n'enlève rien à ses qualités. Je suis convaincu de la qualité du joueur, et de l'histoire particulière entre l'OM et les joueurs argentins. Mais Benedetto n'a jamais joué en Europe, je m'interroge sur sa capacité d'adaptation à l'écosystème marseillais. Il a les reins solides. Mais il aura un autre statut à l'OM, les attentes seront différentes."

De là-haut, Alicia veille sur lui. Comme si plus rien ne pouvait l'anéantir.

la Provence

"Il est assez costaud, tient bien sur ses jambes."



A chaque fois que le lis ce genre de phrase je pense à un veto qui commente le chien de son client

Sait-on si il a aussi l'oeil vif ?

superolive, on a bien vendu Njié parce qu'il remuait trop la queue.

superolive, non, mais il a le nez aquilin, ça compte aussi pour un veto ?

Sinon un peu surpris de cette réflexion d'AVB à propos de ce joueur :

Information

C'est un joueur de surface, ce n'est pas un guerrier qui se bat sur chaque ballon.

depuis des semaines on lit que c'est un joueur qui aime redescendre assez bas sur le terrain et participer au jeu, mais AVB nous explique que c'est un joueur de surface... so which is it ???