01 Fév 2021, 16:11
05 Fév 2021, 02:08
Dragan a écrit:InformationLes joueurs sont-ils spécifiquement visés ?
L’agent d’un international nous a expliqué samedi que son joueur avait senti «depuis une dizaine de jours» une atmosphère pouvant laisser augurer des violences physiques : selon l’Equipe, certains ont même eu peur d’être visés à leur domicile, s’en ouvrant au club. Sur les réseaux sociaux, deux joueurs attirent l’ire des supporteurs et font l’objet d’allusion – sans que le doute sur leur identité soit vraiment permis bien qu’ils ne soient pas nommés – dans certains communiqués des groupes de fans : les attaquants vedettes Florian Thauvin et Dimitri Payet, «qui ne passeront pas leurs vacances ensemble» (dixit Villas-Boas la semaine passée) et dont l’antagonisme notoire, les performances insuffisantes et même l’attitude sont critiqués par les fans, mais aussi sur certains points (l’attitude) au sein du vestiaire.
C’est surtout le cas pour Dimitri Payet. Le 28 novembre, le bus des joueurs avait déjà été bloqués devant la Commanderie à deux heures d’une rencontre contre Nantes (3-1), ce qui expliquait la présence de la police samedi, et une vidéo témoigne d’insultes d’une certaine violence («gros porc») envers le joueur, jugé peu investi depuis le fameux «contrat à vie» qu’il a signé fin juin contre une baisse de salaire fluctuant entre 30 et 60% selon les saisons. D’autant qu’une crise froide oppose l’international français à Villas-Boas depuis que ce dernier, après l’avoir soutenu contre vents et marées, l’a mis sur le banc. Si l’entraîneur portugais n’a plus la cote qui était la sienne en mai, quand il emmenait l’OM à la deuxième place du championnat et dans une Ligue des champions où les Marseillais se sont crashés en beauté (cinq défaites en six matchs), il reste relativement épargné, tout comme Alvaro Gonzalez ou Mandanda. Payet, lui, a la trouille. Et pas depuis samedi.
Quel est le contexte ?
Le raid de samedi contre la Commanderie est bien entendu inexcusable, comme toute intimidation ou contrainte physique : aucun élément de contexte ne saurait la justifier. Pour autant, comme en mars 2018, la violence des supporteurs prospère dans une atmosphère sinistre, une crise sportive sur fond de dépossession (un actionnaire américain) et d’incapacité de la direction à créer des synergies avec son biotope.
Si tant est qu’elle le veuille : la sortie très remarquée d’Eyraud début décembre au Shack, un espace de coworking, où il jugeait la présence d’employés marseillais néfaste pour cause de surcharge émotionnelle en cas de défaite, a fait du président du club un homme en éternel sursis, que McCourt soutient comme la corde tient le pendu. Ce même Eyraud fait face aux subtiles manœuvres de Villas-Boas devant les médias, entre sorties finement distillées dans la presse japonaise (le Portugais rêve de prendre la sélection asiatique), remarques philosophiques sur ces directeurs sportifs désormais mercenarisés «qui passent d’un club à l’autre comme les coachs» pour souligner l’aveuglement de sa hiérarchie immédiate, rocher de dix mètres dans le jardin de son président «incapable d’ancrer le club dans l’environnement marseillais» et dégagement sur l’air du «si ce n’est que ça, filez-moi mon chèque et je fais place nette».
Vendredi, le coach olympien avait unilatéralement tiré le rideau, en éclaircissant une allusion glissée comme une perche tendue aux reporters qui lui faisait face : pour lui, c’est fini en juin. Mais il reste quatre mois. Voilà deux semaines, Eyraud a pris la parole devant le groupe après Nîmes, ce qu’il fait rarement, brocardant l’attitude générale des joueurs. Ceux-ci ont ri sous cape : quand Payet arrive à l’entraînement pas en état de jouer, Eyraud ne bouge pas un cil. Quand ce même Payet entre en conflit avec son coach, un moteur dont le joueur a souvent usé durant sa carrière pour briller sur le terrain, Eyraud ne dit rien non plus. Et quand un autre fait allégrement fuiter ce qui se passe dans le vestiaire, il ne bouge toujours pas. Dix-huit mois que le groupe tient sur des ressorts solidaires, insurrectionnels (contre l’adversaire, la direction…), se battant un match sur trois – à Paris, Nîmes, Angers, Monaco. L’élastique a lâché. Et tout a lâché dans le même mouvement. Lens mercredi, le Paris-SG dimanche au Vélodrome : le huis clos comme une bénédiction.
L'EQUIPE
07 Fév 2021, 21:36
07 Fév 2021, 21:54
07 Fév 2021, 22:52
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The Flankeur a écrit:oukimaya, pourquoi les insultes ??
déjà avec zermain c’était très limite, on est d'accord les types sont pas bon, mais calme toi quand même sur les insultes...
ça n'apporte rien au débat et c'est juste nul en fait...
le prends pas mal mais lire des insultes de partout ça me gonfle plus que leur niveau
08 Mar 2021, 17:42
08 Mar 2021, 21:20
08 Mar 2021, 21:26
oukimaya a écrit:Casse toi gros porc Allez ouste petit enrobé
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