Joueurs et staff qui ne sont plus sous contrat avec l'Olympique de Marseille
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Faut-il prolonger Garcia ?

OUI : il fait un super boulot avec des résultats probants, j'achète !
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NON : l'OM "Champions Project", va falloir passer un palier, au revoir et merci
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OUI SI on finit 2nd cette saison
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NSPP/JMBLC/écoute-moi bien, Rudolf !
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Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 08:52

En même temps, y'a une semaine il disait qu'il y avait trop de monde en latéral gauche et qu'on prendrait personne, donc.

Gob Tu préfères qu'il dise que Doria est une grosse merde dont personne ne peut rien tirer.
C'est de la com cette interview rien d'autre, peut être mauvaise ou maladroite, mais c'est rien d'autre que ça.

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 09:13

Doria c'est vendable . Mais si rudy l'aime d'amour ...

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 10:13

sur le faite de valoriser les indésirables pour le coup c'est une bonne com',
ça permettrait de récupérer quelques millions d'euros alors qu'avant on les licenciés en leur versant leurs salaires

par contre sur les moyens du club et le faire de faire du rafistolage que n'aurait pas renier Baup et Anigo ça fait vraiment peur ... Si quelques indésirables bloquent des recrutements à certains postes et donc que ça ralentit le projet c'est que vraiment ils nous l'a font a la LD

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 10:17

j'attends de voir si on gagne quelques millions, mais je n'y crois absolument pas

à mon avis le scénario le plus probable c'est que Fanni, Bedimo, Hubocan, Rolando, Doria & co vont aller au bout de leur contrat.

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 11:45

Apres ne pas sous estimer Aussi le fait que devant un tel champ de ruine , les dirigeants de disent qu'il vaut mieux faire une saison de transition , (Mais une vraie , pas LD style )avec des ambitions limitées mais pas à se mettre dans le rouge vif salarialement et faire l'effort une fois les boulets libres ( parceque mine de rien Rolando / fanni / hubocan / sarr/ doria Ca te fait un salaire de top player

Je crois pas trop cette hypothèse car ca entacherait la crédibilité de la direction vu les différents discours , mais c'est pas non plus inenvisageable

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 12:06

Cette saison est la première de l'ère mccourt. Il serait trop de se montrer ambitieux, si on se rate au final, et de traîner cela comme un boulet pour la suite.
On construit la base pour les saisons à venir. Il faut terminer dans les 4 premiers pour donner un nouvel élan.

On est pas sur la même longueur que le Qatar ou l'ASM au début de leur projet. On est plus comme un Dortmund ou atl Madrid, qui se sont construit petit à petit après des déboires.

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 12:29

Allez kdo l'itw complete a l'Equipe
Information
MARSEILLE - Le ton est franc, les mots précis. Rudi Garcia dessine les contours de son effectif, ses ambitions dans le jeu et au classement, le patient travail de reconstruction de l'OM. Et aborde sans trembler le fameux dossier du grand attaquant.


«Combien de joueurs attendez-vous d'ici à la fin du mercato ?
Un attaquant axial, un latéral gauche. Ce sera tout, à mon avis. Après, on verra s'il y a des départs.

Un autre défenseur central ?
Je suis très content de Rolando, il a toujours été titulaire depuis que je suis là. Cela n'empêchait pas qu'on cherchait un deuxième central car Rolando sera en fin de contrat en juin prochain. On voulait travailler là-dessus.

Voulait ?
Aujourd'hui, on ne peut pas. Si on ne sort pas des joueurs, on ne peut pas en rentrer. On a un budget à respecter et le président le fait respecter, à juste titre. On a déjà beaucoup de centraux, un de plus, ce sera compliqué.

Vous avez aussi beaucoup de latéraux à gauche...
Oui et non. Des spécifiques, j'ai Pat Évra et le petit Rocchia. Et puis Henri (Bedimo), pour lequel les choses sont claires.

Et bientôt Amavi...
C'est possible. Il faudra être prudent et attendre la visite médicale. Le but, s'il vient, c'est de préparer la suite et la succession de Pat la saison prochaine.

C'est comme ça que vous lui expliquez à Évra ?
C'est la vérité, c'est comme ça qu'est la situation. Le tout, c'est d'être transparent. Pat sera en fin de contrat en juin, j'espère qu'on fera tout pour le garder. Cela voudra dire qu'il a fait une grande saison.

Et pour Bedimo ?
C'est un choix. On ne veut pas de deux joueurs âgés à ce poste-là (Évra a 36 ans, Bedimo 33).

En termes de quantité, votre effectif est-il assez armé pour les quatre compétitions ?
On est nombreux en défense centrale, pas très riche sur les côtés. Si on peut faire un latéral à gauche (Amavi) et un à droite, c'est encore mieux. Sinon, pourvu que je ne me trompe pas - mais je ne pense pas - et que Bouna Sarr fasse l'affaire comme latéral droit. Au milieu, on peut se poser quelques questions, on n'est pas si riches que ça. Mais Sertic peut y évoluer, tout comme Kamara. Et il faut un attaquant car Valère Germain ne va pas faire 55 matches tout seul devant.

Quel est l'attaquant idéal ?
Un attaquant de surface, un buteur, bon de la tête, puissant athlétiquement. C'est l'idée, après...

Jeune ou expérimenté ?
Peu importe, l'essentiel est qu'il soit bon, mette des buts, et puis qu'il soit dans nos cordes.

On a beaucoup parlé d'Olivier Giroud...
Je pense qu'il ne veut pas venir à Marseille, Olivier Giroud. Le problème, c'est ça. Ça peut se comprendre, quand on est l'attaquant de l'équipe de France, qu'on évolue à Arsenal et qu'on va éventuellement changer de club, on peut avoir d'autres centres d'intérêt que l'OM. Alors, j'allais dire qu'on ne joue pas la Ligue des champions, mais Arsenal ne la joue pas non plus, même si c'est la première fois depuis une centaine d'années (sourire).

Ce serait l'attaquant idéal ?
Dans le profil, oui. Mais il nous faut des gens motivés. Cela montre aussi que nous avons des paliers à franchir pour qu'on soit complètement attractifs. Qu'un joueur comme Luiz Gustavo nous rejoigne, c'est déjà un beau message pour les autres. Mais aujourd'hui, pour avoir des top joueurs, on est encore un peu courts. C'est important de le dire. Je ne sais pas quel attaquant on arrivera à faire venir, mais j'entends beaucoup de choses, et il ne faut pas que les gens rêvent et pensent qu'on va prendre un top joueur. On n'en a pas les moyens. Pour l'instant, c'est comme ça, et Dieu sait si on a la chance d'avoir un actionnaire qui a déjà donné beaucoup de sa poche : plus de 100 M€ de ses deniers personnels. Au club, on pense qu'on va prendre un grand attaquant, qui ne l'est pas forcément maintenant, mais le deviendra.

Quand vous voyez Nice prendre Sneijder, que vous dites-vous ?
C'est un nom. Mais ce n'est pas un 9. Sinon, cela ne coûterait pas le même prix. La différence est là.

Vous avez été pourtant capables de mettre 30 M€ sur Dimitri Payet...
Oui, c'était en janvier. Pour les chiffres, demandez à mon président. Il ne faut juste pas leurrer les gens et qu'on soit critiqués par rapport à l'attaquant qu'on va prendre.

Il y a un grand attaquant libre, sur le marché, un certain Ibrahimovic.
On n'a jamais été en contact avec lui. C'est un grand joueur, mais il est blessé (genou), et pas opérationnel.

On vous trouve bien serein sur ce dossier de l'attaquant alors que le temps passe...
On va bien en trouver un avant le 31 août. Par habitude, je sais qu'il y en a un qui ne joue pas chez lui et qu'on arrivera à convaincre. Andoni (Zubizarreta, le directeur sportif) bosse, ça va se faire, il n'y a pas de raisons, même si on est beaucoup à chercher en Europe à ce poste-là. C'est un peu l'inquiétude. Il y a Fenerbahçe ou l'AC Milan, qui cherche aussi à se séparer de Bacca ou Lapadula.

Justement, certains sont toujours sur le marché, comme Bacca (AC Milan) ou Jovetic (Inter).
Il y a moyen de faire de bonnes affaires sportives, il faut être patients, ne pas se presser. Il n'y a pas de stratégie particulière, si on avait le joueur tout de suite aux conditions qu'on veut, on le prendrait.

Pour l'instant, vous avez Germain. Qu'est-ce qui vous a motivé à le prendre ?
Il lui restait une année de contrat, il fallait foncer dessus. À Nice, il a été exceptionnel, à Monaco aussi. Il a été titulaire jusqu'à l'éclosion de Mbappé. Valère peut faire une grande saison. Il est sous-coté. C'est un joueur intelligent, qui se déplace bien, il joue en équipe, il est capable de faire marquer. Je n'ai aucun souci sur le fait qu'il puisse jouer tout seul devant, à deux et même sur un côté. Si un autre attaquant arrive comme on l'espère, il faudra de toute façon se poser la question de sa place. Les mettre ensemble ? Les faire tourner ? Mais on sera toujours mieux avec plus de joueurs.

Que vous apporte votre recrue phare, Luiz Gustavo ?
C'est un homme de qualité et un joueur énorme. Il va falloir se roder au milieu et s'ajuster avec notre défense, mais on est capables de sortir les ballons encore plus proprement que la saison dernière.

A-t-il fallu batailler pour le convaincre ?
Tout le mérite revient à Andoni, qui a fait toutes les démarches. Moi, je lui ai expliqué, dans un hispano-portugais mélangé d'anglais ce que je comptais faire avec lui. Mais on a bénéficié de la promotion de son ami Dante, de Nice, et peut-être même de Franck Ribéry. Luiz s'est renseigné sur Marseille, le club, sur moi. Je pense qu'il est heureux. Je lui pose souvent la question.

Parce qu'il sourit rarement ?
Il a une grosse voix grave, mais je peux vous dire que ça rigole avec Doria, Rolando et Ocampos. C'est agréable, ça met de la bonne humeur.

Ocampos revient de prêt. Est-ce une découverte pour vous ?
Je connais le joueur depuis qu'il est à Monaco. On a failli le prendre à Rome, comme Luiz Gustavo d'ailleurs. Quand j'ai su qu'Ocampos avait une clause aussi basse (8 M€), je pensais que le Genoa allait l'acheter. Et, franchement, je n'étais pas content, car je trouvais que c'était donné. Finalement, personne ne l'a pris. Je veux le conserver, c'est aussi clair que ça. On n'a pas ce profil. Il peut jouer aux trois postes derrière l'attaquant et même n° 9. Il a le gabarit, la puissance athlétique, il est technique, il voit le jeu. Moi, j'y crois vraiment à ce joueur.

Vous avez retrouvé Adil Rami. Est-ce toujours le même ?
Il m'a l'air un peu plus tranquille (sourire). Mais il n'a pas beaucoup changé quand même. Il est toujours aussi joyeux, blagueur, motivé, c'est une force de la nature. Techniquement, quand il reste simple, il est précieux. Il n'a pas peur de jouer, Adil, même s'il faut qu'il se débarrasse de quelques gestes parasites quand il se prend pour un n° 10 !

Avez-vous choisi la facilité en recrutant une vieille connaissance ?
Je l'ai surtout pris parce qu'il peut rivaliser avec n'importe quel attaquant sur la planète. C'est plutôt une démarche intelligente de récupérer des joueurs compétents dont tu connais la qualité et l'état d'esprit, non ? Que ceux qui se posent la question se demandent si, dans leur entreprise, ils ne seraient pas contents de voir revenir un employé qui faisait du bon travail et avec lequel ils s'entendaient bien. C'est aussi bête que ça.

Karim Rekik est parti cet été au Hertha Berlin, vous ne comptiez pas beaucoup sur lui mais il a été très classe sur vous au moment de s'exprimer...
La réussite d'un coach, c'est d'entendre ce genre de témoignages. Le seul échec que je m'attribue la saison dernière, c'est de ne pas avoir réussi avec lui. On verra ce qu'il va faire, mais j'espère pour lui que j'aurai toujours ce regret et qu'il va réussir. Ça peut arriver de passer à côté d'un joueur.

Cela avait été le cas avec Aubameyang à Lille.
Oui, c'est juste. Ça dépend du contexte, de l'âge. Après, il faut être un minimum transparent et dire les choses aux joueurs. Comme dans la vie, c'est plus facile de dire oui que non. Quand c'est non, il faut savoir le dire et expliquer pourquoi, sans mettre le bonbon dans un beau papier doré.

Certains joueurs de l'effectif savent donc que vous ne comptez plus sur eux.
On ne peut jamais dire ça dans le foot. Mais certains savent que, pour moi, d'autres passent avant eux. C'est malheureux pour un Rod Fanni, par exemple. Mais, aujourd'hui, il est plus cinquième central dans mon esprit que troisième. Pour l'avenir du club, je préfère contribuer au développement d'un Matheus Doria qu'aligner un joueur de trente-cinq ans. Rod le sait.

Qui est susceptible de partir aujourd'hui ?
Henri Bedimo, Rod Fanni, Rémy Cabella peut-être (voir par ailleurs) ou un autre devant.

Vous n'ajoutez pas Bouna Sarr ?
Non, parce que maintenant, il joue derrière ! Je n'ai pas de doublure de Sakai, il faut bien que je m'en invente une.

Vous avez Bouna Sarr, le PSG a Neymar. Que pensez-vous de l'arrivée d'une telle star en L 1 ?
C'est un vrai plus pour la visibilité internationale du Championnat. Je suis revenu aussi pour ça : la L 1 attire de grands joueurs, de grands coaches étrangers. Elle est beaucoup plus attractive. C'est un vrai challenge : en Espagne ou en Angleterre, la quatrième place est qualificative pour la Ligue des champions. Ici, cela va être une vraie bataille rangée pour finir troisièmes et avoir peut-être la chance de la disputer.

Comment jugez-vous la concurrence ?
Paris est au-dessus, ils n'auront pas un deuxième accident industriel d'affilée. Monaco a perdu de grands joueurs, mais il en reste, je les vois pas loin derrière. Après, la bataille sera avec Lyon, qui s'est beaucoup renouvelé, Nice, qui joue super bien au ballon.

Quel est votre projet de jeu cette saison ?
La philosophie qu'on développe depuis huit mois. Une équipe qui a la possession, qui repart de derrière, qui a un jeu technique, court, porté vers l'avant, qui marque des buts et qui gagne des matches surtout !

Le 4-2-3-1, avec Payet en no 10, peut-il devenir votre schéma préférentiel au détriment de votre habituel 4-3-3 ?
Dimitri, il n'a jamais été meilleur que lorsqu'il joue à gauche. À partir du moment où on ne le cloisonne pas, il se balade, vient faire le jeu. Il peut aussi changer de côté. C'est un faux débat.

Pourquoi lui avoir confié le brassard ?
C'est un leader à l'OM et en équipe de France. Ce n'est plus le même Dimitri qu'à Lille. Il s'investit, il parle, il motive les troupes et ça il ne le faisait pas avant. Il s'est affirmé.

L'effectif a changé, il y a aujourd'hui plus d'internationaux, avec la Coupe du monde comme objectif.
Oui, il y a Luiz Gustavo, mais aussi les Français Payet, Thauvin, Rami, Mandanda, pourquoi pas Sanson. Il y a d'excellents joueurs français ailleurs, mais il faut que les miens poussent. Plus j'aurai d'internationaux, plus je serai content.

Vous êtes invaincus depuis le 1er mars. Mais il y a eu des moments difficiles la saison dernière, comme cette déroute à domicile contre le PSG (1-5) ou les matches face à Monaco (0-4, 1-4 en L 1). Comment avez-vous vécu cette période ?
Il suffit juste de relever la tête et bosser. C'est plus difficile à accepter dans la manière, surtout la gifle contre Paris. Ce match a montré l'écart qu'il y a entre une équipe comme celle-là et la nôtre. Finir cinquièmes a été un vrai exploit vu d'où on est partis. Mais cinquième, ce n'est pas la place de l'OM. Je ne suis pas venu là pour finir cinquième. Je suis là pour qualifier le club en Ligue des champions. Je ne sais pas si ce sera pour cette année, ce n'est pas l'objectif affiché. Mais l'ambition, c'est celle-là. Je veux ramener l'OM en C 1, gagner des titres. La dernière fois que l'OM a gagné des titres, c'était avec Didier Deschamps, non (2009-2012)? On veut faire le mieux possible, mais step by step.

Ce discours de patience peut-il marcher à Marseille ?
Il n'y a pas le choix. On ne peut proposer que ça. Les choses peuvent peut-être s'accélérer avec les résultats sportifs, mais il faut que les infrastructures suivent et la formation aussi. C'est ce qu'on est en train de faire, cela prend du temps. Après, la singularité de l'OM, on l'a vue contre Dijon (3-0). La tribune des Winners était suspendue, sinon on faisait guichets fermés pour le premier match de la saison ! L'enthousiasme est là, la passion aussi. Mais il ne faut pas vendre n'importe quoi à nos supporters. On vend du travail, de la sueur, on vend du beau jeu et des buts marqués parce qu'on a envie de voir ça. Mais on ne vend pas qu'on va finir champions. Ce n'est pas pour maintenant. Ce n'est pasque je manque d'ambition. Je suis peut-être l'entraîneur le plus ambitieux dans le Championnat de France.»

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 13:20

Et son itw à la provence

Information
Chemise bleu pâle et costume noir, Rudi Garcia a pris le temps de se changer entre deux séances d’entraînement, hier, pour répondre aux questions de La Provence. Sur les hauteurs de La Commanderie, où les travaux battent leur plein, l’entraîneur de l’OM en a profité pour évoquer le mercato olympien, évidemment, et la recherche de l’attaquant tant attendu. Il est aussi revenu sur son intégration au sein du club marseillais et sa découverte de la cité phocéenne. Ambitieux pour l’exercice qui se profile et déterminé à faire mieux que la saison dernière, "RG", qui loue l’investissement de Frank McCourt, sait que la concurrence sera rude. Mais il peut déjà compter sur la ferveur qui entoure le plus fada des clubs français.

Rudi, vous attaquez votre deuxième saison à l'OM sauf que, cette fois, vous êtes là pour la préparation. Qu'est-ce que cela change ?
Rudi Garcia : Tout. On a du temps pour préparer l'équipe, la philosophie de jeu. L'avantage, et c'est pour cela que je suis arrivé très vite l'an dernier, c'est que j'ai gagné du temps pour, justement, préparer cette saison. En fait, l'intersaison a duré dix mois (sourire). L'autre avantage, c'est qu'un mercato d'été est complètement différent d'un mercato d'hiver, même si je trouve que nous nous étions alors plutôt bien débrouillés en prenant quatre joueurs (Sanson, Evra, Payet et Sertic, ndlr), ce qui n'est pas rien. Il y a aussi les travaux qu'on a pu faire (à La Commanderie), même s'il y en avait déjà eu en décembre. Là, on attend fin août pour avoir nos nouvelles installations. On va être plus à l'aise et plus efficaces dans le travail.

Humainement, c'est appréciable...
Rudi Garcia : Oui, parce que quand je suis arrivé, il fallait jouer deux jours après (face au PSG, 0-0). On avait disputé trois matches en une semaine. En préparation, c'est différent, on a tout notre temps pour discuter avec les joueurs, mieux les connaître. Je suivais par exemple Lucas Ocampos, car il y a longtemps que je m'intéresse à lui. Mais je ne connaissais pas l'homme. J'ai découvert un bon gars. Les Sud-Américains sont souvent des gens assez joyeux. Là, les compères hispano-lusophones se sont retrouvés (rires). Cela donne une bonne ambiance, ils sont joyeux, ils rient souvent.

Y a-t-il des joueurs qui vous ont fait changer d'avis ? Des joueurs qui vous faisaient douter au départ mais qui vous ont aujourd'hui convaincu.
Rudi Garcia : Non, je n'ai douté de personne. J'ai eu besoin, comme tout le monde, d'un peu de temps. Mais on cerne assez vite les qualités des joueurs. Il y a aussi ceux qu'on essaye à d'autres postes. Je pense à Bouna Sarr (en latéral droit), à "Bouba" Kamara (en milieu défensif). J'avais déjà en tête ces possibilités. Après, c'est aussi l'effectif qui fait qu'on peut orienter des joueurs dans un sens ou dans l'autre. Je crois en ces deux-là à ces postes-là. Après, il y a des jeunes, comme Christopher Rocchia et Yusuf Sari. Ils ont démarré avec nous, ils sont encore toute la journée avec nous. Ce sont des gamins en qui on croit. Cela va dans le sens du projet du club qui est aussi de développer la formation et permettre aux jeunes, encore plus ceux qui sont issus du coin, de jouer avec l'équipe première.

OM : Clinton Njie est enfin lui-même
Qu'attendez-vous de cette deuxième saison du "projet OM Champion" ? Pour vous, est-ce d'ailleurs l'an I ou l'an II ?
Rudi Garcia : Pour moi, c'est l'an II. Même si j'ai fait sept mois, c'est quand même du boulot... Nous avons fini 5es, nous avons été invaincus pendant longtemps à la fin. Grâce à cela, nous avons gagné beaucoup de temps pour ce début de saison. J'attends qu'on soit sur la lancée de l'année dernière et qu'on fasse mieux. Nous devons sortir Domzale et nous qualifier pour la Ligue Europa. Nous aurons alors quatre compétitions à jouer, nous ferons du mieux possible, nous jouerons les quatre à fond. Même si on sait que notre pain quotidien, c'est le championnat, et qu'a priori, il n'y a que lui qui peut nous permettre la saison suivante de retrouver la plus belle coupe d'Europe, si tant est qu'on arrive à finir dans les trois premiers. L'objectif, ce n'est pas spécialement celui-là. L'objectif, c'est de jouer tout à fond.

Concernant le mercato, comment travaillez-vous avec Andoni Zubizarreta et Jacques-Henri Eyraud ? Par exemple, comment est née l'idée de recruter un joueur comme Luiz Gustavo ?
Rudi Garcia : Sur Luiz, c'est Andoni, même si à Rome, je le connaissais bien. C'est lui qui a soufflé l'idée et l'a convaincu, même si je l'ai eu au téléphone. En fait, au départ, nous définissons les profils. Sur un dossier comme celui-là, on se dit : "Il nous faut un milieu de terrain technique, grand, bon de la tête,capable de jouer en défense centrale, de bien ressortir les ballons, quelqu'un avec du charisme, qui a un âge mûr, parce qu'on a des jeunes autour et qu'on a besoin de les encadrer avec un taulier."À partir de là, on met nos réseaux en commun pour avancer. On se consulte, le président donne des directives économiques et on avance sur ce qu'on peut faire.

À ce jour, quatre joueurs ont signé, en attendant sans doute un cinquième avec Jordan Amavi (lire par ailleurs). De nombreux supporters estiment que c'est peu et disent qu'ils attendaient davantage de renouvellement dans l'effectif. Que leur répondez-vous ?
Rudi Garcia : Puisqu'on parlait de l'an I et de l'an II, on va dire qu'avec l'an I et demi, l'avantage, c'est que l'effectif était déjà en place. Il faudra plus d'un mercato pour renouveler autant qu'on le voudrait. C'est aussi pour ça qu'on voulait deux défenseurs centraux et qu'on n'en a pris qu'un. Ça ne sert à rien de prendre un deuxième défenseur central et de les empiler. Karim Rekik est parti, et je lui souhaite vraiment de réussir car c'est un bon mec, avec un état d'esprit exceptionnel, mais on a pris Adil Rami. On savait qu'on voulait une nouvelle colonne vertébrale : on a pris Steve, Adil, Luiz et Valère, dont on connaît l'intelligence et la qualité. Il a ses caractéristiques, on aimerait avoir un avant-centre qui en ait d'autres, avec qui il serait complémentaire. On a pris quatre joueurs d'axe, c'est ce qu'on voulait. Maintenant, oui, il faudrait doubler les latéraux. J'ai assez dit l'année dernière qu'on était trop justes sur ces postes-là. C'est pour ça que je développe Bouna Sarr en latéral droit, car nous n'aurons certainement pas l'opportunité d'en prendre un autre. C'est pour ça aussi que Tomas Hubocan dépanne à gauche, et il le fait très bien, mais dans un rôle complètement défensif. Dieu sait si c'est important : on est allé faire nul à Bordeaux (1-1, le 14 mai) notamment grâce au fait qu'il ait joué, on est allé se qualifier à Ostende où on a aussi vu sa science de la défense. On trouve des solutions et ça permet de concerner tous nos joueurs. Si on peut avancer, on le fait, mais on n'a pas un budget extensible. Il faut faire les choses tranquillement.

Le JT de l'OM : un nouveau défenseur central va-t-il être recruté ?
Dans l'idéal, combien de joueurs aimeriez-vous encore accueillir cet été ?
Rudi Garcia : Il nous faut toujours un avant-centre. J'en profite pour dire qu'il ne faut pas s'attendre à ce qu'on puisse recruter un des tops joueurs de la planète foot. Il faut arrêter avec ça. Le propriétaire du club (Frank McCourt) a beaucoup dépensé depuis qu'il est arrivé. Il l'a fait avec ses deniers personnels. C'est son argent, il en a mis beaucoup. On ne pourra pas faire un attaquant hors de prix. En revanche, on essaye de faire ça intelligemment. Le grand attaquant qu'on veut prendre, c'est celui qui le deviendra. Si nous sommes bons, le grand attaquant le sera quand il aura joué avec nous et qu'il aura mis plein de buts. Et espérons que Valère fasse partie, demain, de ces joueurs à l'étiquette "grand attaquant". Lui aussi a bien démarré, il peut mettre plein de buts cette saison et être considéré ainsi par la suite.

Quelle est la première chose que vous faites en arrivant au Centre RLD ?
Rudi Garcia : Je bois un café, je parle avec mon staff et on fait tout de suite une réunion. J'ai le souci du détail, s'il y a un truc qui ne va pas, une clim'qui fuit, c'est important. J'aime bien que les joueurs et le staff soient dans les meilleures conditions possible. Il y a des choses qui me paraissent être du bon sens. On avait une salle de muscu qui était un timbre-poste, je n'avais pas envie d'y aller... Et je n'y ai d'ailleurs jamais mis les pieds personnellement. J'espère aller dans la nouvelle, il y aura plus de place.

Pour l'instant, on ne pouvait pas travailler, c'est aussi simple que ça. Le problème de La Commanderie, c'est que c'est trop petit et qu'on est tous là : le siège, l'administratif, la formation, les pros... Du coup, il faut pousser un peu les murs. Le projet serait de trouver un autre endroit pour mettre tout le monde. Si on ne trouve pas, il faudra trouver un autre lieu pour faire sortir soit les pros, soit une partie de la formation, ou l'administratif, je ne sais pas. Mais ce serait mieux qu'on soit tous sur le même site.

En termes de travaux, qu'avez-vous changé concrètement ?
Rudi Garcia : Nous aurons au moins 400m2 en plus. Nous avons enfin fait des vestiaires pour tout le monde. Il faut que vous sachiez que nos intendants, par exemple, n'ont pas eu de vestiaire pendant six mois. Les joueurs devaient aussi sortir du vestiaire, passer dans le couloir, pour aller faire un hammam ou un sauna, ce qui fait partie de la récup'.

Ce sont des détails, mais on se retrouvait avec un couloir inondé, des choses qui ne pouvaient plus durer. Une des choses bien ici, ce sont les chambres. Elles nous permettent de faire les mises au vert, on n'a pas besoin d'aller à l'hôtel, on est chez nous, on est tranquilles, et ça, c'est bien. Pour moi, c'est l'une des rares choses qui était fonctionnelle. On n'a pas pu faire tout ce qu'on voulait, on n'a pas pu agrandir la salle de resto. Mais vous le voyez bien, quand on a un bâtiment sur trois étages, c'est qu'on n'a pas de place pour s'étendre au sol.

Le JT de l'OM : "Amavi correspond au profil voulu par Rudi Garcia"
Depuis votre arrivée, il y a aussi eu des changements dans le staff. Était-ce pour apporter une "patte Garcia" ?
Rudi Garcia : On est nombreux, mais pas autant que les joueurs ! Je pense qu'on avait besoin de renouvellement, de sang frais. On avait besoin d'un peu de monde à la préparation physique, deux personnes sont donc venues épauler Paolo Rongoni (Paolo Casale et Fabien Bossuet). On avait aussi besoin de renouveler un peu le staff médical qui était, à mon avis, là depuis très longtemps. Aujourd'hui, il y a une dynamique de travail qui fait que tout le monde s'entend bien. Cette sérénité est intéressante. Elle était déjà là l'année dernière, mais mettre un peu de changement et garder tout le monde en éveil, c'est pas mal non plus.

Vous avez aussi apporté des améliorations au niveau de la nutrition.(Il coupe). Pas encore. On cherche un diététicien, on est en train d'en rencontrer. En revanche, on a pris un chef cuistot, qui supervise les pros et les jeunes. Il met de la variété dans les repas tout en restant diététique.

Quelle vision avez-vous du centre de formation de l'OM ?
Rudi Garcia : Là aussi c'est trop petit. Heureusement qu'on a changé les synthétiques parce que c'était juste indigne d'un club comme l'Olympique de Marseille. Il y avait des trous, c'était dangereux de s'entraîner dessus. Il faut remercier Frank McCourt d'avoir permis de faire tous ces travaux car cela coûte de l'argent, là encore. Mais c'est trop petit, on n'a pas assez de terrains.

On entend souvent que l'OM est un club différent des autres. Dimitri Payet le disait dans nos colonnes récemment. Vous confirmez ?
Rudi Garcia : C'est juste par la passion de ses supporters qu'il est différent des autres. Sinon, il n'y a pas de différences : c'est un club professionnel, un club normal avec des gens normaux. C'est comme cela depuis huit mois, en tout cas. Je n'ai pas d'expérience avant. Par contre, au niveau de la passion des supporters, c'est un club à part. Il n'y a qu'à voir dimanche pour la reprise de la Ligue 1. Si on avait eu les South Winners (le groupe était sanctionné d'un huis clos partiel, ndlr), on aurait presque été à guichets fermés sur le premier match de championnat. Et pour la réception de Dijon, un club que j'ai dans le coeur, où j'ai travaillé et beaucoup construit. Mais avec tout le respect que j'ai pour mon ancien club, ça ne reste que Dijon et, pourtant, on était proche des 60 000 spectateurs. Une fois qu'on a dit ça, on a tout dit !

On dit aussi, en ce qui concerne les entraîneurs et les dirigeants, qu'une saison à l'OM en vaut cinq ailleurs...
Rudi Garcia : C'est difficile partout quand les résultats ne sont pas là ! Ce qu'il faut, c'est gagner les matches.

En quoi est-ce différent de ce que vous avez connu à Rome, où la rivalité entre la Roma et la Lazio coupe la ville...
Rudi Garcia : Oui, enfin il y a quatre supporters de la Roma pour un de la Lazio ! (sourire) La ville n'est pas coupée en deux, elle vit pour l'AS Roma. Mais c'est la particularité de l'Italie où, contrairement à la France, il y a beaucoup de villes qui ont deux clubs : Gênes, Milan, Rome... En fait, je trouve que l'OM ressemble davantage à Naples, dans la passion démesurée, dans la folie. En ce sens, c'est différent de Rome. La couverture médiatique n'est pas la même, non plus, car à Rome il y a au moins trois radios qui parlent 24h/24 de l'AS Roma et il faut alimenter. Ici, on est beaucoup suivi, mais ça reste un peu différent. Même si je vois bien que les matches de l'OM sont très souvent programmés à 21h... Ça prouve qu'il y a du monde devant la télé quand on joue, ce qui nous fait revenir à la passion des supporters.

Après Emery, Jardim et Favre, la L1 a vu arriver (ou revenir) de nouveaux techniciens étrangers. En tant que coach français, que pensez-vous de ce phénomène ?
Rudi Garcia : C'est bien, ça prouve que le championnat de France est capable d'être attractif, pas seulement pour les grands joueurs, mais aussi pour les grands entraîneurs. C'est aussi pour cela que je suis revenu. Même si je suis persuadé qu'il y a aussi de très très bons entraîneurs français qui reviendront en L1. Il faut absolument qu'on arrive à faire remonter la France au classement UEFA. Pour l'instant, on est 5e et il faut se rapprocher du 4e, ne serait-ce que pour avoir plus de représentants en Ligue des champions. C'est comme ça. Aujourd'hui, il vaut mieux être coach en Angleterre, en Espagne, en Italie ou en Allemagne ; là-bas, si tu finis 4e, tu vas directement en Ligue des champions... Chez nous, c'est compliqué.

OM : "Njie, de temps en temps, il faut le bouger"
Parmi eux, Marcelo Bielsa et Claudio Ranieri font beaucoup parler. Que vous inspirent ces techniciens à la renommée internationale ?
Rudi Garcia : J'ai rencontré Marcelo une seule fois, c'était à Coverciano (en mars 2015, El Loco, alors entraîneur de l'OM, a fait une intervention devant les techniciens italiens). On n'avait pas beaucoup parlé, mais on a évoqué Francesco Totti. Je ne le connais pas bien, je ne peux qu'avoir une idée d'après ce que je lis sur lui. Pour Claudio, c'est différent. Je le connais un petit peu mieux car il est italien et que j'ai passé trois ans là-bas. Et puis, aussi, par le fait qu'il a réussi quelque chose de fantastique avec Leicester. Ce qu'il a fait est énorme ! Mais ce qui est terrible, même si ça permet de relativiser, c'est que sa statue n'était pas encore sèche qu'il était déjà débarqué... Ça remet les choses en perspective dans cette société un peu kleenex, où on ne laisse du temps à personne, où tout doit aller vite. Quand on a la chance d'avoir un Claudio Ranieri qui vous fait devenir champion d'Angleterre, c'est juste miraculeux. Donc non seulement on lui fait une statue, mais on lui offre un contrat à vie !

Comment avez-vous vécu la nomination de Bielsa à Lille en étant en poste à l'OM, où il a laissé une marque forte auprès des supporters ?
Rudi Garcia : Je l'ai vécu de manière neutre. Je ne m'occupe pas des avis sur les joueurs ou les entraîneurs qui arrivent dans les autres clubs. Ce qui m'intéresse, c'est mon Olympique de Marseille et c'est tout. Je n'ai pas de temps à perdre.

Quel regard portez-vous sur ce personnage hors norme du football ?
Rudi Garcia : Je ne sais pas, je n'ai pas d'idées. Quand je lis et que je vois les témoignages à son sujet, c'est un homme qui ne peut avoir que de la qualité. On sera confronté cette saison, au moins pour deux matches, et on verra les choses de plus près, tactiquement notamment. Mais je n'ai pas d'avis particulier, il faut étudier les choses et je n'ai pas pris le temps de le faire.

Sa vision de Marseille : "Une ville tournée vers le monde"

Comment vous sentez-vous à Marseille ?
Rudi Garcia : "Bien, et même super bien, sauf que je n’ai le temps de rien faire ! Pour moi, Marseille c’est La Commanderie ! (sourire) J’ai fait quelques restos, c’est une ville très agréable, ouverte sur la mer. J’ai surtout pu découvrir Marseille pendant les quatre mois que j’ai passés à l’hôtel. J’étais près du Vieux-Port, donc j’ai pu apprécier le quartier du Panier, que je trouve magnifique avec ses ruelles qui montent et descendent, celui du Mucem sans l’avoir toutefois visité, puis je suis monté une fois à Notre-Dame de la Garde. Je n’ai pas fait tant de choses que ça…

Qu’est-ce qui fait son charme, selon vous ?
Rudi Garcia : Son aspect hétéroclite, le soleil, son côté chantant, et pas seulement dans l’accent, c’est une ville tournée vers le monde. J’ai fait une seule sortie en bateau pour aller voir les calanques, c’était magnifique ! Je ne les avais jamais vues et je n’imaginais pas qu’il pouvait y avoir ça à quelques centaines de mètres de Marseille… C’est incroyable ! Et juste superbe, mais je prendrai le temps de la visiter quand j’en aurai un peu plus.

Qu’est-ce qui vous surprend ?
Rudi Garcia : Rien, hormis le fait que tout est ramené au foot. Tout le monde parle de l’OM ! Les gens sont vachement respectueux, beaucoup moins envahissants que je n’aurais pu le penser. Il y a toujours un petit mot sympa, mais toujours un petit mot sur l’OM ! On voit bien que les gens respirent OM et c’est juste magique. À nous d’être à la hauteur de cela !

Vous avez dîné chez plusieurs grands chefs marseillais (Lionel Lévy, Alexandre Mazzia,…), vous allez parfois chez l’ami japonais d’Hiroki Sakai (Ippei Uemura)…
Rudi Garcia : (Il coupe) En fait, je connais Lionel Lévy depuis ma période lilloise. C’était LE marseillais d’une bande de chefs dont j’étais ami, notamment Benoît Bernard, qui avait La Laiterie à Lambersart, près de Lille. Ils se chambrent tous avec leurs clubs de cœur ! Je l’ai retrouvé ici car, en arrivant, j’ai fait trois hôtels différents en attendant de trouver une maison.

Et donc, vous êtes un fan de gastronomie ?
Rudi Garcia : J’aime bien, oui. J’aime voir le chef dans sa cuisine avec sa brigade. C’est un vrai coach qui a des gens à gérer. Le service est comme le match, et parfois c’est du niveau Ligue des champions ! Il y a beaucoup de similitudes entre le métier de chef et celui d’entraîneur. C’est sympa d’en connaître quelques-uns pour échanger.

C’est important de découvrir une ville par sa cuisine, ses produits ?
Rudi Garcia : Bien sûr ! D’ailleurs, dans cette liste de chefs, il y a aussi Dominique (Frérard) au Sofitel. Ici, il y a de la couleur dans l’assiette ! Et puis j’adore le poisson, donc je suis servi. Par contre, je n’ai pas encore eu le temps de manger une bonne bouillabaisse ! J’ai une bonne adresse, Chez Michel, c’est là que je veux la manger et pas ailleurs !

Dans ce registre, qu’avez-vous appris de Dijon à Rome en passant par Le Mans et Lille ?
Rudi Garcia : À Dijon, je suis tombé amoureux du vin de Bourgogne. C’est obligatoire. Quand il y a du pinot noir un peu partout… Si j’aime autant les vins d’Alto Adige, en Italie, c’est parce que le cépage est du pinot noir. Il y a aussi beaucoup de gastronomie à Dijon. Après, à Rome, comme partout en Italie, on mange super bien ! Il faut juste faire attention car ça devient vite compliqué… D’où la salle de musculation qu’il faut fréquenter de temps en temps quand on a fini le boulot !

Vous passez sur la balance tous les jours, comme vos joueurs ?
Rudi Garcia : Non ! Mais je ferais bien, ça me mettrait davantage de pression…

Comment décompressez-vous ?
Rudi Garcia : À la maison avec mes amis, ma famille, mes proches. Il faut aussi savoir déconnecter du football, ce qu’on apprend avec l’expérience. Même si ce n’est pas longtemps, le temps d’un film par exemple, car, dans une journée, il y a toujours du foot… Mais c’est nécessaire car, dans le métier d’entraîneur, la fraîcheur mentale est aussi importante que la fraîcheur physique !

Enfant, vous rêviez de devenir journaliste sportif. Et vous avez touché du doigt ce milieu en tant que commentateur TV (sur Foot + et, plus récemment, sur TF1 pendant l’Euro-2016)…
Rudi Garcia : (Il coupe) C’est vous qui faites le plus beau métier du monde ! Vous êtes passionné de sport, vous pouvez être au cœur des événements, et sans une pression trop importante.

Avez-vous gardé votre regard d’enfant sur le monde médiatique ?
Rudi Garcia : Vous le savez mieux que moi : le monde des médias a changé avec ça (il brandit un smartphone). Moi, ce qui me désole un peu, c’est que chacun peut être journaliste sans avoir fait les études, chacun peut communiquer… Mais c’est à vous de vous battre pour que votre professionnalisme soit reconnu. Je sais qu’on est en train de passer des médias papier aux médias virtuels. Même à l’OM nous prenons ce virage digital, d’ailleurs ça a fait un peu de bruit cet été. Il faut faire avec, vivre avec son temps. Des fois, je suis un peu vieux combattant sur ces questions, je préférais avant… Mais, de temps en temps, ça permet aussi de dire les choses aux gens directement. C’est le côté positif que je peux y trouver."

Jean-Claude Leblois et Alexandre Jacquin

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 14:05

Bon, apres avoir lu l'ITW en totalité, je comprends beaucoup mieux ce qu'il a voulu dire.
J'ai même presque envie de le croire sur Ocampos ( mais Pas sur Doria, faut pas déconner).

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 16:52

Ocampos, c'est cadeau à 8M 8)

Par contre, on prépare l'après Evra avec Amavi mais le message est pas top pour Rocchia non ?

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 17:00

J'ai failli m'étouffer quand Rudolf en conf d'avant-match taleure a expliqué que contrairement à Njie Ocampos est un joueur technique (sic) de la trempe des Thauvin et Payet (re-sic)... :shock: :pong:

C'est vrai que si tu considères qu'un pantin désarticulé pas très intelligent et qui loupe 2 gestes sur 3 est du niveau technique de Thauvin et Payet, ça va un peu trop se voir que tu essaies de (su)vendre ton bestiau. :garcia:

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 17:05

peezee, je rêve où tu fais un compliment (technique) sur ton protégé Thauvin :fier:

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 17:08

Thor, c'est un compliment tout relatif hein, on compare à Ocampos là... :mrgreen:

Nan mais le soucy avec Thauvin c'est pas la technique, ça se situe plutôt entre les 2 oreilles, et ça malheureusement ça peut pas trop se travailler à l'entraînement... :?

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 17:12

N'empêche, Ranieri, Bielsa, puis Garcia croient tous en Ocampos. :fier:

La question est de savoir s'ils se tapent tous Majo.

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 17:51

Majo c'est la cousine moche de Majoo ?

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 18:10

randoulou a écrit:Ocampos, c'est cadeau à 8M 8)

Par contre, on prépare l'après Evra avec Amavi mais le message est pas top pour Rocchia non ?

En fait je pense qu'ils n'ont vraiment pas confiance en Evra, qui a du mal à finir 1 match par semaine

Donc (et moi aussi il m'a impressionné hein) ce serait trop exposé pour Rocchia je pense: on va jouer 55 matchs, je pense qu'Evra ne peut pas en faire plus de 25-30, ce qui laisserait une grosse vingtaine de titularisations à un gamin qui n'en a même pas eu autant en CFA

A mon avis, l'an prochain il est n°2 mais c'est vrai que cette saison, l'idéal serait surement qu'il signe pro et qu'il soit ensuite prêté en L2 (un Nîmes par exemple)

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 22:16

Tant qu'à faire je préfère l'époque où Rudolf chantait, il était BIEN meilleur.

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 22:19

:lol: :lol:

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 22:21

boodream a écrit:N'empêche, Ranieri, Bielsa, puis Garcia croient tous en Ocampos. :fier:

La question est de savoir s'ils se tapent tous Majo.

Bielsa serait en fait un vieux pervers ? Ça expliquerait sa propension à se mater l'entrejambe en conf de presse et le coup de pression de sa femme pour qu'il arrête.

Re: Rudi Garcia, nouvel entraîneur de l'OM

10 Aoû 2017, 22:22

Ça dépend si on recrute une doublure à Sakai ou si Amavi couvre les deux côtés. Dans ce cas Rocchia peut avoir du temps de jeu.

Genre on explose domzale 5-0 à l'aller et on alligne amavi à droite et Rocchia à gauche au retour
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