[Ex] Hiroki Sakai

un peu de valeurs de d'ethique ne fait jamais de mal dans un groupe, y a qu'a voir comment il est respecte dans le vestiaire.

Non, Rod se foutait de sa gueule, et Rod était un cadre du vestiaire. Saviez-vous qu'il venait de Martigues?

Mechamment taclé par Garcia sur sa non maîtrise du français hier en conf.

Il devait blaguer je suppose ? Du Japonais au FR y'a un put*** de gouffre...

Je ne pense pas et c’est pas la premiere fois qu’il le tance dessus.

Ah ? Je sais pas, possible, en général j'écoute pas trop les confs d'avant-match... Rudolf parlant plusieurs langues ça le fait p-ê un peu ch*er qu'après 2 ans en France Sakaï n'arrive tjours pas à aligner 2 ou 3 phrases et/ou à comprendre les consignes sans avoir besoin de traduction ?

Il a dit quoi exactement RG ?

Information

Après le passage de Sakai devant la presse ce samedi, Rudi Garcia a parlé de son latéral droit. Déjà critique à ce sujet la saison dernière, l'entraineur de l'OM a de nouveau critiqué les progrès du Japonais en Français. Un vrai souci selon le coach notamment dans la communication et la compréhension avec ses coéquipiers.

« Vous n'avez pas réussi à lui soutirer un mot en français. C'est inquiétant, très honnêtement. Il raconte qu'ils se parlent en anglais avec ses coéquipiers lorsqu'ils ne se comprennent pas. Mais je n'ai jamais vu qu'ils s'envoyaient des mails sur le terrain, ils n'ont pas le temps pour ça. Ça va ruer dans les brancards, ça va bouger » a averti Garcia. Sakai est prévenu.

Delio, Ok thanxx, c'est assez clair en effet, ça commence à gonfler Rudolf que le japonais ne fasse pas le moindre effort pour apprendre ne serait-ce que les rudiments (Rudi ment ?) de la langue de son nouveau pays d'adoption.

Je comprends le coach, ça me casserait aussi les burnes perso, faut vraiment en avoir rien à battre pour en être encore là - mm si les langues sont très différentes faut pas oublier qu'il est en Europe depuis pas mal d'années le gari, qu'il se sorte les doigts un peu (oui bien sûr le plus important est qu'il fasse ses matches et de fait il se donne bien le Hiroki, on est d'accord).

La vidéo, car le ton employé par Garcia est important.

http://rmcsport.bfmtv.com/mediaplayer/v ... 45585.html

Ce moment est superbe. A mater ABSOLUMENT LES GARS

Si on ne se bouge pas le cul pour moi c'est le titulaire à gauche.

Ca serait problématique je trouve. Dans le système de Garcia, les latéraux ont un rôle important dans le dédoublement et les centres. Surtout si on arrive à choper un 9 costaud avec un bon jeu de tête comme Balotelli. Dans les matches bloqués où l'adversaire a garé le bus et au cours desquels les offensifs n'y arrivent pas, un latéral qui fait le piston et percute efficacement devant, c'est indispensable.

J'ai un peu peur que dans l'esprit de Gracia ça soit effectivement lui le concurrent d Amavi. Mais 3 latéraux dont un qui se blesse souvent et un qui sort de conval pour son épaule ça me paraît très dangereux

Si on ne se bouge pas le cul pour moi c'est le titulaire à gauche.

Je pense aussi, c'est le moins pire qu'on puisse faire avec un Amavi complètement hors de forme et je ne parle pas de Rocchia qui n'est pas au niveau de l'OM (un prêt pourrait peut-être le faire progresser).

Reste qu'il nous faut aussi un joueur à ce poste en plus même si ce n'est pas la priorité.
Mais ce serait bien d'avancer un peu quand même dans le mercato là.

pretender, ca l'emmerderait qu'un mec se blesse et qu'on doive bricoler un recrutement.

Le dernier défenseur qu'on a pris dans l'urgence et la panique, ça a donné Aymen Abdenonur putain

D'ailleurs, on peut ppas l'envoyer au mexique à la place de Doria lui? Il est chauve, il est défenseur central, il se chie dessus, il est lent, et en plus il parle espagnol. Bon deal pour tout le monde, non?

Information

HIROKI SAKAI; "Jouer la Ligue des champions"; Revenu pour le stage en Algarve, le Japonais évoque la coupe du monde et ses ambitions avant de rejouer demain, à Lisbonne, contre le Sporting


Hiroki Sakai est tellement sympa, poli, respectueux que le Japon a gagné des supporters pour la coupe du monde parmi les gens qui ont approché le joueur de l'OM. L'équipe asiatique a développé un jeu attrayant, accompli des performances intéressantes mais elle possédait en plus cette mascotte que l'on apprécie tant à Marseille. Aujourd'hui, revenu à l'OM pour le stage en Algarve, il revient sur cette aventure en Russie et sur son statut à l'OM, qui a évolué grâce à sa persévérance.


Mais un mois après, si tout le monde le félicite pour son tournoi mondial, il a conservé le goût de la déception. "Tout le monde pensait que le Japon ne jouerait que ses trois matches de poule mais nous avons atteint les huitièmes de finale, alors c'est presque bien. Mais je suis évidemment déçu d'avoir perdu 3-2 après avoir mené 2-0, ce n'est pas normal." Parce que presque ce n'est pas tout à fait ça et qu'il espère tirer profit de cette belle aventure. "J'ai acquis encore de l'expérience. La Belgique était menée 2-0 et les joueurs ont gardé confiance en eux, contrairement à nous. Petit détail, grande différence. À 2-2, nous avons paniqué, nous étions nerveux. Si nous avions gardé plus longtemps le 2-0, nous aurions pu aller au bout du match, mais à 2-2, nous avons perdu nos moyens. Contre le Sénégal, à 2-1 contre nous, nous avons attaqué et nous sommes revenus. Et là, nous avons craqué."

Il est vrai que Hiroki a joué une longue saison avec une finale européenne pour l'OM et ce Mondial en Russie avec les samouraïs. Il revient pourtant avec le même enthousiasme et la même humilité. "Je me sens bien parce que je suis très très heureux de jouer à l'OM avec Rudi Garcia et tous ces joueurs. L'OM m'a donné une grande confiance, m'a appris le sens tactique, de l'expérience, c'est pourquoi j'espère toujours jouer comme en coupe du monde. Je pense avoir amené cela en équipe du Japon. Mon état d'esprit est toujours le même : à Marseille, il y a des hauts et des bas, une grosse pression, il faut toujours gagner mais moi je reste calme."

Il est probable que son expérience européenne a aussi enrichi l'équipe du Japon. "Je ne sais pas si je suis un joueur différent. Je crois que je peux m'améliorer dans chaque domaine en augmentant ma confiance et mon expérience. Normalement, un joueur asiatique a le trac de jouer en Europe où le niveau est plus élevé, mais je dois encore dépasser cela."

Il peut aussi, sur la lancée d'OM-Leipzig marquer des buts comme il a failli le faire face à la Colombie. Tout le monde a été tellement heureux de le voir marquer. "Tout le monde était heureux mais moi aussi. Match étonnant, inoubliable.Le premier (but) pas le dernier ? (Rires) Je ne sais pas. Je vais faire mon maximum pour l'équipe et, après, si je peux marquer encore... J'ai de la chance : tout le monde m'encourage, m'aide. Les joueurs, les supporters."

C'est tout simplement parce qu'il le mérite en étant marseillais sur le terrain, lui qui est si japonais en dehors. "Sur le terrain, je suis agressif, je donne tout. En dehors, je vis une vie de famille tranquille."

Le défenseur olympien a toujours du mal en français. Mais espère que les leçons porteront leurs fruits. "'Ça vient','sors', 'à gauche', 'à droite', sur le terrain, on se parle français, la prononciation française est difficile pour un Japonais car il y a des consonnes qui n'existent pas dans notre langue." Mais son rêve est ailleurs. Sur le terrain, où il espère faire encore mieux pour sa troisième saison à Marseille. "Mon rêve, c'est de jouer la Ligue des champions. Avec la même équipe, pas trop changée, c'est possible. J'y crois. Nous y croyons tous."


La Provence

Information

Sakai calme la Canebière

Après une longue saison et une Coupe du monde à émotions avec le Japon, le défenseur nourrit encore de grandes ambitions à l’OM, où sa tranquillité tranche parfois avec la folie ambiante. Sakai calme la Canebière


Après une longue saison et une Coupe du monde à émotions avec le Japon, le défenseur nourrit encore de grandes ambitions à l’OM, où sa tranquillité tranche parfois avec la folie ambiante. DE NOTRE ENVOYé SPéCIAL

BAPTISTE CHAUMIER ALMANCIL (POR) – Les Bleus ont N’Golo Kanté, qui est petit, qui est gentil et qui a stoppé Lionel Messi. Les Marseillais ont Hiroki Sakai, qui est souriant, qui est battant et qui a rivalisé avec Neymar, le temps d’un Classique, en octobre dernier (2-2). Comme le joueur de Chelsea en équipe de France, l’international japonais parvient à faire l’unanimité auprès de ses coéquipiers, à Marseille, à la différence près qu’il ne sait toujours pas tricher, lui (*).

Sakai (28 ans) n’a pas encore assez de vice pour s’imposer au cours des parties de tennis-ballon bruyantes à La Commanderie mais il semble chaque jour s’acclimater un peu plus dans ce club et dans cette ville qu’il a découverts à l’été 2016. Le défenseur est plus à l’aise pour s’exprimer même s’il préfère répondre aux interviews en anglais, un premier pas. Sur le terrain, en revanche, il communique facilement avec ses partenaires (« ça vient », « sors », « à gauche », « à droite », énumère-t-il en français) ou en allemand quand il s’adresse à Luiz Gustavo ou Kostas Mitroglou. « En français, il y a certaines lettres qui n’existent pas en japonais alors ce n’est pas facile, notamment au niveau de la prononciation, remarque-t-il. Mais je prends des cours une fois par semaine, je m’améliore. »

De retour de ses vacances, en début de semaine, le latéral droit a retrouvé sa place dans le groupe marseillais, parti en stage au Portugal, avec ce sourire éternel qui éclaire son visage. « Je suis heureux d’être ici, je m’entends bien avec tout le monde. » Ce n’est pas de la langue de bois et il faut se souvenir de cette joie collective magnifique après son but contre Leipzig (5-2), en quarts de finale retour de la Ligue Europa, le 12 avril, pour s’en persuader. « Tout le monde était content et moi aussi, dit-il dans un sourire. C’était un match incroyable, je ne pourrai pas l’oublier. »

“Normalement, avec le Japon, nous ne disputons que trois matches, cette fois, nous avons réussi à intégrer le top 16. Mais quand nous menons 2-0 et que nous perdons 2-3 (contre la Belgique, en huitièmes de finale), c’est décevant

Il appréhende désormais un peu mieux la folie locale, lui qui est si discret et casanier dans sa vie quotidienne. « Ma mentalité est toujours comme ça (il trace une ligne droite imaginaire avec sa main droite), alors qu’à Marseille, l’environnement est souvent comme ça (il mime des vagues avec les mains). En dehors du terrain, je suis très relax, je passe du temps avec ma famille. Sur la pelouse, en revanche, je dois donner le maximum, courir beaucoup et me battre. »

À l’écouter et à le voir en match, il serait devenu marseillais une fois le maillot sur le dos. Ce tempérament lui a d’ailleurs permis de s’installer pour de bon dans le onze type de l’OM et même parfois d’être une solution crédible à gauche ou dans l’axe, comme dans cette défense à trois alignée lors du quart de finale aller contre Leipzig (0-1), la saison dernière. Il dit justement avoir progressé tactiquement avec « le coach Rudi Garcia », comme il l’appelle, lui qui éprouvait de grandes difficultés dans ce domaine lors de ses premiers mois à Marseille.

Le défenseur mesure aujourd’hui le chemin parcouru mais assure qu’il n’est pas rassasié, évoque les progrès à effectuer, les compétitions qu’il veut encore disputer. De la Coupe du monde en Russie, justement, il garde de formidables souvenirs et une pointe de déception, aussi. « Normalement, avec le Japon, nous ne disputons que trois matches cette fois, nous avons réussi à intégrer le top 16. Mais quand nous menons 2-0 et que nous perdons 2-3 (contre la Belgique, en huitièmes de finale), c’est décevant. »

Sakai se reprend, il redevient vite positif, c’est dans sa nature, il parle de cette « expérience » et de cette « confiance », emmagasinées. Des mots qu’il répète souvent comme lorsqu’il évoque sa saison avec l’OM ponctuée, elle aussi, de frustration entre cette quatrième place en Championnat et cette défaite en finale de la Ligue Europa (0-3 contre l'Atlético de Madrid). Alors, il se projette avec la volonté d’être meilleur et de disputer un jour « la Ligue des champions », son rêve. Ça tombe bien, c’est l’objectif de l’OM cette saison.

*Dans la chanson, N’Golo Kanté est accusé d’être un tricheur aux jeux de cartes.

L'Equipe