17 Aoû 2015, 11:27
gaby a écrit:Castor_Troy, oui, Bielsa n'était pas content, et figure-toi que moi non plus.
Cela étant, il y a une marge avec bouillie tactique, non ? J'ai essayé de l'amener vers la réflexion: comment peut-on alors se créer 6 occasions franches, n'en concéder qu'une, grand max deux, en ayant été littéralement bouffés tactiquement ?
J'attends toujours sa réponse.
17 Aoû 2015, 11:33
17 Aoû 2015, 11:40
17 Aoû 2015, 11:40
17 Aoû 2015, 11:41
17 Aoû 2015, 11:48
Pancho11 a écrit:gaby, Ta manière de sanctifier Bielsa et de faire qu'aucun argument n'est recevable selon toi car bielsa a raison les autres sont des cons n'encourage pas la discussion.
17 Aoû 2015, 11:59
17 Aoû 2015, 12:01
Pancho11 a écrit:Je te dis juste que tu n'ecoute pas les autres donc ne t'étonne pas de pas être écouté.
17 Aoû 2015, 12:06
Jester a écrit:Ou alors que le club dans lequel il bosse, il ne s'est jamais entendu sur le projet sportif à long terme (et il leur a dit clairement).
17 Aoû 2015, 12:10
17 Aoû 2015, 12:17
gaby a écrit:Pancho11 a écrit:Je te dis juste que tu n'ecoute pas les autres donc ne t'étonne pas de pas être écouté.
Tu veux que j'écoute quoi ?
Je me répète pour la soixantième fois environ, mais quand on était premier en Novembre, j'en avais strictement rien à branler de Matheus Doria. Il aurait pu déprimer que j'en aurais rien eu à foutre. L'OM était premier ! Point barre !
Et pourtant, on passait notre temps à débattre sur son cas, on lisait "Bielsa est un assassin de carrière etc etc". Putain, la carrière de Doria est plus importante que l'OM ?
Et ça c'est un exemple parmi tant d'autres. Quand y'en a un qui vient relater en septembre dernier que Bielsa ne dit pas bonjour à la secrétaire, mais qu'est-ce qu'on en a à branler ????!!!! On est sur un cycle nouveau, on vient de dégager toutes les vermines, on a l'homme providentiel entre les mains qui fait le ménage: ON EN A RIEN A FOUTRE, BORDEL !!! Garde ça pour ton skyblog, mais pas ici ! Ça n'a rien à voir avec l'OM, ça.
Fin bref, j'ai du mal à me faire comprendre. J'aurais toujours le sentiment que la réussite de l'OM était liée à la présence de cet homme. Alors je l'ai soutenu coûte que coûte, quitte à me faire lyncher, mais c'est pas grave. Je suis toujours autant persuadé qu'on aurait pu écrire l'une des plus belles pages de l'histoire du club avec lui, et faire table-rase sur l'amateurisme afin d'avoir enfin un club structuré, viable et ambitieux.
J'aurai prêché pour la paroisse de l'OM, par le biais de Bielsa, et non l'inverse. Je regrette qu'en 1 an, on n'ait pas plus parlé de foot et d'histoire. C'est dommage.
17 Aoû 2015, 14:48
Bielsa est passé parmi nous
Contribution au débat.
Le mystère de la réunion du 5 août résume tout du passage de Bielsa à Marseille. Trois hypothèses.
Un idéaliste provoqué par des flingueurs avec contrat, en costard façon Tarantino ?
Un malentendu qui a dégénéré ?
Un manipulateur profitant opportunément d’une faille pour trouver la sortie ?
On n’en sait rien et chacun à son avis. Croire Bielsa, s’interroger, ne pas le croire : il aura provoqué tout cela à l’OM.
Il nous laisse maintenant faire notre cinéma. Pour ses apôtres, il est le Pasteur dans « Pale Rider" ou le Visiteur, dans « Théorème », pour les plus exaltés. Pour les croisés de l’anti bielsisme il est le Révérend, dans «La nuit du chasseur».
Dans les deux camps, les prédicateurs les plus extrêmes partagent la même (mauvaise) foi.
La liturgie du foot a fourni à Bielsa un parfait terrain d’expression, avec ses deux offices hebdomadaires.
En semaine, il a imploré le pardon en baissant les yeux, lors de sa crucifixion rituelle par l’analphabétisme médiatique : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font ». (Evangile selon Saint Luc, chapitre 23).
Le weekend end, il a prêché en chaire, convertissant la multitude, excitant les impies.
Il a même ajouté la multiplication des pains le jour de son immersion prolongée avec les supporters : «Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et il guérit les malades. » (Évangile selon saint Matthieu, chapitre 14.)
On n’en sort pas. Il est soit le pasteur soit le docteur Doxey dans Lucky Luke.
Qui est vraiment Marcelo Bielsa ?
L’énigme demeure. En balançant sur son ex entraîneur dans le JDD avant la défaite à Reims, Alessandrini n’a pas arrangé son dossier. Mais il a soulevé au passage une bonne question : la relation de Bielsa avec ses joueurs.
A l’entendre, ils sont juste comme nous. Il y a les bielsophiles, ceux qui ne le sont pas, et les autres.
Alessandrini n’a pas aimé que Bielsa ne lui explique pas sa sortie à la mi-temps contre Caen et quitte Marseille sans avoir serré la main aux joueurs.
Bielsa étant ce qu’il est, deux versions possibles.
Il attendait qu’Alessandrini trouve tout seul la raison de sa sortie à Caen, et il abrégé l’adieu aux joueurs par pudeur.
Les joueurs sont pour lui seulement un moyen et donc pas d’effusions superflues.
Pour trancher, il nous revient des scènes d’Objectif Match, le magazine vidéo de l’OM, où, avec les joueurs, Bielsa était Robin Williams dans le Cercle des poètes disparus. Et des scènes de vestiaire nous narraient une complicité entre eux.
Alors ? Réalité restituée ou travestie ? On ne le sait pas. Mais Bielsa étant ce qu’il est, il nous donne à réfléchir sur la part d’inné et d’acquis dans son travail avec les joueurs. Sur la part de rigidité et de spontanéité dans le jeu de Bielsa.
Alessandrini n’a visiblement pas aimé la rigidité. Et on ne sait pas ce que Thauvin tire comme bilan du passage de Bielsa. Plus défendre lui a t-il enlevé de la spontanéité ?
Au Brésil, grand pays de football, on a résolu la question avec cette devise officielle « Ordre et Progrès ». Laquelle a justifié à la fois la politique de Lula et celle aussi de la dictature militaire. Dans quel camp ranger Bielsa ? Sans doute Lula pour Mendy, et dictateur pour Alessandrini.
Bielsa nous a donc laissé, entre autres, ce débat : le joueur, pour lui, est-il un acteur ou un interprète ?
Interprète, d’ailleurs, là aussi il aura intrigué. En n’apprenant pas le français et en se faisant traduire par un souffre-douleur. Pudeur, réserve, diront les convertis. Service minimum, impolitesse, diront les réfractaires.
Bielsa aura enchaîné les singularités. Entre son arrivée initiale après des semaines d’attente, ses vacances retardées cette année, les négociations à la virgule sur le premier contrat et sur le second, Bielsa s’est beaucoup fait désirer.
Spontanéité, hasard, coquetterie ? Même questionnement avec la glacière. Simple confort ou envie de se faire remarquer ?
Et l’on peut continuer la liste, d’autant plus qu’il refuse obstinément de se livrer en entretien individuel.
Comment interpréter son choix de venir à Marseille ? Une ville de foot, d’origine grecque, donc toujours dans la péripétie, entre euphorie et abattement ?
Bielsa a parfaitement respecté les canons de la tragédie. Il a été, face aux chœurs, l’acteur idéal dans les péripéties. Arrivée retardée, diatribe contre Labrune, flamboyance du jeu, effondrement, fatalité nommée JMA, le temps suspendu, le coup de tonnerre de Zeus final.
Quasiment où il est passé, Bielsa a suscité l’adhésion ou le rejet, et il est parti sur un conflit avec l’institution.
Esprit libre, singulier, calculateur ? A chacun son interprétation.
17 Aoû 2015, 21:46
Plumitif a écrit:Dans les deux camps, les prédicateurs les plus extrêmes partagent la même (mauvaise) foi.
17 Aoû 2015, 22:02
18 Aoû 2015, 04:54
18 Aoû 2015, 08:01
Dragan a écrit:Allez je vais faire plaisir a gaby:
18 Aoû 2015, 09:19
18 Aoû 2015, 10:02
18 Aoû 2015, 11:13
18 Aoû 2015, 12:01