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Entretien avec... Larry Azouni : « Quand Lorient s’est manifesté, je n’ai pas hésité »
Dans les toutes dernières heures du mercato, Larry Azouni a quitté l'Olympique de Marseille, pour prendre la direction de Lorient sous forme de prêt. Pour Foot Mercato, le joueur revient sur son transfert et ses ambitions pour cette nouvelle aventure.
Foot Mercato : Larry, vous avez donc rejoint Lorient en ce dernier jour du mercato. Comment se sont noués les contacts ?
Larry Azouni :
J’ai d’abord eu le président Féry au téléphone, il m’a dit qu’il était intéressé par mon profil. On a parlé 10 minutes et j’ai ensuite discuté avec le directeur M. Arriguian.
FM : Vous attendiez-vous à partir dans ces toutes dernières heures, ou vous étiez-vous fait à l’idée de rester à l’OM ?
LA :
J’étais dans le flou. J’espérais partir, mais je ne voulais pas aller n’importe où non plus. Et c’est vrai que ça s’est fait à la dernière minute, à 23h50 à peu près ça a été officialisé.
FM : Avez-vous été consulté avant par le club, au sujet de ce prêt à Lorient ? Ou cela s’est-il monté trop rapidement ?
LA :
Ça s’est fait rapidement, mais on a quand même eu le temps de discuter avec l’OM, et aussi avec Lorient des termes du prêt.
FM : Vous qui visiez la Ligue 2, être prêté à Lorient, est-ce finalement au delà même de vos espérances ?
LA :
Oui, c’est vrai qu’en début de mercato je visais plus la Ligue 2. Ensuite, après l’Euro, je me suis dit que je pouvais viser plus haut, et finalement quand Lorient s’est manifesté, je n’ai pas hésité.
FM : On le sait, votre arrivée s’est faite suite au départ de Lemina pour Marseille. Un départ qui a agacé le coach Christian Gourcuff. Cela vous motive-t-il encore plus à lui montrer que vous pouvez remplacer Lemina ?
LA :
Oui bien sûr. Je suis motivé comme jamais. J’ai un an pour prouver que je mérite d’être là et démontrer toutes mes qualités.
FM : Avez-vous du coup eu déjà des discussions avec le coach, l’encadrement, et quel discours vous ont-ils tenu ?
LA :
On n’a pas encore bien eu le temps de se parler car je suis revenu sur Marseille pour prendre le reste de mes affaires. Dès lundi, on discutera mieux.
FM : Quelles seront vos ambitions pour cette saison, que ce soit à titre personnel ou collectif ?
LA :
À titre personnel, j’espère avoir un maximum de temps de jeu, même si je dois faire quelques matches en réserve. Le club compte sur moi et ne veut pas griller les étapes. Le travail à l’entraînement au quotidien va être aussi très important pour ma progression. Et collectivement, j’espère que nous allons nous maintenir le plus rapidement possible pour pouvoir viser plus haut car il y a vraiment un bon groupe.
FM : La présence d’Abdullah dans le groupe, arrivé avec vous, est-elle un plus ?
LA :
Oui, c’est certain. Pour l’intégration, c’est un gros plus surtout qu’avec Raffi on a toujours été proche. On va s’entraider pour pouvoir être à l’aise le plus rapidement possible dans le groupe qui nous a déjà bien accueilli.
FM : Maintenant que vous avez été prêté, quel bilan dressez-vous de votre aventure à l’OM ?
LA :
Tout d’abord, je remercie tous mes éducateurs car j’ai beaucoup appris que ce soit sur le plan sportif ou humain depuis que je suis arrivé au club ! Ensuite, le bilan est plutôt positif je pense, j’ai décroché mon premier contrat pro dans mon club de cœur, le rêve de tout joueur en centre de formation. L’avenir nous le dira pour le reste.
FM : Dans votre esprit, partez-vous pour un an à Lorient avant de revenir à l’OM ? Ou envisagez-vous maintenant de voler de vos propres ailes loin de l’OM ?
LA :
Tout dépendra de mon temps de jeu je pense ! Je ne me pose pas la question à l’heure actuelle, je suis concentré sur mon travail à Lorient pour pouvoir gratter un maximum de matches en Ligue 1.
FM : Vous aviez failli être prêté à Arles-Avignon, avant que cela capote. Pouvez-vous nous expliquer les raisons de cet échec ?
LA :
C’était pratiquement fait avec Arles-Avignon, j’ai eu M. Dumas au téléphone, ça s’était bien passé, j’ai aussi visité les installations. Mais le club n’a pas de centre de formation, et comme je n’étais pas encore pro, ce n’était pas possible. Et même en signant pro, je n’ai pas 20 ans, et la loi stipule que ce n’est pas faisable. C’est le destin.
FM : Cela vous a-t-il frustré, et vous fait craindre de ne pas pouvoir trouver un prêt ?
LA :
C’est vrai que quand je l’ai appris, j’étais déçu, car le contact avec le coach avait été très bon. Mais c’est comme ça, au final je suis à Lorient et je ne regrette pas du tout que ça se soit passé comme ça.
